Restez unis

Il ne refuse pas, à ceux qui s'abandonnent,
Le secours de son nom et sa consolation.
Si vous le connaissez, sans arrêt il vous donne
L'oubli des vanités, de leur désolation.





Qu'est-ce que ça peut faire du bien de se donner, de tout donner, de remettre sa vie entre les mains du Saint-Nom, par l'observance de l'Agya, d'abandonner le contrôle, la maîtrise de son existence, arrêter de tout vouloir faire par soi-même. Qu'est-ce qu'on se sent libre, léger et par là-même heureux, tout simplement. On retrouve ces mêmes termes par exemple dans Arti, un chant dévotionnel ou dans le poème Le grand secret dont j'ai mis un extrait ci-dessus.

Le mien, le tien, les biens, la santé
Aux pieds de lotus de l'amour,
Donne-les aux pieds de lotus du Seigneur,
Donne-toi tout entier au Saint-Nom,
Par lui tu te retrouveras,
Uni à l'éternelle Vérité
(Arti, chant dévotionnel ancien)

Quand je me souviens de ma vie d'avant, enchaînée dans, les concepts, les doutes, les questions et surtout les peurs, ce n'était pas la joie, je préfère la vie d'aujourd'hui, évidemment car maintenant je suis libérée de tout ça. Si le prix à payer est d'observer l'Agya, si le prix de la liberté est d'ouvrir les poings, de lâcher-prise et de tout donner et bien tant mieux ! Ce sont des soucis en moins.


Rien ni personne ni Dieu ne nous oblige, c'est de notre propre volonté qu'on le fait, qu'on met un pied devant l'autre sur la Voie et qu'on lâche-prise. D'abord ce qui nous est plus facile puis à force de se rendre compte du bien qu'il y a à lâcher-prise, du bonheur, du mieux-être, de l'approfondissement de la relation qu'on a en soi avec Lui, on lâche aussi ce qui est plus difficile à lâcher. C'est en s'attachant de plus en plus à la pratique, au Saint-Nom que le reste tombe tout seul.

Parmi eux seuls ceux qui connaissent le but de la pratique sont libérés des chaînes des conséquences; ayant goûté au nectar ils atteignent les sphères suprêmes de l'éternité. Sans cette dédication à la pratique on ne peut vivre un véritable bonheur dans cette vie, en ce monde. Ces diverses ascèses sont prescrites par La Voie et conçues pour être possibles à travers toutes les actions quotidiennes, sachant cela, tu atteindras la Libération. 
(Chant du bienheureux, verset 3.10) 


Parfois ça coince un peu, mais quand on se souvient du bonheur qu'il y a dans le Saint-Nom, on y retourne avec bonheur et on lâche prise plus facilement.


Tout est là dans la pratique, revenir sans cesse dans le Saint-Nom, au centre, s'unir et ne pas se laisser encombrer par des attachements qui nous empêchent de profiter encore plus d'être avec sa Grâce et sa Guidance.


Pour qui adore le Saint-Nom, lui abandonne tous ses actes et se voue à Lui sans partage, absorbé dans le service dans l'Unité et méditant constamment sur Lui, pour celui-là il est le libérateur qui bientôt l'arrachera à l'océan des morts et des renaissances.

 (Chant du Bienheureux chap. 10.4)


C'est possible quand on lâche-prise sinon on est entraîné par nos croyances, nos pensées, nos désirs et cela ne nous mène pas dans la Paix intérieure, dans le repos qui est au centre. 

Quand on est dans cette Paix, on y trouve une satisfaction complète sans autre désir.

La satisfaction est l'insurpassable accomplissement du bonheur
 (yogasutra verset 2.42)

Et ce bonheur-là comme il est dit dans le yogasutra est en nous. Cela ne dépend que de nous et de rien d'autre.


C'est fabuleux de pouvoir être là et de laisser tourner autour ce qui change tout le temps et qui nous fait souffrir, ce qui ne nous satisfait jamais complètement. On laisse passer tout ça, on peut observer de loin. Avec la pratique, on a le recul nécessaire pour voir tout ça de loin et ne plus être happé.


La pure conscience observe comme le mental est affecté
Par l’énergie des pensées et des émotions
 (yogasutra verset 4.23)


On se rend compte aussi plus facilement qu'on est pris dans le malström de la confusion et on en ressort parce qu'on a plus envie de paix et la paix on peut la vivre en continu. Ce n'est qu'une question de soif.


Si on en a envie on peut être dedans c'est un acte qui dépend toujours de notre propre volonté. C'est ce qui est important de comprendre. 

Je vous l'annonce : restez unis en allant parmi la confusion. C'est de cette façon que vous vous placerez en vous. Ceci est la voie de la Paix, un point fixe, un centre dans le changement.
 (Évangile de Jésus 21-17 et 18)


Les gens me disent parfois que je suis sectaire parce que je ne vois que la Voie… oui bien sûr, je n'ai pas envie d'autre chose, elle me comble entièrement et parfaitement.

Mais c'est toujours à mois de décider si je veux le faire ou pas. Personne ne peut le faire à ma place, ni me l'imposer. La pratique est à l'intérieur et on ne peut pas tricher avec Dieu. On sait chacun pour soi si on est dans la pratique ou pas et on décide si on veut marcher sur cette voie et avec quelle intensité, si on veut puiser avec une petite cuillère de temps en temps ou de grandes brassées en continu. 

L'humain est libre d'aller, ou de ne pas aller, au Royaume. Cette liberté en est La Clé.
 (Bhaktimàrga verset 1-2-16)


Il s'agit de la Voie de la liberté, c'est notre liberté de décision de le faire ou pas. On nous donne les outils à la Révélation, après c'est à nous de le faire en toute liberté. Mais si on a soif de cet Amour, de cette Paix alors c'est le chemin à suivre, il englobe toute notre vie, toute notre journée et nous permet d'être rassemblé unit pour être dans l'instant où se trouve ce bonheur infini.


Le sage garde le Tao et les chercheurs viennent à lui. Il ne leur fait pas de mal ; il leur donne la véritable paix et la liberté. 
(Tao-Te-King chap. 35)
Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie
Mettre sur pause 
La solution est si simple
Choisir entre paix et confusion

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