samedi 24 août 2019

La méditation sur le Saint-Nom, une technique bien pratique




Si vous avez envie de douceur, allez la chercher dans le Saint-Nom
Si vous avez besoin de consolation, allez la trouver dans le Saint-Nom
Si vous avez besoin de paix, aller la trouver dans le Saint-Nom
Si vous avez besoin de joie, de sérénité, de calme, de béatitude, aller la chercher dans le Saint-Nom

(Petit aparté pour ceux qui ne connaissent pas la pratique de la Voie, je parle ici d'une des quatre techniques de méditation révélées qui peut se pratiquer aussi bien pendant la journée quand on vaque à ses occupations qu'en méditation formelle, vous trouverez en bas du texte plusieurs liens qui mènent à des textes intéressants sur le sujet).

C'est toujours pareil, vous allez mal, allez dans le Saint-Nom, vous êtes confus, allez dans le Saint-Nom, vous êtes plein d'amertume, de rancœur, allez dans le Saint-Nom, vous êtes perdu, vous avez peur, vous êtes inquiet, allez dans le Saint-Nom.

Aller dans le Saint-Nom est toujours juste, toujours bon, toujours la bonne réponse quand nos états d'âme nous mènent par le bout du nez, quand on se laisse aller à ses états d'âme, à ses émotions, à ses impressions, à ses sentiments à cet espèce de flou qui n'est peut-être même pas si terrible en apparence. Aller dans le Saint-Nom nettoie nos lunettes, notre regard et nous permet de nous recentrer, de nous retrouver dans cette merveilleuse bulle de paix et de douceur. 

De pouvoir « affronter » le monde 

Quand on se réveille le matin, nos sens sont pris dans ce qui nous attire le plus facilement, par ce qu'on voit, entend, lit… je pense parfois à mes errances sur FB et la machine à penser ce met en marche, elle tourne de plus en plus vite et on perd le fil de sa paix intérieure …..alors on retourne à la technique du Saint-Nom pour retrouver cette paix, cette douceur, ce silence…je pense de nouveau à un post que je lisais sur FB : « la recherche du silence n'est pas une fin en soi, mais elle est un terrain favorable pour le travail de nos pensées.»

Bon, celui qui a écrit cette phrase ne connaît pas le silence intérieure… il parle sans doute du silence extérieure quand les bruits des machines, des machines, les cris, les trépidations de la civilisation moderne s'arrêtent qu'on bouche ses oreilles ou qu'on va dans la forêt, alors on connaît le silence extérieur et pour certain c'est peut-être bon pour la réflexion.

Mais sur la Voie, quand nous parlons de silence, il s'agit du silence des pensées, le silence intérieur, le silence dans la tête et ce silence-là, oui je le recherche ! Et pour ne plus être attentive à mes pensées, mes émotions, mes impressions ….. je pratique la technique du Saint-Nom à des profondeurs différentes en fonction de ce que je suis en train de faire… 

Si je travaille et que je dois réfléchir, l'attention sera moindre que si je suis en méditation formelle où je n'ai que ça à faire mais la réponse à tout est de faire cette technique qui nous met dans un état de conscience qui nous met à côté des pensées perturbatrices, parasites, inutiles, vaines et surtout on se rend compte de ses pensées vaines… quand on est en plein dedans, on ne le voit pas. Mais quand on prend du recul on se rend compte de ces pensées vaines qui nous tirent hors de la paix intérieure. Elles ne nous servent à rien et la technique du Saint-Nom est bien utile.

Quand je passe en revue ses années de pratique, c'est « just do it », comme le guide de la Voie dit toujours. Faire cette technique toujours et encore nous sauve.

Je voulais lui poser une question ce matin par rapport à la pratique et elle me trottait dans la tête, j'ai pratiqué la technique et elle a disparu…. elle est devenue obsolète parce que je l'ai passée au filtre du Saint-Nom et si elle avait été si importante, je me souviendrai encore. 

Après tout quand on est pratiquant de la Voie, le but la Réalisation est de pratiquer cette technique toute la journée alors qu'on qu'il se pas dans nos têtes de bon ou de mauvais, il vaut mieux y être et quand on y est et qu'on ressent le sourire intérieur, il n'y a plus beaucoup de questions au niveau spirituel… après les questions du domaine mondain, de tous les jours, restent évidemment, il faut faire les choses dans en étant dans le Saint-Nom, c'est le non-agir, en faisant du mieux qu'on peut, quand il le faut sans s'attacher aux résultats. On les fait dans le bonheur de la Grâce dans la dédication de nos gestes parce qu'on ressent cet amour et qu'on a envie de le retourner à son Créateur, c'est la dévotion pratique qui vient. 


