Les trois dimensions de l'être humain



Plus je pratique et plus je me rends compte qu'on a trois dimensions : le corps, le mental et l'âme.

C'est seulement quand on s'identifie à l'âme qu'on prend du recul sur le mental qu'on peut comprendre de l'intérieur. Comprendre intellectuellement les paroles ou les écrits de quelqu'un, ce n'est pas forcément difficile, on peut accepter ou non, argumenter mais quand on le vit en soi, on parle alors d'une vrai compréhension. C'est clair, évident, il n'y a pas d'interprétation possible, il n'y a pas de méandre, c'est simple et évident. Tant qu'on a pas  cette expérience, on est confus, on n'y comprend rien. 

L'autre jour quelqu'un disait sur FB qu'il fallait faire le tour de ses peurs ce qui permettrait de casser le mental et de trouver l'amour en soi (ou à peu près). Faire le tour de ses peurs risque quand même de prendre tout notre temps et surtout ce n'est pas le même plan.

On peut très bien faire un thérapie pour aider à soigner un mental perturbé mais ça n'a rien à voir avec l'âme. Elle a besoin de l'amour du Saint-Nom, de baigner dans cette paix, dans la béatitude, elle a besoin de retrouver cet océan d'où elle vient et de s'en imbiber le plus possible. En pratiquant les 3 piliers de la Voie, petit à petit on range son mental déjà et on prend du recul, on voit ce qui est de l'âme, du corps ou du mental. Le corps aussi a son importance pour pouvoir pratiquer. Tout est important en nous.

Dieu ne nous a pas créé en mettant quelque chose en nous qui n'ait pas son utilité pour la pratique, pour revenir à Lui en toute conscience. Le corps est important et je vois bien quand je suis malade, ça va moins bien dans la pratique. 

Le corps est important, le mental aussi évidemment mais il ne faut pas tout mélanger. C'est ça la confusion, quand on ne sait pas très bien, quand on confond tout, on mélange tout et qu'on ne sait plus où on en est, quand on agit, qu'on pense, qu'on parle aussi sous l'emprise de ses émotions, de ses sentiments, de ses impressions, de son intuition c'est un brouhaha qui n'est pas la pureté, le cristal d'une vision claire, du Saint-Nom qui est parfait, pur et harmonie. Quand on s'imbibe de Lui, quand on baigne en Lui, notre vision, notre esprit devient clair et simple. À force de pratique, on s'en rend compte. Ce n'est pas une posture qu'on doit chercher à l'avance pour pouvoir ensuite pratiquer. C'est difficile à admettre qu'il faut simplement pratiquer. La transformation, la transmutation intérieure se fait. Le seul mérite qu'on peut avoir c'est déjà d'être initié, d'avoir reçu la Révélation, de l'avoir demandée et de pratiquer avec constance, le mieux possible, le plus d'engagement possible, c'est ce qui nous incombe. Le reste est entre les mains de la Grâce. 

C'est valable dans notre quotidien mais aussi dans notre pratique. Notre existence est spirituelle et quand on a ajouté cette dimension, on se rend compte que la pratique est partout, qu'on a mis notre vie dans la pratique et pas la pratique dans notre vie. Là on a gagné, on est dedans et après qu'on soit plus ou moins dans le Saint-Nom n'est plus si important, on lisse sur la durée, ce qui compte est la constance et la posture qui s'affine un peu plus chaque jour.
J'aime le Saint-Nom, cette pratique, cette harmonie, cette guidance, le voir, l'entendre, le ressentir, le goûter. 

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

Qui est votre âme ?
Maîtriser son mental
La composition de l'âme

Posts les plus consultés de ce blog

Laisser faire la Grâce

Comment être sauvé de la souffrance

La simplicité, une qualité spirituelle ?