La Paix intérieure protège de la souffrance
La Paix est à l'intérieur de nous et la pratique de la Voie permet d'y être à volonté quelque soient les conditions extérieures.
Aujourd'hui, ma santé va mieux et les moments qui ont été difficiles en raison à cause de ça sont passés, ils étaient semblables à des nuages gris qui finalement ont disparu et le soleil brille à nouveau.
C'est pareil pour tant de choses dans l'existence même quand on est tout au fond d'un trou très noir, et cela m'est arrivé aussi, ça passe. Quand je repense à cette période, c'est tellement loin !! C'était une autre vie, c'était pas moi !! Tout passe et pourtant quand j'étais à cet époque dans cette situation, ce n'était pas drôle du tout. J'étais bien engluée dans les soucis et les problèmes et puis ils ont passés.
Maintenant, tout va bien alors j'en profite mais je ne dirais pas que je «touche du bois» parce que je sais qu'en étant dans la pratique de la Voie ce qui me met dans la Grâce et sa Guidance, en étant dans le non-agir qui me met hors du karma sinon tout le temps au moins bien souvent, ça facilite beaucoup la vie !
D'abord on se simplifie ce qui a un effet positif sur l'existence qui devient moins compliquée. On change son regard en remettant sa Conscience au bon endroit et du coup des problèmes qui semblaient énormes reprennent une juste mesure et peuvent être réglés sans en être affecté.
On est pas affecté dans notre Paix intérieure par les événements extérieurs. Je l'ai remarqué encore ces derniers jours où ma santé ne me permettait pas de pratiquer aussi assidûment que d'habitude. Je n'étais pas très contente mais je savais que ça passerait, que je faisais ce qu'il fallait pour que ça passe (me soigner), je lâchais prise sur cet état de fait, la pratique n'était au final pas si mal que ça.
Quand on est pris dans ces problèmes, on ne voit plus que ça, on en souffre. Je me souviens de moments où j'ai bien cru devenir folle, c'était tellement lourd à porter, tellement tendu en moi et je n'avais aucune porte de sortie à l'époque, je n'avais aucun moyen de sortir, de me dégager de cette souffrance mentale et du coup les événements s'enchaînaient de manière chaotique, faisant écho à ma disharmonie intérieure. Tout semblait bloqué.
Aujourd'hui en ayant le recul et le moyen de sortir de cette tension mentale, c'est plus facile. Les problèmes peuvent toujours nous tomber dessus même si c'est beaucoup moins le cas quand on est dans l'harmonie de la Grâce, ça c'est vrai aussi !
Ma vie est plus simple et menée par l'harmonie suprême. Je vois à quel point c'est paisible et serein de sortir de ce marasme et à quel point cela me satisfait pleinement d'être dans cette Paix.
Mais c'est possible seulement parce que j'ai connu cette peine, cette souffrance que je peux comparer et me rendre compte que la Paix intérieure est bien meilleure, je l'apprécie et j'en ai besoin, j'aspire à y rester et à ne pas en sortir, ne pas m'éloigner de la Voie car je sais que tôt ou tard je retomberais sinon dans la confusion et sa souffrance, cette tension.
Quand on est dégagé, qu'on s'en est extrait, on est tout étonné de voir qu'il y a cette Paix, qu'on peut y aller quand on veut, n'importe quand, n'importe où et qu'elle est en soi. C'est juste une question de savoir où on veut placer sa Conscience, où on veut mettre son attention.
Cherchez cette paix, cette harmonie qui est en vous, cherchez-la aussi souvent que possible : elle vous protégera. Elle ne vous protégera pas contre la crue de la rivière mais contre la souffrance en excès. (extrait du satsang « la loupe de l'angoisse » écris par la maître de la Voie)
Cela me fait penser à tous ces posts que je lis sur les réseaux sociaux disant que la Paix est à l'intérieur.... ben oui, une part de Dieu est à l'intérieur… oui
Mais encore faut-il savoir où et comment y aller parce qu'il n'y a pas que ça en nous et c'est là le problème. Il faut accepter d'ouvrir les poings et de lâcher-prise de dire « je ne sais pas trouver tout seul cette Paix en moi parce que je ne sais pas où elle est ni comment faire pour aller la chercher, y être et enfin connaître le repos, la Douceur, la Paix, la Béatitude ». Quand on accepte de ne pas savoir, de ne rien savoir, que ce qu'on sait ne nous aide pas à la trouver cette paix alors on est dans la bonne posture.
Bien sûr qu'on peut connaître cette Paix parfois, de temps en temps puisqu'elle est en nous, mais avec la pratique quotidienne de la voie, on peut y être toute le temps surtout dans les moments difficiles, on peut la connaître même en travaillant, en faisant ce qu'on a à faire et pas seulement au détour d'un coucher de soleil ou d'autres choses. On peut y être à volonté et plus on y est plus on approfondit cette relation, notre plongée dans l'océan de Béatitude.
Au début, on n'y met juste le petit doigt et on l'enlève vite parce que ça fait un peu peur et puis après on y met la main et le bras et on s'habitue, on apprivoise cette Béatitude, on y va de plus en plus profondément avec soif et plaisir.
Là on commence à comprendre le sens de la vie. Au départ c'est une question d'avoir cette soif qui est plus forte que ce qu'on peut penser, croire, connaître. Si on reste attacher à ce qu'on croit être juste, on reste dedans et pourquoi pas. Mais quand la soif de cette Paix est plus forte et qu'on rencontre la Voie, on résonne à la même fréquence à l'intérieur et pour ma part, je n'ai pas eu beaucoup d'hésitation ni de doute à lâcher ce que je pouvais croire et j'ai plongé dans la pratique avec délice et ne le regrette pas du tout.
Satsang sur le même sujet écris par le maître de la Voie