Le jour et la nuit



J'aime me retrouver dans la douceur du Saint-Nom, dans cette Paix, cette sérénité. C'est un endroit-état que j'affectionne et où je peux être à volonté. En partant de là je peux faire ce que j'ai à faire et quand je suis vraiment dans le truc, je vois bien que ce que je fais passe au second plan. L'important est de quel point on part pour agir et quand je suis dans la conscience du Saint-Nom, tout ce que je fais à une autre couleur, une autre densité, c'est autre chose pourtant, quand je suis par exemple en train de travailler sur mon ordinateur si je suis dans mon mental, pas forcément à psychoter, mais dans le mental, je suis plus vite fatiguée, je suis «chargée» et je me sens au bout d'une journée à plat, j'ai l'impression d'avoir perdu ma journée, d'avoir perdu mon temps, c'était une journée inutile. 

Au contraire quand je suis dans la conscience du Saint-Nom, je pars du bon endroit et je peux faire exactement la même chose, travailler à mon ordinateur et pourtant quand j'arrive au bout de la journée, je suis pleine, pleine de cette douceur, de cette paix même s'il y a eu des difficultés, des tensions dans la journée à cause de circonstances extérieures. À la fin de la journée, je me sens accomplie, heureuse tout simplement d'être sous le regard de mon père et ce n'était pas une journée inutile, vide. 

C'est ce qui fait toute la différence. Les jours où je ne suis pas autant dans la conscience du Saint-Nom, je me sens vide quand j'arrive au bout de la journée. Le soir, je me dis «tu n'étais pas dans le flot aujourd'hui et je sens que je suis passée à côté de l'essentiel. Mais les jours dans la conscience, je vois bien que je suis dans quelque chose qui va au-delà et qui englobe toute mon existence et m'emmène je ne sais où mais c'est chez moi. Je sais que c'est bien et pour mon bonheur. 

C'est une dimension de plus que j'ai dans ma vie même si je fais exactement la même chose dans mes actes. Il y a une couleur, une densité différente simplement parce que je suis dans la bonne posture intérieure et en ayant la conscience au bon endroit. Ce n'est pas une question de ce que je fais mais le point de départ où je suis quand je fais les choses.

C'est en pratiquant les 3 piliers qu'on peut s'en rendre compte et qu'on peut prendre du recul sur notre mental et notre vanité. On voit alors l'effet que cette conscience a sur nos actes et nos paroles. C'est complètement différent, le jour et la nuit.

Je préfère de beaucoup le jour à la nuit et le Saint-Nom à la confusion. Cette force du Saint-Nom qui me porte dans ces journée où je suis particulièrement attentive à lui est fabuleuse. Je n'ai pas envie d'en sortir, c'est là que je suis le mieux et je sais que c'est en observant les 3 piliers de la Voie que je peux avoir cette conscience. 

C'est merveilleux de pouvoir le faire, être dans le jour plutôt que dans le nuit et ça n'a aucun prix. Le prix est notre vanité, accepter de lâcher-prise et pratiquer la technique du Saint-Nom, elle est fondamentale, essentielle et révélée sur la Voie. Elle ne s'apprend pas dans un livre et elle apparaît évidente quand on la connaît mais encore faut-il la pratiquer car il y a quelque chose en nous qui n'aime pas ça. Tout dépend alors de notre soif et je sais plus je suis dans cette Paix, plus je la fréquente plus n'en ai besoin et plus j'y suis.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji



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