À propos du Saint-Nom, textes écrits par le maître de la Voie, Sri Hans Yoganand ji :

Le nom de Dieu
La vraie parole de Dieu
Le Saint-Nom existe, je l'ai rencontré
Les quatre techniques

mardi 20 août 2019

Faire table rase



Il y a dans mon bureau un grand tiroir, plein de fils et câbles électriques. C'est toujours difficile de trouver ce qu'on cherche et je doit en général tout sortir pour essayer de trouver le bon câble avec la bonne prise et si je n'ai pas de chance, il y a un deuxième tiroir encore …c'est le fouillis la dedans et pourtant ce n'est pas faute de ranger de temps en temps ces tiroirs mais au bout de quelques temps, les fils se sont emmêlés, ils font des nœuds, c'est incroyable.

C'est aussi ce qui se passe en nous si on ne fait pas régulièrement le ménage par la technique du Saint-Nom, nos pensées commencent à faire des nœuds et c'est le même fouillis que dans mes tiroirs électriques ! On tire sur un bout d'une idée et on arrive nulle part, c'est la confusion. On essaie de tout sortir d'un coup mais ce n'est jamais la bonne prise, avec nos pensées, c'est pareil, on croit tenir un bon concept et puis ça ne nous mène nulle part au final. On ne comprend plus rien, c'est la confusion.

Plus le temps passe, plus la confusion augmente si on n'a pas le moyen de mettre un frein et de faire un peu d'ordre, de ranger, de nettoyer. Si on n'a pas la possibilité de bien ranger les câbles avec un petit Velcro, pareil si on n'a pas la technique du Saint-Nom pour faire un bon nettoyage dans notre mental, on est un peu perdu.

Je vois bien que cette technique du Saint-Nom pratiquée dans la journée, et l'ensemble de l'observance des 3 piliers bien sûr, ces pauses Saint-Nom que nous faisons dans la journée, par exemple nous permettent de faire table rase et de repartir avec un esprit clair, on se remet à zéro, on remet tout en ordre. On sait ce qu'on fait et où on va ! 

C'est une chance inouïe de pouvoir faire cette méditation en action et de pouvoir à tout moment utiliser cette technique comme un frein qui permettrait d'arrêter un train parti à vitesse maximale. Quand on a la manette de frein, on peut avec le Saint-Nom arrêter ces pensées qui partent dans tous les sens et calmer cette folie qui nous prend. 

Quand on n'a pas l'habitude, il y a de l'inertie et le freinage ne se fait pas de but en blanc d'un seul coup. C'est pour cela qu'il faut s'entraîner tout le temps, le faire le plus possible. Quand on est vexé par exemple et qu'on passe du temps à psychoter sur le sujet, ce n'est pas si simple de s'arrêter rapidement même avec la technique. Pourtant, c'est bien grâce à elle qu'on peut arriver à maîtriser son mental, ses pensées et à rester maître chez soi.

Avec le recul, on s'aperçoit concrètement qu'on n'est pas ses pensées mais l'utilisateur du mental et que ce n'est pas à lui de nous entraîner où il veut. 

C'est puissant comme technique et c'est bien pour ça que le faux-ego rue dans les brancards et qu'il n'a pas envie qu'on marche assidûment sur cette voie. Mais avons-nous plus envie de l'écouter ou d'être dans la paix et la relation intime avec le Saint-Nom. C'est le libre choix de chacun.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

La confusion n'aime pas la paix
Ma base référentielle intérieure
La gomme du Saint-Nom

jeudi 8 août 2019

Envie de dire Oui




Dieu est présent partout et tout le temps, il faut bien se rendre à cette évidence. Il ne se plie pas à nos désirs, à nos concepts à son sujet. Il est la simplicité suprême.


Son harmonie préside à la vie. Notre conscience aime s’y plonger, elle aime ce qui vient de Lui et crie au secours à force d’être écartelée dans la superficialité des choses.


Elle a besoin de cette profondeur, de cette intériorité sans parole, sans pensée. Elle aime le repos, le silence de mots au plus profond de soi, elle aime retrouver la Paix pleine de béatitude. C’est l’endroit où elle aime être, alors pourquoi l’en priver ?


C’est si simple de garder un bout de son attention sur la douceur de cette présence divine en nous, de garder un peu de notre attention sur la paix intérieure, de rester centrer et de profiter des bienfaits que le Créateur nous dispense à chaque instant pour peu qu’on y soit attentif.


