mercredi 27 mai 2020

Dieu est plein de Douceur

Quand on trempe sa main dans l'eau, elle est mouillée. Quand on trempe sa vie dans la pratique de la Voie, on est entièrement mouillé de l'Amour de Dieu. Je suis sourire intérieur, une pratiquante depuis de nombreuses années. Ce satsang est une ode à la Douceur du Saint-Nom.

Cliquez sur le lien pour écouter le podcast

Dieu est plein de douceur


lundi 25 mai 2020

La Paix intérieure ne s'impose pas

Cliquez sur le lien pour écouter le podcast

La paix intérieure ne s'impose pas



Pour pouvoir percevoir le Saint-Nom, pour pouvoir le ressentir, le voir, l’entendre, Il faut savoir comment faire évidemment mais c’est subtil, c’est caché même si le Saint-Nom est une force infinie, elle ne s’impose pas même si elle est là tout le temps à 100%, elle ne nous oblige pas à l’écouter, à la regarder à porter notre attention sur elle, à nous préoccuper de sa présence. C’est notre libre-arbitre. C’est à nous de vouloir, d’avoir besoin de sa présence, de nous rendre compte qu’il nous manque quelque chose quand on n’est pas conscient d’elle, que la vie est bancale. À ce moment-là, quand on en prend conscience et qu’on est pratiquant de la Voie, on a les outils qu’il faut pour avoir conscience du Saint-Nom sous ces différentes formes. On se rend compte qu’il est tout-puissant mais que tout dépend de nous, notre attention portée sur lui. Notre soumission à Lui dépend aussi de nous, il ne nous oblige à rien.

C’est là que les techniques de méditations, les trois piliers sont importants mais ce qui est aussi ou sinon plus important est la posture intérieure, dans quel état de conscience sommes-nous quand nous pratiquons les trois piliers de la Voie ? Quand on médite, qu’on est dans le Service et le satsang ? Si on ne lâche pas ses pensées, ses avis, ses frustrations, ses concepts, ses vexations… si on ne lâche pas tout ça en s’accrochant au Saint-Nom, la posture n’est pas idéale. Mais, c’est en pratiquant avec constance, du mieux qu’on peut que la posture s’affine. Et on découvre des choses auxquelles on ne s’attendait pas du tout. La conscience s’approfondit et on remarque que le Saint-Nom n’est pas si caché que ça, qu’il n’est pas si fragile que ça, si ténu, c’est lui qui porte et support tout. Il est tout-puissant. Tout dépend de la conscience qu’on a de lui. 

Évidemment si on est tourné à 180% de lui, qu’on lui tourne le dos, on ne percevra pas grand-chose mais plus on se tourne vers lui par la pratique, plus on est dans la Sadhana, plus on arrive à être conscient, plus on est conscient et on découvre cette pratique, le Saint-nom, la Vérité, la Simplicité, l’Harmonie et tout rejaillit sur notre existence quotidienne, notre vie de tous les jours. En ayant la conscience du Saint-Nom, on a un autre regard, d’autres couleurs sur notre existence. Elle devient plus belle, plus harmonieuse, plus cohérente. Nous sommes plus cohérents et du coup, c’est comme un rayon laser, au lieu d’avoir la lumière qui part dans tous les sens, on est plus rassemblé  comme le rayon laser, plus puissant, plus net, plus clair. On marche dans notre existence droit dans les bottes, sans se laisser tirailler dans tous les sens, sans se perdre dans la confusion, ne sachant plus où est le haut et le bas, le devant et le derrière, en confondant les mots, les choses. Cette confusion n’est pas très agréable quand on a pu comparer avec la Béatitude, avec le Saint-Nom, on sait qu’on est bien mieux dedans que dehors par comparaison. Elle est nette, il n’y a pas d’hésitation entre le Saint-Nom et la confusion ! C’est tellement mieux d’y être que de ne pas y être. Je fais donc ce qu’il faut pour y être. J’ai mis ma vie dans cette pratique : méditation, satsang, service. J’y consacre toute l’énergie que je peux y consacrer. Elle vient en premier et j’aime être dans cette pratique. C’est fabuleux d’être conscient du Saint-Nom.