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La paix intérieure ne s'impose pas
Pour pouvoir percevoir le Saint-Nom, pour pouvoir le
ressentir, le voir, l’entendre, Il faut savoir comment faire évidemment mais c’est
subtil, c’est caché même si le Saint-Nom est une force infinie, elle ne s’impose
pas même si elle est là tout le temps à 100%, elle ne nous oblige pas à l’écouter,
à la regarder à porter notre attention sur elle, à nous préoccuper de sa
présence. C’est notre libre-arbitre. C’est à nous de vouloir, d’avoir besoin de
sa présence, de nous rendre compte qu’il nous manque quelque chose quand on n’est
pas conscient d’elle, que la vie est bancale. À ce moment-là, quand on en prend
conscience et qu’on est pratiquant de la Voie, on a les outils qu’il faut pour
avoir conscience du Saint-Nom sous ces différentes formes. On se rend compte qu’il
est tout-puissant mais que tout dépend de nous, notre attention portée sur lui.
Notre soumission à Lui dépend aussi de nous, il ne nous oblige à rien.
C’est là que les techniques de méditations, les trois
piliers sont importants mais ce qui est aussi ou sinon plus important est la posture
intérieure, dans quel état de conscience sommes-nous quand nous pratiquons les
trois piliers de la Voie ? Quand on médite, qu’on est dans le Service et
le satsang ? Si on ne lâche pas ses pensées, ses avis, ses frustrations,
ses concepts, ses vexations… si on ne lâche pas tout ça en s’accrochant au
Saint-Nom, la posture n’est pas idéale. Mais, c’est en pratiquant avec
constance, du mieux qu’on peut que la posture s’affine. Et on découvre des
choses auxquelles on ne s’attendait pas du tout. La conscience s’approfondit et
on remarque que le Saint-Nom n’est pas si caché que ça, qu’il n’est pas si
fragile que ça, si ténu, c’est lui qui porte et support tout. Il est tout-puissant.
Tout dépend de la conscience qu’on a de lui.
Évidemment si on est tourné à 180% de lui, qu’on lui tourne
le dos, on ne percevra pas grand-chose mais plus on se tourne vers lui par la
pratique, plus on est dans la Sadhana, plus on arrive à être conscient, plus on
est conscient et on découvre cette pratique, le Saint-nom, la Vérité, la
Simplicité, l’Harmonie et tout rejaillit sur notre existence quotidienne, notre
vie de tous les jours. En ayant la conscience du Saint-Nom, on a un autre
regard, d’autres couleurs sur notre existence. Elle devient plus belle, plus
harmonieuse, plus cohérente. Nous sommes plus cohérents et du coup, c’est comme
un rayon laser, au lieu d’avoir la lumière qui part dans tous les sens, on est
plus rassemblé comme le rayon laser,
plus puissant, plus net, plus clair. On marche dans notre existence droit dans
les bottes, sans se laisser tirailler dans tous les sens, sans se perdre dans
la confusion, ne sachant plus où est le haut et le bas, le devant et le
derrière, en confondant les mots, les choses. Cette confusion n’est pas très
agréable quand on a pu comparer avec la Béatitude, avec le Saint-Nom, on sait
qu’on est bien mieux dedans que dehors par comparaison. Elle est nette, il n’y
a pas d’hésitation entre le Saint-Nom et la confusion ! C’est tellement
mieux d’y être que de ne pas y être. Je fais donc ce qu’il faut pour y être. J’ai
mis ma vie dans cette pratique : méditation, satsang, service. J’y
consacre toute l’énergie que je peux y consacrer. Elle vient en premier et j’aime
être dans cette pratique. C’est fabuleux d’être conscient du Saint-Nom.