samedi 30 mars 2019

Le Saint-Nom, c'est la vie





Le Saint-Nom est subtil, tout-puissant et présent tout le temps et partout. Mais en fait, il n'est pas si subtil que ça… quand on lui tourne le dos complètement, non seulement on ne le voit pas, on ne le ressent pas du tout, on ne peut même pas imaginer qu'il existe. Et puis au fil des incarnations, au fil du temps, on finit par se tourner de plus en plus vers lui. On n'est plus à 180° mais on se rapproche des 90° de l'angle droit, et on remarque déjà beaucoup plus sa présence et quand on dépasse les 90°, il prend de plus en plus de place dans notre vie, dans notre intérieur, dans notre conscience. il n'est plus subtile du tout à ce moment-là. Il est concret, il est évident, dense. On le ressent, on l'entend, on le voit intimement, dans sa chair et il devient une présence forte, de plus en plus forte dans les faits. Ce n'est plus un concept, une idée, une croyance. Il est à ce moment-là, une connaissance, La connaissance. Il est alors facile de le ressentir, de ressentir son Amour, ce sourire-intérieur, son regard posé sur nous. Tout cela devient facile, simple. Il est évident qu'on veut rester conscient de Lui et ne pas retomber en dessous des 90° mais rester au-dessus pour rester dans cette bulle de bonheur et par la pratique être dans la Grâce et sa guidance.

C'est merveilleux de passer au-delà de l'angle droit, des 90° et d'être enfin là où on sait qu'il faut être. On sait qu'on est au bon endroit, il n'y a plus de spéculation, de supposition, de recherche, de doute, d'échafaudage concernant sa présence, d'idée préconçue. Au 90°, on a reçu la Révélation, et là on sait. C'est une connaissance non-apprise.

On marche main dans la main, en conscience de Lui. Il était déjà là même quand on lui tournait complètement le dos, le soleil ne disparaît pas pendant la nuit…ni derrière les nuages. Le Sain-Nom, c'est pareil, il est toujours là. Aussi quand on a reçu la Révélation et qu'on a peur de ne pas le retrouver… mais avec un peu de pratique, on se détend et on sait qu'on peut retourner dans cet océan de paix quand on veut, autant qu'on veut en quantité et en temps.

Plus on le fait, plus on en a besoin et plus on se plonge et baigne dedans. C'est merveilleux de vivre son existence avec lui et pas contre Lui, avec la Grâce et pas à contre-courant. On est comme sur des rails dans le courant de la rivière et on se laisse porter. C'est fabuleux de voir sa vie devenir beaucoup plus simple et bien plus agréable à vivre. Plein de choses qui me faisaient souffrir ont disparu.

Cela me fait penser à un poste sur FB que j'ai vu cet après-midi disant que la vie change tout le temps. Non la vie ne change pas, c'est le Saint-Nom et il ne change pas. L'existence, oui, il y a les hauts et les bas, les bonheurs et les malheurs, rien n'est stable, tout bouge. 

Rien n'est stable dans l'existence mais la vie, elle est toujours stable et c'est bien ça le truc. C'est de s'accrocher à cette stabilité, de la prendre à pleins bras et de ne plus la lâcher. Ça veut dire de rester conscient. Sur la Voie, on a les outils et les moyens de s'accrocher à cette vie et de ne pas la perdre, de la garder à chaque instant, de s'y attacher autant que possible. De ce fait, on reste dans l'instant, dans la stabilité, la Grâce, l'harmonie, la perfection, la beauté.

Ce n'est pas très compliqué. Il y a des gens qui se compliquent la vie spirituelle à un point, c'est fou ! Pourtant c'est si simple. Il y a le Saint-Nom partout et il s'agit de s'en rendre compte. La Voie donne les moyens de s'en rendre compte, à l'intérieur d'abord, c'est plus facile, plus simple, plus beau aussi…. entendre sa Musique, voir sa Lumière franchement ce n'est pas rien.

De pratiquer ces trois piliers, c'est génial, de vivre avec cette dimension supplémentaire, la conscience qui s'ouvre enfin, qui regarde, qui voit, qui entend en étant dans le bon axe. C'est tout autre chose que quand est dans le brouillard parce qu'on est plein de peurs, de pensées, d'émotions, de croyances, de concepts. On est en plein dans notre mental qui fait ce qu'il veut et c'est difficile, pénible, tendu. Quand on arrive à s'en sortir, à s'en extraire, on voit alors que c'est bien plus reposant ! On est soulagé, on est arrivé dans un endroit-état qui est le bon, tout simplement. On le sait quand on y est.

C'est un bonheur de continuer pour vraiment s'en extraire le plus possible, avoir du recul sur son mental, de le garder sous contrôle pour l'utiliser comme il faut et pas le laisser partir dans tous es sens parce que ce qu'il aime est toujours compliqué, plein de questions, tirer par les cheveux. La spiritualité, c'est simple mais évidemment il faut aimer ça. Il faut aimer la simplicité, la douceur, aimer son Amour et là, c'est gagné.


Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

La constante de votre vie
Le but spirituel
Le cadeau de la conscience

mercredi 27 mars 2019

Médite, médite, médite !



Que peut-on dire quand tout est parfait ? Il n'y a rien à dire mais à le vivre et à en profiter, à plonger dans cette perfection. C'est tout ce que je peux dire.

Quand le corps va bien que le mental est bien rangé, on sait ce qu'on a à faire on est au bon endroit et on médite. Tout va bien, ça coule de source, c'est facile. On se rend compte que c'est le meilleur endroit où être pour vivre son existence, profiter du voyage avec cette dimension supplémentaire. C'est conscience du Saint-Nom, ce sourire-intérieur qui m'accompagne tout la journée dans mes occupations. Je peux m'y reposer et je suis «autosuffisante». Je n'ai besoin de rien d'autres ni personne pour combler un vide, je n'ai pas besoin de l'appréciation des autres pour avoir un sens à ma vie. Ce n'est pas l'essentiel. 

Le fondamental, l'essentiel qui me satisfait, qui me comble parfaitement est la conscience du Saint-Nom. Là rien ne peut me déstabiliser, me jeter loin de moi. C'est tellement mieux d'être dedans que dehors (de la conscience). Je fais mon possible et à force de le faire, ça marche bien. 

Je ne me prends plus la tête et c'est ce qu'il faut. Les vertus (humilité, simplicité, détachement) qui s'affinent avec la pratique, c'est vrai elles s'affinent effectivement avec la pratique. C'est comme cela que ça fonctionne. Médite, médite, médite, pratique, pratique, just do it….

Je l'ai entendu combien de fois ! Et c'est vrai qu'il suffit de le faire comme on la reçu à la Révélation et tout ce qu'on y met est en trop ou en pas assez. Ce qu'on reçoit le jour de la Révélation est exactement ce qu'il faut. Il faut du temps après la Révélation pour élaguer, enlever ce qui est en trop et pour ce rendre compte que c'est si simple et que l'emballage qu'on y a mis était en trop.

C'est en étant nu qu'on entre au Royaume et c'est le meilleur endroit, je n'ai pas envie de le quitter. C'est satisfaction, un bonheur, une joie, un accomplissement parfaits et je n'ai pas besoin d'aller chercher ailleurs ce qui est là. Je peux aller y puiser autant qu'il m'en faut et plus encore, quand j'en ai besoin et tout le temps s'il le faut, à chaque instant et j'en ai besoin à chaque instant ! Tout est là en moi et il me suffit de le voir, de le réaliser et d'y plonger. Je  rends compte que la perfection est présente en moi et aussi en dehors, il suffit de la reconnaître, de l'admirer et de s'y abandonner.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie Sri Hans Yoganand ji :

dimanche 17 mars 2019

La mine du vrai bonheur





On parle de nuit et de jour, de lumière et de ténèbres, d'être conscient ou de ne pas être conscient.

C'est bien ça, quand je suis dans la pratique de la technique du Saint-Nom dans le Service alors je suis dedans, je suis consciente de sa présence, de son regard posé sur moi, de la béatitude, de la sérénité, de la paix un peu ou un peu plus. Mais même d'en être conscience juste un peu c'est complètement différent que de ne pas être consciente de Lui du tout.

Je vois bien la différence dans ma vie aujourd'hui par rapport à avant dans la confusion. La conscience du Saint-Nom, ce n'est pas pour être heureux mais quand on est conscient, on a une satisfaction qui se suffit à elle-même qui n'a pas besoin d'être provoquée par quelque chose d'extérieur, une personne ou autre.


La satisfaction parfaite vient de la pratique, on est autosuffisant, on a besoin de rien et ça soulage beaucoup ! On ne dépend de rien, juste de la soif qu'on a de cette paix.


Non seulement ça soulage mais ça rassure aussi, ça enlève un poids énorme parce qu'on se sent plus léger, plus neuf. On ne dépend plus de ce que dise les autres, de ce que pense les autres de nous, de l'image qu'on a de soi et qu'on donne ou croit donner aux autres etc.


Tout ça, c'est vain, on s'en rend compte et on peut aller puiser en soi dans cet océan d'amour et de paix autant qu'on veut, c'est infini ! Quand on veut et où on veut… du matin au soir. C'est toujours possible et ça c'est fantastique.


On ne peut plus dire qu'on n'a pas le temps, que c'est de telle heure à telle heure etc. c'est possible tout le temps. On porte ce Saint-Nom en nous et on peut en profiter tout le temps. C'est ce « tout le temps que je veux mettre en avant ». On n'a pas besoin d'attendre…il n' y a pas d'horaire pour profiter de Lui.


