lundi 25 avril 2022

C'est la Lumière qui gagne !

À la fin, c'est toujours la Lumière qui gagne


Quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, quoi qu'on pense, c'est toujours le Saint-Nom qui doit être mis en premier, revenir à Lui quand on l'a oublié, s'accroché à Lui quand autour de nous, tout semble partir a volo, tout semble s'effondrer, disparaître, changer trop vite. On ne peut pas arrêter le temps, mais on peut se mettre là où le temps n'existe pas. Dans l'instant.

Les choses changent et passent, c'est normal, c'est la vie. On peut s'engager, donner de son temps et pourquoi pas de son argent pour une cause ou une autre, peu importe mais ce qui devrait passer en premier, c'est la pratique de la Voie, de son Agya.

Il s'agit de pratique la méditation du Saint-Nom dans la journée, quand on se sent inquiet, impuissant, énervé, vexé et qu'on n'est plus conscient de la Béatitude. La confusion commence à prendre de la place c'est elle qui prend la place du Saint-Nom et à un moment donné, ça ne va plus. On n'est plus au bon endroit et tout va mal. 

Alors il faut freiner des quatre fers et se remettre à l'ouvrage, par exemple par une pause Saint-Nom, recommencer à pratiquer. L'effet est immédiat, il n'y a pas d'effet retard. Quand on pratique, on est dedans, à l'abri, dans l'œil du cyclone. On est au meilleur endroit qu'on puisse être. 

Cette force qui nous tire vers l'extérieur est si forte, de plus en plus prégnante et nous entraîne loin. Il faut vraiment s'accrocher au Saint-Nom pour ne pas se perdre et être au bon endroit, droit dans ses bottes, sur la Voie.

Il faut toujours s'accrocher au Saint-Nom mais surtout dans des périodes générales de difficultés et de troubles tout comme dans des périodes personnelles de troubles et de difficultés. Le Saint-Nom est toujours notre planche de salut.

Quand on est dans un environnement paisible et favorable à la pratique, on se relâche un peu mais dès que les choses nous emportent, il faut s'accrocher comme une ventouse et rester en Lui le plus possible. Il nous sauve vraiment.

C'est incroyable la différence qu'il y a quand je me laisse happer vers l'extérieur et que je reviens en Lui. Il y a bien sûr, le sourire intérieur, la douceur, la perfection, l'harmonie mais je sors de ce tourbillon, de cette tempête, de cette confusion. Je reviens à plus d'objectivité, de recul, de paix et de confiance en Lui. 

C'est important de garder la foi dans le Saint-Nom parce qu'il est le maître de tout, il est tout et à la fin c'est toujours la Lumière qui gagne.



dimanche 3 avril 2022

Je ne veux pas choisir




Seigneur, reprends mon libre-arbitre, je n'en veux pas !

C'est trop dur, j'abandonne. 

Toi qui es tout, si tu pouvais me prendre comme ça

Juste parce que j'aime ton amour !

Je pleure parce que je comprends que je suis

Si faible, si incapable mais que justement

Ce n'est pas grave, la seule chose qui compte

C'est de t'aimer pour de vrai.

Je n'ai pas la force, mais tu l'as pour moi.

Tu me portes et je ne veux surtout pas me 

Débattre ! Faire la planche sans bouger

J'avais peur de te perdre, je doutais, je culpabilisais

mais tu es toujours là.

Il suffisait de te prier, de te supplier

Vide, nue, sans rien

Tu es mon tout, mon Seigneur, mon tout.


samedi 12 mars 2022

L'âme du cosmos (texte original avec réactions personnelles)


J'ai l'intention de publier ici régulièrement des satsang ou des textes de notre guide Hans Yoganand ji. J'y écrirai les réactions que j'ai pu avoir à la lecture afin d'apporter le point de vue d'une pratiquante. Je sais par expérience que chacun trouve des choses différentes dans ces satsang correspondant à son état de conscience et à ses questionnements du moment. Ce que j'écris est donc seulement destiné à donner une touche personnelle à ces textes. Ces commentaires seront présentés dans une autre police et couleur afin de bien différencier le texte d'origine et mes réactions.

Il y a plusieurs sortes de souffrances, parce qu'il y a plusieurs sources de souffrances et elles se manifestent dans plusieurs champs de la conscience. L'Homme n'est pas monolithique, il est fait de plusieurs éléments, comme l'âme, le mental et le corps. Chacun de ces éléments peut souffrir et ce qui les touche est différent, n'a pas les mêmes causes. Les remèdes à ces souffrances sont, eux aussi, différents, au même titre que la dimension, la composante humaine qui souffre et les causes des souffrances.

 

Il est d'ailleurs bien dit dans les angas qu'il faut s'occuper du corps et du mental. Quand j'ai été malade, je suis allée me faire soigner chez le médecin. J'ai fait les analyses de sang nécessaires et je me suis soignée correctement. Le corps est très important pour pouvoir méditer sereinement ! Le mental n'est pas l'âme et ce n'est pas si évident de discerner ce qui vient de l'un ou de l'autre. La pratique, toujours la pratique et encore la pratique… mais on peut aussi faire appel au guide, il est la pour ça !


La souffrance

 

 

 

Il y a trois sortes de souffrances : la souffrance physique, qui vient du corps, la souffrance psychologique, qui vient du mental et la souffrance spirituelle, qui vient de l'âme. Si vous avez mal aux dents, le remède est une visite chez le dentiste. Si vous avez un chagrin d'amour, le remède est le temps. Si vous avez mal à l'âme, le remède est la conscience de l'Unité, de son harmonie (le Saint-Nom). Pour un initié à La Voie, le remède est l'Observance de l'agya*, la pratique du Saint-Nom*. Pour un non-initié à La Voie, le remède sera de se faire initier en demandant la Révélation.

 

*Agya : la sadhana* de La Voie.

 

*Sadhana : mot sanskrit signifiant « ce qu'il faut faire » et désignant l'ensemble des pratiques d'une voie spirituelle (màrga).

 

*Saint-Nom : ici il est question de la technique de méditation, une des quatre enseignées au cours de la Révélation.

 

On se rend compte de la souffrance de l'âme… quand elle ne souffre plus ou moins en baignant dans la béatitude, en ayant conscience du Saint-Nom. C'est tellement beau, doux, parfait, harmonieux. Là on se rend compte dans les faits qu'on est l'âme et pas le mental. Alors il devient plus facile de distinguer l'un de l'autre.

 

Pour ce qui est des souffrances psychiques, tout le monde en connaît. Même les personnes proches de la conscience profonde, de l'Unité, de son harmonie peuvent en souffrir. La conscience de l'harmonie, si elle suscite la béatitude, n'empêche pas de souffrir si notre chéri (e) s'en va du jour au lendemain, comme un éclair d'orage déchire un ciel d'été. Si un être cher meurt, on a beau savoir que son âme, comme toutes les âmes, est immortelle, on souffre. Le mental comme le corps, a des raisons que l'âme ignore.

 

 

La conscience de la béatitude n'empêche pas d'avoir mal aux dents. Ce qui empêche d'avoir mal aux dents, c'est une visite chez le dentiste. Il ne faut pas tout mélanger. Je suis l'animateur de La Voie. J'observe la sadhana depuis 1975. J'ai connu le nirvikalpa samadhi plusieurs fois et pourtant j'ai un ego, une personnalité, des qualités et des défauts. Quand je parle d'ego*, je ne parle pas du faux-ego*. Le fait d'avoir conscience de l'Unité, de son harmonie n'efface pas notre mental, notre personnalité pas plus qu'il n'efface notre tempérament.

 

*Ego et faux-ego : Si vous cliquez sur le mot « ego » et « faux-ego » en bleu, vous aurez des explications précises sur ce qu'ils désignent.

 

 

 

La souffrance

de l'âme

 

 

 

Quelle est l'origine de la souffrance de l'âme ? Elle souffre d'être séparée de son milieu d'origine, comme un poisson sorti de l'eau. Elle aspire à retrouver l'harmonie fondamentale, essentielle de l'Unité, de ce que Lao-Tseu nommait le Tao, de ce que Jésus désignait par le mot « Royaume ».

 

Et quel bonheur de retrouver l'harmonie fondamentale ! Ce sont de véritables retrouvailles.

 

« Si ceux qui vous guident vous disent : voici, le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous devanceront. S’ils vous disent : il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont ; mais le Royaume est au dedans de vous et il est au-dehors de vous. » (Thomas, logion 3)

 

 

Nous ne sommes pas seulement l'âme, nous sommes aussi le corps et le mental. Le mental est le « système d'exploitation » du cerveau. Le cerveau (hardware) appartient au corps. Le mental est le software du cerveau. Celui qui frappe sur le clavier et utilise la souris, c'est la conscience, le Témoin ou âme. Selon que l'âme a conscience d'être l'âme, ou qu'elle se croit le mental, les connaissances, les souvenirs, les émotions, elle n'aura pas la même expérience de l'existence.

 

Le mental, c'est Windows ou Android, sans eux le PC ou le smartphone ne peuvent pas fonctionner. Sans le mental, le cerveau ne peut pas fonctionner. Il est donc très très utile… mais il ne doit pas être laissé hors de contrôle, c'est ça le truc.

 

Plus l'âme a conscience d'être l'âme et moins elle souffre. Beaucoup de la souffrance de l'âme est imputée au mental, à la psyché. On a du mal à discerner ce qui vient de notre identité profonde et ce qui vient du mental. C'est tout le propos de la spiritualité, de la pratique : d'avoir ce discernement.


D'où l'importance de la constance dans la pratique, les choses se font pas à pas, petit à petit.

 

Tout le temps de notre incarnation, on est tout ce qui nous compose : le corps et le mental, pas seulement l'âme. C'est pourquoi on doit respecter son corps, son mental et les bien traiter. C'est si vrai que ça fait partie de la sadhana, de prendre soin de l'un et de l'autre. Soyez, en premier, conscient d'être l'âme et de la béatitude, ensuite vous aurez le discernement et la raison pour vivre comme on doit vivre et respecter à la fois le corps et l'esprit.

 

C'est dans cet ordre que ça se passe, plus on pratique, plus le discernement vient et entre temps, on fait appel au guide pour nous guider quand on n'est pas très sûr.

 

L'origine de Tout

 

 

 

L'âme est originaire du Royaume. Le Royaume c'est Dieu qui n'est pas une personne. Il n'est jamais né. Il ne mourra jamais et il a tout créé. Dieu n'est pas le Royaume, il en est le Roi. Le Royaume serait le « corps de Dieu » et Dieu sa conscience. Sans lui, le Royaume ne serait que l'infini cosmos. Avec une conscience, un dessein, le Royaume est le corps de Dieu.


C'est une explication inédite de Dieu ! Il a suscité le Big Bang…alors il est pas si mal de ne pas se prendre pour la queue d'une poire et de revenir à sa juste place. La créature de son créateur.

 

 

Le Saint-Nom ou Verbe ou Parole ou « vertu du Tao » est l'énergie de Dieu, comme cette énergie qui fait vivre toutes choses. Mais, Dieu est plus que cette énergie : il est l'ADN de cette énergie, il est sa volonté, il est l'âme de la Création, du Royaume. Le but de la vie n'est pas de vivre, même si l'on vit durant notre vie. Prenez conscience de ça et faites en sorte de trouver le but de la vie et de l'accomplir. Vous pouvez faire d'autres choses en même temps mais « Préoccupez-vous en premier du Royaume et tout le reste vous sera donné de surcroît. » (Matthieu 6:33)

 

Plus on place le Saint-Nom en premier moins on est tourné vers soi, et c'est ce qui peut nous arriver de mieux. De cette manière, on lui laisse les rênes de notre existence. Il faut évidemment Lui faire comfiance, mais quand on a la possibilité de voir sa Lumière à l'intérieur et de ressentir sa douceur, c'est plus facile.

 

Dans la vie tout change. Attachez-vous à ce qui ne change pas.


Tout change, tout passe sauf le Saint-Nom !

 

vendredi 4 mars 2022

#grâce #providence #dieu #méditation #spiritualité #yoga #lavoie #conscience
L’autoroute de la Grâce



La Grâce est une réalité importante dans ma vie de pratiquante de la Voie. Elle se révèle plus évidente au fur et à mesure du temps qui passe et de la constance dans l’observance de l’agya. Depuis toujours, j’ai ressenti ce que j’appelai tout simplement Dieu dans ma vie. Des événements importants sont arrivés quand je n’y croyais plus que je m’en remettais plus ou moins consciemment à cette force toute puissante. Mais depuis que je me suis engagée à fond dans cette pratique de la Voie, je vois la Grâce, puisque c’est le mot qui lui est donné, un peu partout comme si elle mettait des jalons sur mon chemin. En fait, c’est bien un peu ça, elle jalonne le chemin que j’emprunte mais comment faire si je ne les vois pas ces jalons ? Comment suivre le chemin ? Pour moi, c’est évident, la pratique me permet d’approfondir ma conscience de la Grâce, donc de la remarquer, de la voir sans me fourvoyer. 

Mais il y a mieux encore…

La constance, l’humilité, la simplicité font que je me sens comme sur une autoroute tracée par la Grâce. Je lui ai remis les rênes de ma vie pour mon plus grand bonheur. 

Le satsang est à écouter ici : L’autoroute de la Grâce

Hans Yoganand a écrit un texte qui parle de la Grâce ici : La Grâce selon la Voie