Confidences sur mon chemin spirituel

Mon chemin spirituel est la Voie et l'évolution dont je fais la confidence ici est le résultat d'une pratique constante et engagée. 




Il est mon Seigneur, mon Tout. Oui, il est mon Tout, je lui ai donné ma vie.…mais ma vie ne m’appartient pas alors qu’est ce que je fais ? Je me dévoue à Lui entièrement et je suis comblée par-dessus tout, je déborde de Saint-Nom ! C’est plus que ce qu’on peut imaginer, dire, expliquer, partager.

Les mots me semblent tellement plats, vides, peu vrais, peu proches de ce qu’il y a de vraiment essentiel en soi et qu’on peut fréquenter, qu’on peut voir, où on peut aller puiser à l’intérieur de soi sans limite.


Il n’y a pas d’autres moyens pour le connaître que d’y aller, chacun pour soi, et chacun y trouvera selon son engagement, sa conscience. Il percevra le monde subtile intérieur, un peu différemment mais au fond, l’essentiel, le fondamental est pareil pour tout le monde.

Il est le même toujours et partout, depuis toujours et pour toujours.

Mais nous le percevons différemment, nous les Marcheurs sur la Voie, nous avons ses techniques qui nous permettent de voir, d’entendre de ressentir sa manifestation en nous.
Même si c’est la même lumière, la même musique, le même feeling, sans doute que nous les percevons de manière différente. Peu importe, je le perçois aussi sinon à chaque instant, en tout cas à chaque jour, d’une autre manière parce que ma conscience évolue et que des facteurs extérieurs viennent s'y greffer aussi comme la fatigue, la maladie font que la perception de la musique, de la lumière est différente.
Mais peu importe, quand on aime, on s’en fiche un peu de voir la Lumière mieux ou moins bien, d’entendre la Musique mieux ou moins bien du moment qu’on est en sa présence. Le reste n’est pas grave.
Aimer l’aimer est ce qui compte le plus. Je suis tout amoureuse de Lui quand je suis dans la pratique. Il y a tellement de choses qui influencent alors je le fais avec la plus grande détermination possible à un moment donné.
Le désir pieu de l’ego spirituel qui n’est jamais satisfait, jamais content de vouloir y être toujours au maximum ne me mène pas au bon endroit. La culpabilité de ne pas y arriver laisse sous-entendre que je pourrais y arriver mais non, la seule chose que je peux faire est d’ouvrir les poings.
J’ai arrêté de vouloir la perfection, de culpabiliser et de douter… ces trois caractéristiques me correspondaient tellement bien ! C’est dingue quand j’ai relu ce texte sur les 7 cercles de l’âme dernièrement, j’y est vu maintenant ce que je n’avais pas vu à l’époque, ces trois caractéristiques c’est bien moi !!
Mais quand j’en ai pris conscience, le déclic s’est fait et j’ai pu lâcher-prise sur le perfectionnisme, la culpabilité et le doute sur la pratique. À chaque fois que cela me venait, je revenais plus profondément dans la pratique pour ne pas être prise dans ce filet tendu par un égo spirituel qui cherche à me séparer de Lui.
Depuis ce moment, je vois bien qu’il reste bhakti, la dévotion qui mène ma pratique.

De quatre sortes sont ceux qui servent Dieu: le malheureux, le curieux, celui qui veut s'enrichir et celui qui désire connaître l'Absolu. Supérieur à tous est le sage ayant la Connaissance*, que le service de dévotion garde dans L'Unité. Le Saint-Nom lui est très cher, comme il est très cher au Saint-Nom. (Le chant du bienheureux chap. 6 verset 12)

C’est un état que je connaissais dès que j’ai rencontré la Voie. Je suis tombée amoureuse du Saint-nom et cela a été tout au long de ces années. Je ne l’ai pas perdu en court de route mais il y a malgré tout, ces étapes à passer et c’est sans doute grâce à cette soif de Lui que j’ai eu la détermination suffisante pour marcher et ne pas arrêter dans les moments plus difficiles. Au contraire, je m’accrochais à Lui car j’avais connu ce bonheur de la dévotion.
À chaque fois que c’était possible, je retrouvais cet état puis ça disparaissait et revenait.
Petit à petit, j’ai pris du recul sur mon mental, c’est ça l’évolution qu’on fait, c’est de ne plus s’identifier au mental mais à l’âme, c’est prendre du recul et il faut du temps. Il faut laisser le temps au temps et maintenant je vois que je suis dans la bhakti « pure». C’est juste une question d’amour.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie

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