Le plus beau jour de ma vie

Quand un chercheur trouve, il est bouleversé par la Grâce
(Bhaktimàrga 1-3-22)




On dit souvent que le plus beau jour de sa vie est le mariage… pour ma part c'était le jour de la Révélation, passage obligé pour pouvoir pratiquer la Voie, parce que j'ai vu, j'ai entendu et j'ai ressenti et goûter plus tard, l'essentiel et cet Amour du Saint-Nom est présent 24/24 sinon je ne serais pas là. Je peux aller puiser à cet Amour quand j'en ai envie et c'est de plus en plus souvent et profondément. Ça ne dépend que de moi, de ma soif de mon besoin. Alors je pratique la Voie : ces 3 piliers et l'agya.

Ce jour à transformer ma vie et je me rends compte depuis le temps que la transformation qui s'est produite en moi est autre chose que ce qu'on peut penser ou croire.

Ça se fait à notre insu et finalement, un jour on se retourne et on voit le chemin parcouru. J'ai été tout étonnée et j'ai constaté que je marchais sur une voie vraie parce que ce qui se passe à l'intérieur de moi, ça ne peut venir que de cette Vérité qui est là et que je fréquente par la pratique des 3 piliers de la voie avec constance et assiduité


Le mot-maître de la pratique est la constance. Pratiquer tous les jours sans s'occuper si ça porte des fruits, si on est content ou pas, sans se prendre la tête simplement parce qu'on s'est engagé à le faire à la Révélation et qu'on a soif.

À qui marche sur La Voie, aucun effort n’est vain, nul bienfait acquis n’est jamais perdu ; le moindre pas le libère de la plus redoutable crainte. Qui marche sur La Voie, résolu dans son effort, poursuit un unique but, rester dans l'harmonie, par contre, la compréhension de celui à qui manque cette constance se perd en maints sentiers obliques.





Il se passe des choses profondes qui transforment radicalement et c'est là qu'on récolte les fameux fruits du bon arbre. On voit qu'on marche sur les rails de la Grâce, de la Guidance. On voit l'existence de manière plus objective et on se rend compte qu'il y a tant de voiles qui nous gênaient et qu'ils tombent et que la vieille personne finit par ne plus être aussi imposante. Petit-à-petit c'est le Saint-Nom qui prend toute la place et c'est merveilleux d'être entre les mains de Dieu et son regard posé sur nous autant qu'on en a envie.

On a toujours le libre-arbitre, si on n'en veut pas, on n'en a pas de son Amour. Si on ne veut pas de son regard, on ne le verra pas même s'il est quand même là. Le Saint-Nom ne va pas nous obligé à l'aimer !

Parfois, on n'a pas envie du libre-arbitre parce qu'on aimerait être toujours en Lui mais on n'y arrive pas…ce sont les hauts et les bas de la pratique. 

Dans l'ensemble au fil du temps, c'est la moyenne qui compte et on voit bien qu'on est satisfait, heureux. Que les peurs, les inquiétudes ont disparues. Les problèmes de l'existence sont toujours là mais ils prennent une grandeur réel et on les résout les uns après les autres avec l'aide de la Grâce. On est de plus en plus dans une harmonie inimaginable. Ça vaut le coup !


La Grâce, la Guidance, le bonheur de l'âme, la connexion à ce Saint-Nom, voir la Lumière intérieur, entendre les sons divins… franchement il y a peu de gens dans le monde qui peuvent dire ça ! 


Il faut bien se rendre compte de se diamant dont on peut être conscient. C'est la pratique des 3 piliers et de l'agya qui fait qu'on peut avancer, approfondir notre conscience de Lui, notre relation à Lui, notre bonheur de Lui.


La constance dans la pratique est quelque chose qu'on peut faire. C'est important.


La Béatitude est infinie alors il n'y a pas de risque de s'ennuyer, je ne me lasse jamais de la béatitude, c'est toujours neuf. Je m'y sens pleine et comblée quand je suis dans cette conscience de la béatitude. C'est parfait et j'aime y être. Je fais le plus possible pour y être souvent. 


Je sais par expérience que les nuages passent et que le bonheur de me retrouver dans ses bras et ce qui me pousse, me tire et me permet de marcher sur la voie. 


Quand on a cette troisième dimensions qui vient s'ajouter, on est complet et on comprend alors le sens de la vie et c'est déjà pas mal !!

On ne peut voir les limites d'un espace trop grand. Le trop grand vase est impossible à modeler. La musique céleste est au-delà des sons. Le Tao est caché. Il n'a pas de nom Il est et il n'est pas. Mais c'est lui qui maintient le monde. Il en est le sens. 




Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie


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