L’âme aime son milieu d’origine, il suffit de lâcher-prise, de la laisser faire de la bonne manière et alors la beauté de cette perfection, de cette harmonie, de cette simplicité nous éclabousse et nous en sommes aussi imprégnés dans nos actes quotidiens.


Avons-nous envie de le faire, avons-nous si soif de cette Paix qu’on préfère ne pas écouter son cœur mais plutôt sa raison ? Avons-nous envie de lui dire Oui. 


Se tourner vers la Paix intérieure, c’est accepter de dire non à ce qu’on croit savoir, à ces certitudes, à ces idées, à ces avis, à ces concepts à son sujet. C’est se vider pour qu’elle puisse nous remplir, nous combler entièrement. ….. ça en vaut la peine, je le sais.

mardi 6 août 2019

La conscience de Dieu




Quand tout va bien, en général on ne le dit pas. On se plaint quand ça va mal. Quand on discute, on dit ce qui ne va pas, les problèmes, les maladies etc. mais de ce qui va bien, on n'en parle pas. Pareil dans les infos, on entend beaucoup plus de mauvaises nouvelles que de bonnes. C'est bien dommage, car dire ce qui va bien est plus agréable et plaisant. 

Pour ma part quand je suis dans le Saint-Nom, je vais merveilleusement bien. Il est doux, agréable, cette paix, ce silence dans lequel je peux me plonger en moi, c'est merveilleux.

En même temps, je n'ai pas grand chose à dire à ce sujet…

Je n'ai pas grand chose à dire de ma vie, de moi, de ma pratique, de mes états d'âme je ne peux que témoigner de la beauté et de la perfection du Saint-Nom. Je peux le dire encore et encore parce que je ne me lasse pas d'être en sa présence, de la béatitude et de sa profondeur. Je peux simplement dire, chanter les louanges du Seigneur, dire ma reconnaissance et ma gratitude d'avoir la possibilité d'être consciente de Lui. Il me l'a donnée comme à tout le monde.

Je dois être reconnaissante à chaque instant parce que c'est par Lui que je respire, que mon cœur bat, que je tiens debout, que je peux voir, entrendre, goûter la vie et aussi entendre, voir, ressentir à l'intérieur puis aller de l'intérieur à l'extérieur comme une roue qui tourne. C'est la vie et qui me fait avancer dans cette existence jusqu'au bout du bout en étant dans l'oeil du cyclone, dans la bulle de Grâce, sur la Voie tout simplement. 

Encore une fois, c'est merveilleux de vivre ainsi. C'est grâce à la pratique, grâce à l'observance des 3 piliers et aussi contraignante qu'elle puisse paraître de l'extérieur, elle me libère de mes états d'âme entre autres choses, et ça c'est fondamental ! 

Aujourd'hui, je ne pourrais plus vivre sans cette pratique tous les jours : service, satsang, méditation qui se répète ainsi jour après jour et me permet de vivre dans cet état de conscience et dans cette Grâce.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :  


 


samedi 3 août 2019

La vie se passe maintenant




Voici un texte que j'ai écrit il y a 4 ans, je viens de le retrouver.

La vie, qui coule en mon dedans,
sa force à l'infinie douceur,
sa grandeur sans limite
me plonge, à chaque souffle,
dans une reconnaissance pleine d'humilité.
Je vais alors sur un chemin plein de simplicité,
sans autre miracle que la respiration sans cesse renouvelée.
C'est dans un Graal de terre cuite,
dans le creuset de l’Agya que tout se passe.
Quand je m'abandonne, je reçois, au delà de l'imagination.
je veux tout oublier.
Quand l'esprit a lâché-prise la conscience voit claire,
alors je vois la Lumière, dans toute sa magnificence.
Il est mon tout, mon Seigneur, mon tout,
au delà des louanges que mon coeur lui chante,
au delà des gestes que je lui voue.
Il est ma priorité de chaque instant.
Sourde aux appels du faux-égo, je me tourne vers Lui,
vers Lui seulement; il est mon tout.
En sacrifiant ma vanité sur l’autel de son Amour,
je reçois ce que je n’attendais plus.
Je reste sans désir, simplement heureuse d'être en Lui.
Voyez comme est léger le joug de ma vie de premie !
Légère, confiante, je ne veux que rester attachée
et vis mon existence comme une fête,
profitant des plaisirs sans jamais m'attacher.