À ceux qui ont soif



À ceux qui ont soif de l'amour de Dieu, de son regard posé sur eux.


À la lecture de la réinterprétation du Tao-Te-King (à lire ici), on voit que déjà à l’époque de Lao-Tse et ça fait un moment (500 av. J.-C.) très peu de gens avaient besoin, soif de suivre la Voie, de s’y abandonner et de s’y engager.
Mon enseignement est facile à comprendre et à pratiquer. Pourtant peu cherchent à le comprendre et à le pratiquer. Mon enseignement a de profondes racines, mes actes ont une règle ancienne161. Les hommes ne comprennent pas, c'est pourquoi ils ignorent mon enseignement162. Rares sont ceux qui m'entendent et privilégiés ceux qui me suivent. C'est pourquoi le Sage163, sous son apparence banale, cache un véritable trésor. Un trésor de jade. (chapitre 70 du Tao-Te-King)

Ce qu’il dit du monde des hommes de l’époque, c’est pareil qu’aujourd’hui : l’aveuglement, la confusion, l’illusion.
Que ce soit dans un monde tel qu’il était à l’époque ou aujourd’hui, s’il est dirigé par la confusion, il ne peut pas en sortir quelque chose de bon. Ce n’est pas grave, du moment qu’on est vivant, on arrivera de toutes manières à un moment ou à un autre à retrouver notre Père, notre Origine avec la Conscience en plus.

Tout l’univers est entre les mains de Dieu, il n’y a pas de soucis. Bien entendu, nous avons nos problèmes quotidiens mais ce n’est pas la peine de se focaliser dessus et d’en faire une montagne alors qu’il ne s’agit souvent de pas grand-chose et qu’on peut remettre à des proportions plus justes.


Quand on prend du recul et qu’on a la possibilité de rester centré comme nous le faisons par l’observance de l’Agya, on est dans l’harmonie, la Grâce et la Guidance. Les choses sont plus arrondies, plus faciles même si les soucis ne disparaissent pas complètement, ils ne prennent pas toute la place dans notre tête.


Notre existence n’est pas faite de soucis qui s’accumulent et se potentialisent nous rendant malheureux. On ne voit plus la Création, la main de Dieu dans sa vie te c’est tellement dommage.
Quand on est dans cette posture intérieure avec les yeux ouverts, c’est bien plus beau, parfait. On voit alors la Perfection suprême la tout de suite, maintenant, tous les jours, à chaque instant si on en a envie et besoin. C’est fabuleux ! Il n’y a pas de mot qui puisse dire la vie qu’on a quand on marche sur la Voie, c’est seulement quand on le fait avec constance qu’on peut s’en apercevoir.

Quand je pense à ma vie avant la Révélation, la confusion se cristallisait sur une chose ou une autre, je me souviens d’avoir été «malheureuse», je ressentais surtout une tension mentale très importante, comme un arc tendu prêt à casser à chaque instant mais qui ne cassait pas et j’avais mal.

Depuis que je marche sur la Voie, cette tension a disparu, je vis dans la paix de l’esprit, la paix intérieure et de manière durable et définitive tant que je pratique. Avec des hauts et des bas mais sur la durée, c’est la paix du mental qui n’est plus laissé à lui-même et quand il est bien cadré, on est libéré de ces crispations et de ces tensions.

Alors on est dans la Conscience du Saint-Nom et on trouve la réponse qui efface les questions. On se rend compte, que les questions sont vaines. La spiritualité est si simple et évident. On met sa vie dedans avec humilité et simplicité et alors on est au bon endroit.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie

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