Le bonheur de la Grâce

 

Le bonheur de la Grâce

 

 

Le bonheur de la Grâce.

 

L’un des trois piliers de l’agya, appelé le « service » est une prière au « Saint-Nom » dans l’action. Prier, c’est bien, mais j’ai du mal à comprendre ceux qui prient pour demander quelque chose, car on ne sait pas ce qui bien pour nous. Ce dont on a vraiment besoin, c'est d’être conscient du Saint-Nom et le reste vient en plus. Le Seigneur sait ce dont on a besoin.

 

« C'est pourquoi je vous dis : préoccupez-vous en premier du Royaume et tout le reste vous sera donné en plus. Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Évangile deJésus, 22-25 et Matthieu, 6:33)

 

Pratiquer

 

De notre côté, il suffit de pratiquer, d’être dans l’Observance de l’agya. De cette manière, on est en sécurité avec la Grâce. Plus on en a conscience, plus on la reconnaît facilement. C’est comme si on appuyait sur le bouton « marche ». On la voit agir dans nos vies et c’est même assez époustouflant, remarquable, bouleversant, étonnant quand on voit sa marque dans les petites et les grandes choses de nos vies.

 

Le mieux que l’on puisse faire, c'est de s’abandonner au Saint-Nom, par la pratique, en y retournant sans cesse. C’est vraiment la meilleure façon de vivre pour recevoir les bienfaits du Seigneur en continu et pas seulement par hasard. On se sent sur les rails de la Grâce et cette certitude élimine tant de pression, d’anxiété, d’inquiétude, de peur ! Quand on peut se raccrocher à l’essence de tout tant de choses vaines et inutiles disparaissent.


C’est ce qu’il y a de mieux à faire et en plus la pratique est agréable. Elle n’est pas pleine de sacrifice et de souffrance au contraire elle est joyeuse et agréable comme disait Krishna :

 

« Je peux te révéler la connaissance la plus secrète, par elle tu seras affranchi des souffrances de l'ignorance. Cette connaissance est reine parmi les connaissances, elle est le secret d'entre les secrets, la connaissance la plus pure, et parce qu'elle nous fait directement réaliser notre identité véritable, elle représente la perfection de la vie spirituelle. Elle est impérissable et d'application joyeuse. » (Le Chant de l’éveillé,8.1 ou la Bhagavad-Gîtâ, 9:1-2)

 

De belle journées

 

Quand je me lève le matin, je suis heureuse de commencer la journée par méditer, par saluer le Saint-Nom, par m’en remettre à Lui, par me prosterner devant Lui. Cette soumission me porte toute la journée. C’est un bonheur renouvelé à chaque fois que je suis consciente de Lui.

 

Ce sont les journées où j’ai pu passer le plus de temps avec Lui qui sont les plus belles de ma vie. Être le plus possible en communion avec Lui est merveilleux. Ce qu’on fait dans notre journée peut satisfaire nos besoins physiques et/ou mentaux, c’est important aussi.

 

C’est l’harmonie de tout qui fait que l’on peut être dans le bon état d’esprit pour s’abandonner au Saint-nom. Il n’y a pas seulement l’âme, il y a aussi le corps et le mental et l’ensemble doit être en synergie. Pour cela, il faut tenir compte des angas, le quatrième pilier de l'agya (la sadhana de La Voie).


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