Le dedans et le dehors ne font qu'un



J'aime vraiment être dans la conscience du Saint-Nom, c'est tellement merveilleux. Quand je l'ai ressenti pour la première fois et que j'ai su que c'était le Saint-Nom, cet amour-là en moi, j'étais encore aspirante (à recevoir la Révélation) à ce moment-là j'ai été bouleversée de savoir que c'était le Saint-Nom et bouleversée de la puissance de son amour et bouleversée de pouvoir le ressentir en moi.

Quand un chercheur trouve il est bouleversé par la Grâce

(Bhaktimàrga 1-3-22) 


À cette époque, sans doute à cause de mon éducation chrétienne, Dieu, était extérieur, en dehors de moi, inaccessible. Je pouvais peut-être le trouver quelque part mais en dehors et je n'avais jamais pensé que je pouvais ressentir, entendre même voir en moi son Saint-Nom ! J'en ai été bouleversée et j'en suis tombée amoureuse tout de suite.


Je me suis sentie à la maison, je savais que c'était ce que je recherchais depuis si longtemps. À partir de ce moment-là, je n'étais plus chercheuse. J'avais trouvé et je n'avais plus qu'à garder la conscience de cet amour, de cette paix, de cette sérénité autant que possible et de m'y abandonner, d'approfondir cette communion, cette relation. Ce n'était pas plus compliqué que cela.


Pourtant, je me suis posé beaucoup de questions, j'ai douté de moi, je me suis pris la tête… Oh, ce n'était plus avec les choses extérieures mais avec la Voie, avec la pratique avec les techniques jusqu'au moment où j'ai quand même finalement lâché prise. Il y a juste à le faire, à pratiquer, il s'agit de se rendre compte qu'il est présent dehors et dedans qu'il n'y a pas de coupures entre les deux. 


Alors le Christ dit : commencez par vous placer en Lui.
N'allez pas dans la dualité car, en vérité,
il n'y a pas de frontière.
Seuls les yeux créent la frontière
parce qu'ils ne voient pas ce qui unit les choses
et qui est en elles.
Seulement en retournant le regard
on peut voir ce qui unit toutes choses
et on peut rester dedans.

(Évangile de Jésus chap. 21 versets 14 et 15) 




En plongeant ma conscience en Lui, le plus souvent possible, le plus longtemps possible tous les jours avec constance dans la pratique, l'observance des 3 piliers, je me suis rendue compte que je pouvais le reconnaître à l'extérieur… pas de manière conceptuel mais le ressentir, le voir en dehors et en dedans et me rendre compte qu'il est présent partout.


Je suis une femme de l'intérieur mais je peux aussi aller à l'extérieur sans me perdre car il est partout. Il suffit d'être attaché à Lui et je sais comment faire car j'ai les outils et je les utilise !


Je les utilise de mieux en mieux. Quand on reçoit la Révélation, on a les outils pour pouvoir être conscient du Saint-Nom sous toutes ses formes et on se retrouve dans la Grâce et la Guidance. Il s'agit d'accepter avec humilité de pratiquer ces trois piliers, observer l'agya et les conseils du maître. Alors on peut approfondir sa conscience, on réalise que c'est simple, qu'il est partout, qu'il n'y a pas de coupure que c'est un tout et qu'on est là pour le réaliser.


Au final, c'est simple et ça demande simplement de se soumettre à cette pratique qui nous met sur la Voie, qui est la Voie. 


Pour redevenir un petit enfant, pour entrer au Royaume pour lâcher-prise, pour se soumettre, pour devenir dévot quand on est amoureux et qu'on dédie chacun de ses gestes. Ça devient un tout évident et ce n'est plus un casse-tête de savoir quelle posture avoir, comment faire…. il n'y a rien à faire sinon observer les 3 piliers, l'agya avec constance et sans oublier le guide qui est là justement pour nous guider et nous permettre d'aller plus profondément dans cette communion.




Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :




















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