La posture intérieure change tout

La pratique de la Voie donne la bonne posture intérieure, celle qui amène à la conscience de Dieu.




La posture intérieure, cet état d'esprit dans lequel on est pour pratiquer est essentielle mais elle ne s'invente pas. C'est en faisant, en pratiquant, en mettant en pratique les conseils du maître qu'on s'aperçoit petit à petit et parfois à grands coups de massue sur la tête qu'on évolue, qu'on avance, qu'on approfondit notre conscience et que cette posture intérieure vient d'elle-même. On change notre regard, notre conscience se place plus précisément au centre et à chaque fois, je me rends compte que je vois les choses différemment que ce soit l'extérieur dans la manière de voir  l'existence et les choses qui se passent autour de moi ou aussi dans la pratique quelque soit le pied de l'Agya concerné. Quand cette posture est plus précise, plus centrée alors la pratique est plus simple, plus facile, plus évidente, plus claire.

Quand je médite, je ressens, j'entends, je vois encore autrement et c'est merveilleux de découvrir sans cesse des choses fabuleuses à l'intérieur et la Béatitude de finit pas d'être différente et pourtant toujours la même, paisible, pleine d'amour, de sérénité mais chaque méditation est différente et c'est un plaisir de m'offrir simplement à elle et de la laisser faire, m'abandonner que ce soit dans le Saint-Nom, la Musique ou la Lumière, j'apprends à m'abandonner à elle plus précisément.

Je vois à quel point ce que dit mon maître est juste et je peux découvrir sans cesse quelque chose d'encore plus juste et précis dans son enseignement. Pour cela, il faut vraiment garder cette humilité dont on parle si souvent pour ne pas rester prisonnier de ce qu'on a compris ou de l'état de conscience qu'on a atteint et croire qu'on a tout compris, que tout est fait et fini qu'on a éliminé tous nos concepts, nos attachements, qu'on a nettoyé tout ce qu'il y avait à nettoyer qu'on est là comme un sou neuf et qu'il n'y a plus rien à faire. Il faut garder de l'humilité pour pouvoir tirer profit de l'enseignement....c'est jamais fini et c'est beau !

Bien sûr il y a eu des moments difficiles quand on tape dans la vase, elle vient troubler notre esprit pour un moment, le nettoyage intérieur fait parfois un peu mal mais ce sont des moments à passer et ils deviennent de moins en moins difficiles, plus rares au fil du temps et puis il y a d'autres choses qui viennent. Cette marche se fait à notre rythme à notre besoin, on ne peut pas aller plus vite. On doit être actif car on va puiser nous-même dans le Saint-Nom et c'est ce "puisage" qui nous vide. Le fait de nous remplir de Saint-Nom nous vide du reste.

C'est en allant vers Lui que tout cela se fait et se peut autrement dit : just do it, observe l'Agya ! C'est vrai tout dépend de notre engagement à le faire, de notre motivation, de notre soif, de notre dédication et éventuellement de notre dévotion. Plus on est dedans et plus on marche vite sur cette Voie, c'est normal. On n'est pas obligé, on peut s'arrêter c'est notre libre-arbitre.

Il y a toujours un petit coup de pouce de la Grâce pour nous motiver, un petit cadeau de la Grâce dans les moments difficiles car c'est toujours difficile de lâcher-prise de son passé, de ses attachements, de ses concepts, de ses idées, ses convictions, de son faux soi mais on ne va pas commencer à trier, il est plus simple de s'attacher au Saint-Nom et le reste part en lambeaux sans qu'on sache pourquoi ni comment.

On ne peut pas décider de lâcher ceci ou cela, on n'en sait rien et ça se fait «tout seul» au fil de la pratique sans avoir à en comprendre le pourquoi ni le comment. En fait, dans la pratique il ne s'agit pas de se détacher mais de s'attacher au Saint-Nom, il faut prendre les choses dans le bon ordre et ça marche. Il n'empêche que quand on est confronté et qu'on doit lâcher-prise, ça passe parfois difficilement même si on sait que c'est pour notre bien mais après quand on a fait cet «acte» qui est de se remettre dans le Saint-Nom, on a compris que c'était juste et on se sent tellement plus léger et libre.

Même si on a passé à travers des moments difficiles ou bout de l'action quand on a ouvert les poings et lâcher, on se rend bien compte que c'était juste. Et après la pratique devient plus profonde, c'est plus facile, plus intense et la relation avec la part de divin qui est en nous est plus intime.

On est dans une enveloppe de douceur, de bonheur, le sourire-intérieur est là plus souvent et plus longtemps, on voit la Grâce et la Guidance un peu partout, l'harmonie qui vient dans notre vie, on marche sur une autoroute toute tracée ! 

Quand on lâche-prise dans le Service, par la pratique du Saint-Nom dans la posture du non-agir, tout ça nous met dans la bonne posture qui nous emmène dans un flot de Saint-nom et nous transporte vers Lui.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

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