Confiance et lâcher-prise
On peut, on doit avoir confiance dans le Saint-Nom, c'est la base. Pourtant ce n'est pas si évident de lâcher-prise et d'arrêter de vouloir contrôler sa vie, sa pratique, sa méditation, les autres, les événements, le monde…
C'est l'habitude que j'avais avant de recevoir la Révélation et de marcher sur la Voie mais cela ne s'est pas arrêté du jour au lendemain, évidemment, c'est petit-à-petit que je me suis laissée aller au Saint-Nom, à Lui faire plus confiance, à Lui laisser les rênes de ma vie. J'avais des preuves jour après jour de sa présence, de sa Grâce.
J'avais de plus en plus d'intimité avec Lui et la confiance s'est installée au fur et à mesure des années qui passent. Aujourd'hui, je me rends compte que je peux avoir encore plus confiance. Je sais que plus je lui fais confiance mieux c'est.
Lâcher cette habitude que j'ai de vouloir garder une certaine maîtrise, un contrôle, mon quant-à-soi, garder un peu de moi et y mettre une petite touche personnelle dans cette histoire est une touche de trop qui dénature la perfection. C'est comme ce petit point noire au milieu d'une page blanche, il dérange même minuscule.
La Perfection de Dieu par définition est parfaite, elle ne demande aucune retouche, aucun ajout, rien…
Quand on est pratiquant de cette voie, on s'efface du mieux qu'on peut pour prendre le moins de place possible et voir cette Perfection.
Le Saint-Nom est toujours là, il n'y en a pas plus parce qu'on est pratiquant, initié à la Voie, mais on fait de la place pour mieux l'entendre, le voir et le ressentir. On prend de plus en plus conscience de cette présence qui est là tout le temps, de cette Perfection. Ce qui est fabuleux est de percevoir cette continuité, ce bain dans lequel je baigne que je le veuille où non, que j'y croie ou pas, quels que soient mes états d'âme, mon état d'esprit, ma personnalité, qu'importe, nous baignons tous dedans et la pratique de la voie me permet de m'en rendre compte plus précisément, de manière plus évidente, plus souvent et plus profondément.
Ça m'émerveille mais surtout, je vois bien que je ne suis pas grand chose, que je suis sa créature et que je dois ouvrir les poings, le laisser faire. Ce lâcher-prise demande d'ouvrir les poings, ce n'est pas automatique, ce n'est pas notre état par défaut, il faut le faire, se tourner vers lui de notre propre volonté.
Quand on pratique les 3 piliers, on se simplifie et cela nous met en accord avec la simplicité du Saint-Nom. On peut s'unir plus facilement à lui.
Cette communion possible avec cette force de vie qui nous garde dans cette existence nous satisfait, nous remplit complètement, donne un sens à notre vie et nous comble. Il n'y a plus de trou qui nous fait souffrir. Le Saint-Nom est une gomme qui nous permet d'éliminer tant de souffrance vaine. Le moyen est l'observance des 3 piliers avec l'enseignement du maître.
Il faut aussi avoir confiance dans le guide, elle s'approfondit au fil des ans. C'est une pratique qui n'a pas de fin, elle est devenue ma vie.
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