Les valeurs de la Voie
Sur la Voie, nous avons des valeurs qu'il est bon d'observer en plus des 3 piliers que sont le satsang, la méditation et le service.
L'une de ses valeurs sont les devoirs envers soi qui incluent le fait de se soigner.
Je me rends compte que d'être en bonne santé me permet de pratiquer au mieux, de pouvoir m'abandonner au Saint-Nom.
Et si déjà rien que de soigner ce corps a un impact aussi important sur la pratique, alors d'autant plus si on range son mental, on le nettoie, on abandonne ces concepts erronés, par exemple et quand on accepte de marcher sur cette voie, une des conditions est d'accepter aussi ce que dit le maître et de mettre les mots justes sur les choses justes.
Un mental qui est en mesure d'entrer dans la méditation plus facilement et de permettre à l'âme de prendre le relais et à la magie de la pratique de fonctionner. Tout est en harmonie, le corps, le mental et l'âme. Alors il faut s'occuper de ces trois composantes.
Les préconisations spirituelles que tu as mises par écrit maintenant, chacun de ses points a aussi un impact autant que celui de se soigner, j'en suis sûre !
L'autodiscipline, assumer ses devoirs envers autrui, envers soi-même…je ne les ai plus tous en tête.
Assumer ses devoirs, c'est faire les choses qu'on doit faire comme il faut et quand il faut met évidemment dans un état propice à la méditation, évite d'encombrer son esprit. Si on procrastine, qu'on fait les choses à moitié, n'importe comment ne nous met pas dans l'harmonie, tout simplement.
La tempérance et la sobriété est d'avoir une vie dans une belle harmonie, ne pas trop manger ni trop peu, ne pas s'éparpiller dans la parole mais rester maître de son mental, papoter et discuter dans tous les sens ne permet pas de garder son mental sous contrôle. Il y a un juste milieu à tout ça.
Être honnête, ne pas mentir… évidement, si on ment, on doit se souvenir de ce qu'on a dit ou pas et on crée des tensions inutiles en soi.
Faire les choses avec désintéressement… c'est même dans le non-agir quand on est pratiquant met dans une bonne posture intérieure.
S'auto-discipliner à faire ce qu'on s'est engager de faire en recevant la Révélation. Pratiquer tous les jours avec constance pour permettre justement de voir l'harmonie s'installer dans notre vie.
Chacun de ces points ont une importance capitale si on veut marcher sur cette voie et même d'une manière générale. Ce sont des préconisations qui valent pour tout le monde.
Les 3 piliers de la voie que sont le satsang, la méditation et le Service ne peuvent pas marcher aussi bien sans ces valeurs. La posture intérieure se forme à partie de cet ensemble.
Ce n'est rien de nouveau, on retrouve ses valeurs dans les livres anciens comme le Chant du Bienheureux, le Yogasutra, la Tao-Te-King et le Bhaktimàrga. C'est enseigné depuis toujours et c'est une base sur laquelle on peut fonder son existence. C'est quelque chose qu'on peut atteindre !
« Même apaisée, une grave querelle laisse une rancune. Que peut-on faire suivant les préceptes du tao ? Le Sage accepte ce qu'on lui donne et ne réclame rien
d'autre. Il honore ses engagements et n'en veut pas plus. L'homme qui ne connaît pas le tao veut s'approprier le maximum. La voie du ciel comble de biens l'homme de bien. »
(Tao-Te-King 2.79)
« Le corps de tout être subsiste grâce aux aliments dont les pluies permettent la croissance et les pluies coulent de la Grâce, la Grâce découle de la dédication, de l'Observance des hommes qui s'acquittent des devoirs qui leur sont prescrits.
Les devoirs prescrits sont donnés à travers la Connaissance et la Connaissance est directement issue de l'Un. C'est ainsi que la conscience de sa présence se trouve dans l'accomplissement de ses devoirs et l'Observance.
Celui qui n'accomplit pas son devoir et n'observe pas les prescriptions de La Voie, comme le demande la Connaissance, vit certes une faute, car il existe en vain, celui qui se complaît dans les seuls plaisirs des sens.
Cependant, pour le sage, le devoir assumé n'offre de satisfaction que s'il l'a été dans le non-agir. Celui qui a réalisé son identité spirituelle est désintéressé. Ce que l'on pense de ses actes ne lui importe pas. Ainsi, l'homme doit agir par sens du devoir, détaché du fruit de ses actes, car par l'acte libre d'attachement, il atteint l'Absolu. »
(Chant du Bienheureux 2.4)
La non-violence, la véracité, l’intégrité, la tempérance, Le désintéressement sont les devoirs Que l'on doit respecter vis-à-vis d'autrui
Les devoirs vis-à-vis de soi sont La pureté, la propreté, l'honnêteté, La sobriété, le contentement, la sérénité, La détermination, l'ardeur dans la pratique, La Connaissance venue de l'intérieur, La foi éclairée, la dévotion et la dédication
(yogasutra 2.30 et 32)
Ça me fait penser à tous ces gens qui veulent aimer le monde entier… ce n'est pas possible, il y a 7 milliards d'individus sur terre !
Mais travailler à respecter ces valeurs est du domaine du possible pour tout un chacun et ça change déjà beaucoup en permettant d'être dans une vie plus harmonieuse même sans être pratiquant de la Voie.
Alors pour nous, évidemment, c'est essentiel.
Ces préconisations sont bien ancrées dans les possibilités de chaque être humain. Quand on vit ses valeurs, on sait qu'on est juste, on sent qu'on peut aller de l'avant, qu'on approfondit sa conscience en pratiquant les 3 piliers.
Quand on est pratiquant de la Voie, cela permet de potentialiser la pratique des 3 piliers et c'est un peu ce qu'on recherche.
Je tiens à ses valeurs et je vois que mon maître les vit également, elles me soutiennent et je vois bien que c'est fondamental.
Aujourd'hui, le fait d'aller chez le médecin et de me faire soigner m'a ouvert des yeux sur ces valeurs qui ne sont pas à négliger dans notre démarche spirituelle.
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