La Musique intérieure




(On entend jouer du piano au loin)

Cette musique qu'on entend juste un peu au loin me fait évidemment penser à la Musique intérieure qu'on entend seulement si on y prête attention, si on est attentif à elle et qu'on sait comment faire.

Il faut surtout tourner le dos au brouhaha qu'on a dans nos têtes et bien sûr se fermer aux bruits extérieurs. C'est en se focalisant sur cette musique qui peut être très faible, c'est en l'écoutant qu'elle devient plus forte. C'est n'est pas en bataillant qu'elle devient plus forte bien au contraire, il suffit de l'écouter dans la bonne posture intérieure, de la bonne manière et on l'entend. Alors elle nous embrasse, elle nous prend et nous donne plein de douceur. C'est merveilleux d'entendre cette musique, ces sons harmonieux résonner parfois fortement comme dans une cathédrale et c'est à l'intérieur de moi ! C'est incroyable ! Et elle n'est pas là seulement quand je l'écoute mais elle se joue tout le temps en moi, c'est comme pour la Lumière elle est toujours là et pas seulement quand je la regarde ou que je me mets en méditation comme si j'appuyais sur un bouton « là » « pas là », non, elle est là tout le temps.

Le Saint-Nom est toujours là, que j'en soit consciente ou pas et heureusement ? C'est rassurant aussi.

Je me rends compte que cela ne dépend que de moi si je me tourne vers lui ou pas,  je n'ai pas besoin de le fabriquer, il est là. C'est une question d'observance, de pratique, de posture intérieure et d'autres facteurs comme la santé, la fatigue. Ce qu'on peut faire, c'est faire au mieux et chaque jour est différent, chaque jour a sa météo, ses événements, ses circonstances, ses facteurs qui font qu'on est plus ou moins attentif, plus ou moins dedans.

Quand je peux être plus dedans, et bien j'en profite à fond, c'est tout et quand ça va moins bien, je fais le gros dos et j'attends que ça passe parce que ça passe toujours. Quand on reste dans l'observance des 3 piliers : le service, le satsang et la méditation régulièrement et du mieux qu'on peut, alors les nuages passent.

Ce n'est pas la peine de se prendre la tête. On prend conseil auprès du guide de la Voie pour rester le plus droit possible dans cette pratique et en tirer le plus de bénéfices possible, plus de conscience possible alors il y a plus de communion avec le Saint-Nom… et plus c'est merveilleux !

Ce que je vis est personnel, chaque pratiquant a autrement conscience du Saint-Nom et de la Béatitude… elle est infinie alors il y a une infinité de manières de la percevoir et même pour moi, elle est différente à chaque instant même si elle est toujours la même… c'est toujours neuf.

Ce n'est certainement pas évident à comprendre pour quelqu'un d'extérieur mais qu'importe de comprendre ce qu'est la pratique de l'intérieur, ce qu'on peut y vivre, de comprendre ce qu'on peut en retirer parce que la seule chose qui compte est de le faire, de s'y mettre, de recevoir la Révélation et de pratiquer ensuite les 3 piliers alors seulement on peut comprendre ce que cette Voie est et apporte, il n'y a plus de concepts, d'idées préconçues, d'a priori.

On peut alors comprendre ce qui est dit dans les satsangs, c'est en pratiquant qu'on peut retirer la substantifique moëlle de cette pratique ce n'est pas en restant à l'extérieur et en essayant de comprendre que notre soif pourra être étanchée.

On ne peut pas comprendre de quoi il s'agit en ayant des idées préconçues, des a priori, des cases remplies et en essayant d'avoir une compréhension mentale de la voie, ce n'est pas possible, ça doit venir de l'âme.

C'est quand il y a cette résonnance à l'intérieur plus forte que tout que ça marche et quand on commence à pratiquer avec assiduité, constance au fil du temps, on se sent à la bonne place à faire la bonne chose et cette bonne chose est de plonger sa conscience dedans du matin au soir grâce la pratique des 3 piliers.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :































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