L'Amour de Dieu

Rechercher la perfection de chaque geste, simplement pour plaire au regard de l'Un mène au bonheur de Bhakti

(Bhaktimàrga 2-3-8)



Ça fait du bien de chanter twameva (chant dévotionnel), il y a déjà quelques jours que nous n'avons pas pu le faire et ça me remet directement dans le Saint-nom, retrouve consciente de sa Paix. C'est beau, fabuleux, merveilleux de se sentir aimé par notre Père, notre Créateur, Dieu peu importe le nom qu'on lui donne parce que lorsqu'on ressent l'Amour qu'il nous porte, on s'en fiche du nom qu'on lui donne.... il n'a pas de nom.

Il est un être indéfinissable et indistinct qui existait avant le ciel et la terre. Il n'a pas de voix audible, il est immatériel ! Sa vie ne doit rien à personne, il est inchangeant. Il est en tout, constamment.
Vous pouvez le considérer comme l'origine de l'univers. Je ne sais quel nom lui donner. Pour parler de lui je l'appelle Tao. On ne peut lui trouver de nom. Invisible il est immense, immobile il se propage à l'infini, en fuyant, il revient.
Le Tao est grand. L’univers est grand. La terre est grande. L’homme est grand. Ce sont les quatre grandes puissances. L’homme se base sur la terre. La terre se base sur l’univers. L’univers se base sur le Tao. Le Tao ne se base que sur lui-même.
(Tao-Te-King chap. 25) 

On est juste émerveillé, heureux et on prend cette Amour avec soi à pleines brassées, on a envie d'être toujours dedans, dévot, on est reconnaissant et on a envie de tout lâcher pour ressentir encore et encore cet Amour. Ce regard posé sur moi est tellement intime, il me touche au fond de moi juste au bon endroit que j'en tombe à genoux.


Le Saint-Nom est le fondement de l'âme universelle*, qui est immortelle, intarissable, éternelle, et qui constitue le principe même du bonheur ultime.
(Chant du Bienheureux, verset 12.23)



Mais comme je ne peux pas être à genoux toute la journée, je transforme cela dans mes actes en les Lui dédiant, en me dévouant à Lui et en gardant ma Conscience le plus souvent possible attachée à Lui pour ressentir encore cet Amour.

Aujourd'hui, je n'ai pas envie d'utiliser le mot Paix intérieure comme je le fais souvent, parce que c'est aussi de l'Amour que je ressens, l'Amour de Dieu. J'ai envie de parler d'Amour, il y a aussi la Paix, la sérénité, la rassurance, le bonheur, la joie.... le mot Béatitude serait plus juste, mais il n'est pas très usité et souvent incompris. Alors je parle de l'Amour de Dieu.

Il m'aime, je L'aime et il aime tout le monde autant, il est là tout le temps et partout...alors ! C'est merveilleux de se sentir aimé par Dieu, ce n'est pas plus compliqué que ça, c'est une histoire d'amour.

Nous avons avec la pratique de la Voie et son Agya, les outils qu'il faut pour être connecté, en contact, ressentir, entendre, voir, avoir sa Conscience plongée dans cette Paix, connectée à Lui le plus possible. Alors du coup on se sent aimé, rassuré, au chaud, choyé, c'est merveilleux de vivre sa journée entière dans cet état de conscience et pas seulement furtivement au détour d'un moment privilégié. 

On y va volontairement et on sait où trouver cette Béatitude, cet Amour dont on a tant besoin en pratiquant les techniques adéquates. Mais c'est une pratique quotidienne et assidue parce que on peut pas dire "tiens aujourd'hui, je plonge au fin fond de la Béatitude parce que j'ai un moment et rien d'autres à faire" et on y revient seulement 2 mois plus tard. 

Pour connaître son Amour intimement, intensément, pour approfondir cette relation avec Lui, il faut une pratique régulière, constante. Cela demande de le faire encore et encore, de remettre l'ouvrage sur le métier sinon on est repris par la confusion et après c'est plus difficile de revenir au centre.

L'Observance assidue et enthousiaste
Donne de solides fondations au contrôle du mental
(Yogasutra chap. 1.14) 

C'est une démarche active, on n'est pas par défaut dans cet état de Conscience où on peut ressentir cet Amour si fort. Il faut le vouloir, c'est notre libre-arbitre. Lui, il est là tout le temps, mais nous ? 

Sur la Voie, on a les moyens, d'y aller, on sait comment, où et quoi trouver....c'est une connaissance et pas une croyance. Pour cela, la bonne posture intérieure est indispensable. Il s'agit de lâcher-prise, on ne peut pas y aller avec une charrette pleine de concepts, pleine de vanité, pleine de soi. Il faut lâcher tout ça pour être comme un petit enfant. C'est exactement ça, comme un enfant émerveillé devant un magnifique cadeau !

Je vous le dis en vérité,
quiconque ne sera pas comme un petit enfant
ne connaîtra pas le Royaume.
(Evangile de Jésus, chap.  11.12)

Il nous aime quoiqu'il en soit, toujours, mais la bonne posture et les techniques permettent de s'en rendre compte. De me rendre compte que Dieu m'aime d'un Amour parfait.

Textes inspirés écrits par le maître de la Voie





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