Je me souviens avant, j'attendais tout le temps, qu'il fasse beau, que telle chose arrive, que ceci ou cela se produise, j'attendais, je passais mon temps à attendre. C'est bête mais que pouvais-je faire d'autre à l'époque ?


Aujourd'hui, je sais et je n'attends plus rien parce que j'ai tout en moi. La satisfaction parfaite est là.

Je n'attends plus rien qui puisse me rendre heureuse ou me satisfaire. Tout est là en moi et dans ce tout, il n'y a rien et tout en même temps. C'est paradoxal mais une fois qu'on y a mis sa conscience, qu'on le fait régulièrement, on voit que les désirs s'estompent et surtout on n'est plus dupe. On sait que ce n'est pas ça qui va nous rendre heureux, nous donner cette satisfaction intérieure parfaite qu'on peut avoir en étant dans le Saint-Nom.


C'est ça la différence, on ne court plus après les désirs en espérant combler ce vide qu'il y a nous. On sait qu'il est plein de béatitude comment faire pour y aller. Les désirs ne prennent plus la première place.


Cette conscience de la vie, de cette force qui surpasse tout et à laquelle on peut se soumettre, nous relève et nous porte. Cette alors une vie tout à fait nouvelle, on marche dans les pas de la guidance et c'est fabuleux.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :


samedi 9 mars 2019

Parler de Dieu ne nous rapproche pas de Lui.



On pourrait croire ou penser que la pratique de la voie, des 3 piliers et de l'agya ça résoud tous les problèmes. Non, ce n'est pas une voie pour résoudre les problèmes de santé, d'argent, psychiques…la seule chose que la pratique fait dans ce sens est qu'on prend conscience de manière plus affinée qu'il faut se soigner, par exemple, se soigner correctement aller voir le médecin compétent et suivre les instructions qu'il nous donne. Faire en sorte d'être au mieux de sa forme possible.

On en prend conscience et on va dans ce sens-là, la pratique ne soigne pas un mal physique mais elle fait qu'on a plus conscience qu'il faut bien se soigner et prendre soin de son corps, de sa santé alors oui la voie aide.

Elle aide aussi pour certains problèmes psychiques, de traumatismes ou autres. Elle ne les soigne pas forcément mais fait prendre conscience qu'il faut consulter et se soigner aussi à se niveau-là. C'est ce que la voie peut faire mais ce n'est pas le but. Ce sont des effets secondaires très appréciables mais ce n'est pas le but.

La Voie permet d'être conscient de la présence du Saint-Nom en nous et autour de nous. On se rend compte qu'il est dedans et dehors et que c'est une erreur de le chercher d'abord dehors et que c'est bien en regardant à l'intérieur de soi, en se soumettant à Lui à l'intérieur qu'on se rend compte qu'il est partout en fait et c'est dehors aussi ! L'intérieur et l'extérieur n'ont pas de coupure. Il n'y a pas un Saint-Nom de dehors et un autre de dedans ! 

On est dans sa puissance, il nous compose, il compose sa création, c'est le tout et on baigne dedans. Mais pour s'en rendre compte, on va voir d'abord en nous et là on peut se rendre compte de manière physique, sensuelle et pas conceptuelle !

Ce n'est pas tout de dire que Dieu est partout, ce n'est pas ça qui fait qu'on le voit, qu'on le reconnait, qu'on le ressent dans sa chair par l'intermédaire de ses sens retournés. Ce n'est pas en y pensant ni en y réfléchissant qu'on peut le réaliser.

La Réalisation, c'est concret, l'acte de méditer, de suivre les 3 piliers, l'acte de lâcher-prise et de se remettre dans le Saint-Nom, l'acte de se soumettre à l'ensemble de cette pratique (3 piliers et agya), ça nous met dans cette posture qui nous permet de réaliser vraiment qu'il est partout, tout le temps et qu'on baigne dedans. La création est son œuvre et elle est belle, la vie qu'il nous donne est belle aussi. On peut se réjouir, avoir cette joie profonde et cette gratitude envers Lui à chaque moment, à chaque instant, à chaque souffle parce qu'on se rend compte que c'est Lui qui mène le monde, que c'est lui qui nous porte qui nous guide dans cette existence où il nous à mis pour notre bien.

Évidemment quand on regarde les détails, il peut y avoir des choses désagréables mais quand on se rende compte que c'est plus grand que simplement son existence actuelle, je ne peux que me mettre à genoux et me rendre à l'évidence que je ne peux rien contrôler, rien maîtriser ça ne sert à rien, je peux seulement m'en remettre à lui, pleine de dévotion et de reconnaissance. Mais ça ne se décrète pas non plus, ça vient à force de le fréquenter en soi, avec la pratique qui met dans la bonne posture d'humilité, de simplicité qui fait qu'on ressent cette dévotion pratique pour Lui. C'est la pratique de la voie.

Aimer être en Lui, aimer son amour, c'est magnifique.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie Sri Hang Yoganand ji :