Le subtil devient évident



(Avant de donner satsang, nous chantons un chant dévotionnel «Twamewa» qui commence par ces paroles)

Tu es mon tout, mon Seigneur mon tout… on a tout dit et voilà.

Plus je suis consciente de Lui, plus il prend de place en moi et dans mon existence, plus je me rends compte qu'il est tout-puissant, qu'il est tout. Il est dedans et dehors, dans le petit et dans le grand.

 Infiniment grand et petit, il y a de L'Un en tout 
(Bhaktimàrga 1-1-2)

Pourtant je ne comprends pas grand-chose à Dieu mais c'est vrai qu'il est mon doudou, mon père, ma mère, mon frère, mon ami. C'est une relation différente à chaque fois, on n'a pas la même relation avec son père, sa mère, son frère… la relation est différente, l'amitié, l'amour est différent et c'est ce que je retrouve dans le Saint-Nom qui est tout à la fois. Cette relation intime que j'ai avec lui est encore autre chose, plus subtile et encore plus grande, plus globale. Cette «connexion», cette conscience ne s'explique pas et peu importe d'ailleurs car elle doit se vivre en premier. On ne peut comprendre intellectuellement ce qu'est la relation intime au Saint-Nom. 

Si on veut d'abord essayer de comprendre en premier sur la Voie, on est mal parti, on pratique d'abord, on se met dans l'observance des 3 piliers et petit à petit, on réalise, on comprend et on est tout étonné de voir des «évidences» remonter à la surface de la conscience. Mais ces évidences, on le remarque après coup, n'étaient finalement pas si évidentes que ça, elles n'étaient pas le fruit d'une compréhension profonde de l'âme.

On continue la pratique sans s'attacher à ses compréhensions, elles ne sont pas définitives, chaque jour, chaque instant a une nouvelle réalisation.

Si on a besoin de quelque chose, on va le chercher dans le Cloud, on est un pion relié au tout et on ne peut que s'abreuver directement à Lui. Juste chercher à être conscient de cette plénitude.

Il est ce qui devrait venir en premier et au second plan, on met le reste de notre existence. 

Le Christ a dit Ne te soucie pas d'abord des vêtements que tu porteras Ni de ce que tu mangeras Soucie-toi en premier de L'Un et de Son Royaume

(Bhaktimàrga 2-3-14)


Le premier plan, c'est d'être conscient de Lui et en étant conscient de Lui, je me suis aperçue que beaucoup de choses ont disparus parce qu'inutiles et d'autres choses se sont mieux emboîtées comme les pièces d'un puzzle qui finalement forment une image claire. Tous ces petits morceaux éparses sont venus petit à petit à force de pratique se mettre ensemble au bon endroit pour former une image claire et me permettre d'avoir une vie beaucoup plus simple déjà, plus évidente tout simplement et c'est déjà beaucoup !! Quand on est moins influencé par des idées préconçues, des opinions auxquelles on tient absolument, des traumatismes du passé, des croyances et bien, on se sent beaucoup mieux, bien plus léger.


On est débarrassé de la poussière accumulée au fil des ans, on se retrouve un peu tout nu et c'est de cette manière qu'on est le mieux à même d'être conscient de ce qui est sous-jacent et semble si ténu. Mais quand on en a conscience, on s'aperçoit que c'est l'illusion qui est ténue, qui disparait vite quand on n'y prête plus attention. Quand on se plonge dans la Vérité universelle, dans le Saint-Nom, on voit que c'est vrai, durable, solide et que c'est tout ce qu'on croyait, pensait qui n'est que du vent, rien. Le subtil devient évident.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hang Yoganand ji







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