Le silence intérieur


N'ayez pas peur de la solitude, n'ayez pas peur du silence, vous y trouverez le Saint-Nom, la Conscience du Saint-Nom et la Musique. Dans le plus parfait silence la Musique s'entend. Je le vis à chaque fois. (Sri Hans Yoganand Ji)




Il y a un grand silence en soi quand on n'écoute plus ses pensées et que notre tête se calme. Quand on connaît la technique de méditation de la Voie appelée "du Saint-Nom", c'est plus facile de calmer ses pensées et de trouver ce silence.

Là, dans ce silence, on peut entendre des sons harmonieux, d'une douceur incroyable. J'aime être dans cet endroit parce qu'il est paisible, je peux vraiment m'y reposer.

D'être tout le temps dans les choses extérieures, à voir, à regarder, à penser, à imaginer, à croire, c'est fatigant à la longue. J'aime retrouver le silence, à l'extérieur c'est déjà pas mal mais quand je peux me rendre dans cet endroit ou plutôt être dans cet état de conscience où règne le silence parce qu'il n'y a même plus de pensée, alors là c'est parfait.

Quand le mental est à l'abri des pensées, des souvenirs Et qu'il n'a plus conscience de lui-même, il y a béatitude.
(Yogasutra chap.  1.43)


C'est là que je peux vraiment juste être. Quand on pense, on n'est plus.


Si on veut juste "être" alors c'est loin des pensées. Les pensées nous tirent hors de l'instant d'un côté ou d'un autre entre l'avenir ou le passé. Les pensées nous sortent de cet endroit silencieux puisqu'il est silencieux de pensée.

Une chose est l'être, l'autre le non-être et ces deux choses, le non-être et l'être, s'ils ont des noms différents, ont la même origine. Le non-être est le Tao, l'être est ce qu'il a créé par sa vertu, qui est son énergie. C'est ainsi que le non-être habite l'être. On dit ces deux choses profondes et elles le sont. C'est dans cette profondeur qu'est la porte de l'Unité, quand le Un et le multiple se confondent.
(Tao-Te-King chap. 1.1) 


Là, je peux être non seulement au repos mais aussi à la source je peux me "resourcer" comme on dit souvent. Je peux me remplir de cette Paix qui est dans ce silence et en garder un peu comme une batterie électrique et quand je me tourne vers mes activités quotidiennes, j'en ai encore un peu avec moi et comme j'y reste connectée autant que possible grâce à un des piliers de la Voie, je peux encore bénéficier de cette Paix, de cette union avec le Tout qui y réside tout au long de la journée.


Supérieure aux connaissances est la méditation, et supérieure à la méditation est le Service, car ce renoncement aux fruits de ses actes peut conférer, pour le mental toute paix. 
(chant du Bienheureux, chap. 10.10)


De vivre ainsi me permet d'être beaucoup moins impliquée dans les choses, d'être moins affectée, d'être moins soumise à ce qui tourne autour, à mes émotions, mes impressions, mes sentiments, et mes pensées.


Je peux avoir un recul suffisant et me rendre compte qu'il s'agit d'un brouhaha très peu agréable et dans lequel je n'ai pas envie d'être happée et emportée parce que si j'y mets le petit doigt, c'est le bras tout entier qui sera pris. Cela ne m'apportera que de la souffrance au final, de la confusion et loin de la Paix intérieure que je trouve dans le silence.


C'est tellement important pour moi d'être dans cette Paix, que je tiens à faire ce qu'il faut pour ne pas être prise dans  le malström des pensées.


Ce recul est important dans ma vie de premie. Je remarque après quelques années de pratique qu'il est possible d'être en dehors, à côté de ce brouhaha et de voir tout cela de loin.



Bien sûr, que je me fais prendre parfois ! Mais dès que je reviens au centre, je retrouve le sourire-intérieur, la Paix et la Perfection. Ce recul, ce discernement est aussi important pour marcher plus droit sur la Voie et dans l'existence.

Textes inspirés écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand Ji



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