jeudi 19 juillet 2018

Un monde subtile



Je me rends bien compte quand je médite formellement avec les techniques propres à la Voie qu'au fond il n'y a pas de différence entre le dedans et le dehors, qu'il s'agit d'un même continuum. C'est pour cette raison que la vie entière est spirituelle et pas seulement à des moments précis.

C'est aussi pour cette raison que les trois pieds de la Voie s'imbriquent les uns dans les autres aussi parfaitement, la posture intérieure «se travaille» pendant la journée lors du Service et s'applique le soir en méditation formelle, on ne peut pas faire abstraction d'un des trois pieds sans que le reste ne commence à vaciller.

Sur la voie, nous savons utiliser nos sens pour voir, entendre, écouter, ressentir, goûter à ce monde subtile. Ces mêmes sens que nous utilisons pour appréhender le monde, servent aussi à appréhender ce monde si subtile qu'il faut savoir comment faire.

C'est ce monde subtile, cette force infinie qui régit le monde, c'est elle qui nous maintient en vie, qui nous l'a donnée et qui nous fait vivre. Nous n'y pouvons rien. C'est ainsi tout est parfait.

Ce monde subtile est parfait, harmonieux, lumineux plein de Paix, d'amour, de bienveillance, de satisfaction. Je le sais parce que je le fréquente tous les jours, c'est devenu mon mode de vie.

J'utilise mes sens pour le dedans et pour le dehors et je prends de plus en plus conscience de ce continuum dans lequel je baigne constamment.

C'est merveilleux de réaliser à quel point tout est simple, le sens de la vie et la communion avec cette force bienveillante que j'appelle le Saint-Nom.

À force de plonger ma conscience en Lui par la pratique de la Voie, je finis par devenir simple et à m'accorder à Lui, à m'unir à Lui plus souvent et plus profondément.

Nous sommes notre âme, cette conscience qui vient habiter notre corps avec ses sens et qui ne peut se contenter seulement de l'extérieur sous peine de souffrir. Dès que je suis en contact avec ce monde subtile, alors je suis entière, pleine, sans autre désir que d'y rester autant que possible. 


Autres textes inspirés sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji
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dimanche 15 juillet 2018

Confiance et lâcher-prise




On peut, on doit avoir confiance dans le Saint-Nom, c'est la base. Pourtant ce n'est pas si évident de lâcher-prise et d'arrêter de vouloir contrôler sa vie, sa pratique, sa méditation, les autres, les événements, le monde… 

C'est l'habitude que j'avais avant de recevoir la Révélation et de marcher sur la Voie mais cela ne s'est pas arrêté du jour au lendemain, évidemment, c'est petit-à-petit que je me suis laissée aller au Saint-Nom, à Lui faire plus confiance, à Lui laisser les rênes de ma vie. J'avais des preuves jour après jour de sa présence, de sa Grâce.

J'avais de plus en plus d'intimité avec Lui et la confiance s'est installée au fur et à mesure des années qui passent. Aujourd'hui, je me rends compte que je peux avoir encore plus confiance. Je sais que plus je lui fais confiance mieux c'est. 

Lâcher cette habitude que j'ai de vouloir garder une certaine maîtrise, un contrôle, mon quant-à-soi, garder un peu de moi et y mettre une petite touche personnelle dans cette histoire est une touche de trop qui dénature la perfection. C'est comme ce petit point noire au milieu d'une page blanche, il dérange même minuscule.

La Perfection de Dieu par définition est parfaite, elle ne demande aucune retouche, aucun ajout, rien… 

Quand on est pratiquant de cette voie, on s'efface du mieux qu'on peut pour prendre le moins de place possible et voir cette Perfection.

Le Saint-Nom est toujours là, il n'y en a pas plus parce qu'on est pratiquant, initié à la Voie, mais on fait de la place pour mieux l'entendre, le voir et le ressentir. On prend de plus en plus conscience de cette présence qui est là tout le temps, de cette Perfection. Ce qui est fabuleux est de percevoir cette continuité, ce bain dans lequel je baigne que je le veuille où non, que j'y croie ou pas, quels que soient mes états d'âme, mon état d'esprit, ma personnalité, qu'importe, nous baignons tous dedans et la pratique de la voie me permet de m'en rendre compte plus précisément, de manière plus évidente, plus souvent et plus profondément.

Ça m'émerveille mais surtout, je vois bien que je ne suis pas grand chose, que je suis sa créature et que je dois ouvrir les poings, le laisser faire. Ce lâcher-prise demande d'ouvrir les poings, ce n'est pas automatique, ce n'est pas notre état par défaut, il faut le faire, se tourner vers lui de notre propre volonté. 

Quand on pratique les 3 piliers, on se simplifie et cela nous met en accord avec la simplicité du Saint-Nom. On peut s'unir plus facilement à lui.

Cette communion possible avec cette force de vie qui nous garde dans cette existence nous satisfait, nous remplit complètement, donne un sens à notre vie et nous comble. Il n'y a plus de trou qui nous fait souffrir. Le Saint-Nom est une gomme qui nous permet d'éliminer tant de souffrance vaine. Le moyen est l'observance des 3 piliers avec l'enseignement du maître. 


Il faut aussi avoir confiance dans le guide, elle s'approfondit au fil des ans. C'est une pratique qui n'a pas de fin, elle est devenue ma vie.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie



jeudi 12 juillet 2018

C'est si simple




C'est tellement simple qu'il n'y a rien à comprendre et pourtant j'ai dû comprendre tant de choses pour arriver à comprendre qu'il n'y a rien à comprendre.

Je médite avec une facilité déconcertante. Je suis en dehors de mon mental qui peut bien papoter autant qu'il veut ! Peu m'importe. Je suis à l'affût de Sa Présence et me sens assise au milieu de l'infini me rendant compte que je suis toujours au milieu de l'infini, qu'il n'y a pas de différence entre dedans et dehors. 

Je n'étais pas très à mon affaire quand j'ai commencé à méditer et je me disais déjà que je n'allais pas y arriver….j'ai coupé court car, oui, je peux au moins pour un instant posé ma conscience en Lui, faire la technique du Saint-Nom au moins un instant, une fois et cela a suffit pour qu'Il m'emporte….j'étais en quelques secondes dans le plus parfait silence sans aucun désir même pas de "plus" ou de "mieux", j'étais satisfaite, pleine, au repos et j'en ai profité. 

Je suis émerveillée de cette simplicité comme tu le disais, José, dans ton dernier satsang. La simplicité, c'est tout.

Pourtant, je ne me croyais pas si compliquée mais plus j'avance sur cette Voie plus je me rends compte qu'il y a encore de la marge dans la simplification. Je veux toujours en mettre du mien dans la pratique en particulier dans la méditation formelle mais c'est une erreur. Si je veux m'effacer pour laisser passer la Grâce, je dois arrêter de vouloir contrôler, de désirer et simplement m'abandonner à Lui comme un enfant simplement.

Merci de m'avoir amenée jusque là par ta guidance, ton enseignement sans toi, ce n'est pas possible.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie