samedi 21 septembre 2019

Ma vie est harmonieuse



Quand on marche sur cette Voie avec constance, assiduité, et du mieux qu'on peut parce qu'on aime être dans le Saint-Nom ou simplement parce qu'on est convaincu que c'est le meilleur moyen de se recentrer, de se rassembler ou parce qu'on y trouve son compte car on est venu chercher plus de paix et de sérénité et on en a trouvé aussi, c'est bien. 

Pour ma part, je n'avais pas forcément d'attentes particulières à cette Voie, elle m'est tombée dessus d'un coup et je suis tombée amoureuse de cet Amour qui est en moi à profusion. J'aime vivre ma vie plongée dans cet Amour et me soumettre à Lui, dédier mes actes à cet Amour que je ressens au fond de moi quand je pratique.

Je vois bien que l'observance des 3 piliers de la Voie apporte un plus dans ma vie… c'est même bien plus qu'un plus, cela a transformé toute mon existence dans le sens où en approfondissant ma conscience, mon regard a changé bien sûr. Je vois les choses de manière plus juste. Si je compare avant et aujourd'hui, la différence est énorme. Tant qu'on ne l'a pas vécu en marchant sur cette voie, on ne sait pas ce qui va changer en soi, c'est tellement profond, on ne peut pas l'expliquer. 

Chacun a son propre mental, système de pensées et son vécu, chacun est différent mais au final cela nous amène à plus de communion, de profondeur, de densité, d'intériorité avec le Saint-Nom et cela se répercute sur notre existence matérielle qui devient plus harmonieuse.

On sent cette guidance, cette Grâce. On la sent, on la perçoit, on la voit dans des choses parfois importantes et surprenantes de notre quotidien et alors on voit qu'elle est là aussi des choses beaucoup plus banales.

Et on se rend compte que d'être vivant simplement, d'avoir un toit, la sécurit est une Grâce. C'est une perception beaucoup plus subtile de cette Grâce qui est toujours là. Avec la pratique de la Voie, nos sens intérieurs sont plus affûtés et on perçoit ce monde subtile qui n'est pas si subtile que ça quand on plonge dedans. On voit que le monde est porté par cette force, par la Grâce et que nous ne pouvons pas grand choses sinon se soumettre et profiter des bienfaits de cette harmonie et de cette Grâce, c'est tout ce qu'on peut faire… et de le faire nous met dans cette harmonie qui nous porte et nous mène au bout de notre chemin. 

C'est fabuleux, c'est l'essentiel après on peut faire plein d'autres choses au goût et à la discrétion de chacun mais ne jamais oublier l'essentiel. Avec la Révélation, on sait comment faire et on ne peut plus dire « Je ne savais pas ». Cette une démarche joyeuse, en harmonie avec la création et cela donne une couleur unique et belle à la vie que l'on vit ici et maintenant dans cette instant. C'est celle qui compte parce que je ne respire pas maintenant pour la vie que je vivrai dans 2 ans mais maintenant.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji : 

dimanche 15 septembre 2019

Simple



Ce que j'aime dans cette pratique, c'est qu'il n'y a rien à apprendre, on n'a pas besoin d'être fort, ni à devenir parfait. Ce n'est pas la peine, il suffit de pratiquer avec constance les 3 piliers de la Voie du mieux qu'on peut et il y a quelque chose qui vient petit à petit à notre insu, c'est la simplicité et l'humilité.

La simplicité peut venir par à-coups, on peut avoir besoin de faire le ménage dans son existence, on tente autant que possible de simplifier les choses dans son existence tout en assumant ses responsabilités. On s'aperçoit aussi une fois qu'on a fait ce qu'il fallait qu'on se sent plus léger, plus à même de pratiquer, on est plus facilement dans le Service et donc par conséquent dans la méditation formelle.

Cette simplicité continue jour à près jour, aussi dans notre mental. C'est tellement fatiguant de passer son temps à supputer, à s'inquiéter, à réfléchir à des trucs sans queue ni tête, c'est vain. On voit que c'est mieux de rester simple. Par exemple les réactions qu'on peut avoir à certaines sollicitations, c'est inutile, vain ne nous met pas dans la paix intérieure ou même nous en sort. On s'aperçoit que c'est compliqué. De longs discours ne servent à rien, une simple réponse oui ou non peut être suffisante. Il n'est pas nécessaire de passer encore plusieurs minutes à se justifier ou à demander des explications du comment et pourquoi et à donner son avis. Autant rester dans la simplicité des paroles, des pensées et des actes. 

Tout ça se fait au fur et à mesure de la pratique. On voit que la pratique elle-même est très simple. On peut le concevoir intellectuellement assez vite mais la compréhension intérieure de cette simplicité vient à force de pratiquer. 

Le Voie est simple, ça me met du baume au cœur, ça me réjouit quand je m'aperçoit que j'étais encore un peu trop compliquée pour une chose ou une autre aussi dans la pratique, je suis heureuse de voir que je peux être plus simple que finalement c'est encore plus simple que ce que je croyais. C'est un bonheur d'aller vers plus de simplicité.

Ça me réjouit de voir cette simplicité dans la vie et dans la pratique. 

Le Saint-Nom est la simplicité parfaite et la pratique m'amène vers cette simplicité, cette unité. La simplicité est une chose fondamentale et essentielle dans cette pratique.

On peut s'obliger un peu à se simplifier dans l'existence et se trop compliqué qu'on a dans la tête, on peut être vigilent mais c'est grâce à la pratique, au Service, en revenant au Saint-Nom comme il se doit. 

Par exemple, se justifier pour un oui et pour un non, c'est compliqué et si on est dans le Saint-Nom, on ne le fait pas, on préfère une réponse concise qui ne prend pas la tête.

Finalement, on prend le pli avec le temps de cette simplification. C'est normal, quand on le fait avec constance, tous les jours, ça devient plus automatique, le mental prend le pli de cette simplicité, de cette humilité, cette lucidité. C'est le temps qui joue dans ce sens. La Voie se pratique pour le restant de la Vie qu'on a profiter de ce merveilleux voyage en conscience.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji : 

samedi 7 septembre 2019

Un chercheur qui a trouvé ne cherche plus



Quand on est tout seul, on interprète comme on veut, selon ses filtres et de croire qu'on en a pas est aussi une erreur. Quand on est seul sur une voie spirituelle, on prend à gauche, à droite, ce qui correspond à ses idées puisque c'est ce que je pense c'est forcément bien. Je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de gens qui se remettent facilement en question simplement parce qu'ils lisent quelque chose qui n'irait pas dans le sens de leurs idées. En général, on prend ce qui correspond à ses propres convictions, croyance et on se fabrique sa petit tambouille dans son coin. Ou alors on est adepte d'une religion ou d'une autre et on prend, bien obligé, ce qu'on nous propose. Ce sont aussi des interprétations qui ont été faites alors que le maître n'est plus vivant pour dire si c'est juste ou faux.  On se fourvoie tout autant que celui qui ne suit aucune religion mais qui finalement se perd autant que celui qui suit une voie spirituelle qui mène à la Vérité.

Cette vérité universelle est à trouver en soi et quand on voit la Lumière comme on la voit en pratiquant la technique de la Lumière révélée sur la Voie, on se rend compte plus ou moins vite et évidente que ça c'est la Vérité, le but, le début et la fin, ça c'est ce qui donne un sens à la vie, que ça c'est ce qu'on a cherché et qu'on a trouvé. On n'est plus chercheur et qu'il ne reste plus qu'à la contempler.

Ce n'est pas un concept, une idée, une croyance, ni une interprétation, ni un dogme, ni quelque chose que quelqu'un a dit et qu'il a entendu de quelqu'un d'autre. C'est juste vrai, simple, là en soi, toujours présent, toujours lumineux. Il attend que nous ayons suffisamment soif et que nous soyons suffisamment humble pour la voir, pour accepter de connaître cette technique, de la voir, de la contempler. 

Il faut aussi les autres techniques et les 3 piliers de la voie pour la voir bien, pouvoir la regarder dans les meilleures conditions possibles. Cette Lumière fait remonter à la surface de la conscience la vérité. Elle est la Vérité et on se rend compte de cette vérité, on la comprend, on la prend avec soi… et après en lisant les autres textes dits sacrés que Jésus, Lao-Tse et d'autres parlent exactement de la même chose, et pratique la même chose. Cette Voie d'aujourd'hui est la même que depuis toujours.

Mais pour moi aujourd'hui, peu m'importe que je pratique la même voie que celle qu'enseignait Lao-Tse. C'est intéressant mais cela ne m'apporte pas grand choses. Je sais que quand je vois la Lumière et que je me soumets à cette pratique, je sais que je connais la Vérité, que c'est juste.

Elle est juste et vraie aujourd'hui, elle l'était il y a 20 ans, elle le sera dans 50 ans alors depuis toujours et pour toujours, la même Voie et la même Vérité.


Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand Ji : 

La Vérité ou les vérités
Regarder la Vérité en face
La simplicité de la Vérité

dimanche 1 septembre 2019

Le lâcher-prise, c'est quoi au juste ?



Depuis que je pratique, je constate que j'ai moins d'attachements. Je me souviens, avant j'étais facilement attachée aux choses, je vois qu'il y a une transformation importante qui s'est faite au fil du temps et de la pratique. J'ai lâché aussi des attachements aux choses intérieures mais comme à des traumatismes, même si c'est bizarre d'être attaché à des traumatismes mais c'est vrai, il a fallut que je les lâche, que je lâche toutes sortes d'idées que j'avais sur les choses, en particulier spirituelles, des concepts, des choses à propos de moi, de moi dans la pratique, plein de choses.

Avant que ces lâcher-prises se fassent un peu malgré moi, je ne savais pas ce que je devais lâcher, je ne savais pas ce qu'il fallait lâcher et c'est bien là qu'on voit la force et la puissance de cette pratique parce que le détachement, le lâcher-prise n'est pas un concept. On ne peut pas décider comme ça de lâcher-prise, il vient tout seul quand on s'attache au Saint-Nom, à quelque chose de stable en nous et qui ne nous emprisonne pas, qui nous libère. Ce quelque chose est le Saint-Nom.

Quand on s'attache à Lui, qu'on pratique du mieux qu'on peut surtout quand on n'a as envie de lâcher, c'est là où il y a notre libre-arbitre de lâcher ou de ne pas lâcher en allant dans le Saint-Nom, c'est sur le moment qu'on se rend compte, on ne peut pas l'imaginer, savoir à l'avance. Ça se fait au fur et à mesure du chemin.

Plus on est attaché au Saint-Nom, plus le détachement concerne des choses profondes et moins on a d'idée dessus, moins on sait ce qui va arriver et ce qui se passe à l'intérieur. Et puis quand on a simplement pratiquer, quand on a préféré aller dans le Saint-Nom plutôt que de s'accrocher à ses avis, à ses concepts, à ses idées, à ses a-priori, à ses certitudes, on voit que c'était bien et bon de lâcher-prise, de passer à l'acte de méditer sur le Saint-Nom et que cet acte de lâcher ce qu'on pense pour revenir à la technique du Saint-Nom, c'est ça le vrai lâcher-prise et que l'état où on est, est le détachement. 

Après grâce à ce détachement, on a une communion plus intime, plus dense avec le Saint-Nom. J'aime ça et forcément je suis avide de Lui et des occasions qui se sont présentées pour justement exercer ce libre-arbitre pour passer au Saint-Nom et ne pas m'accrocher à ma vanité quelle que soit la manière dont elle se manifeste.

Revenir au Saint-Nom le plus possible n'est pas si évident quand on est pris dans sa vanité, on ne s'en rend souvent pas compte et seulement plus tard on se dit, tiens j'aurais dû lâcher-prise et revenir au Saint-Nom plutôt que de m'accrocher comme je l'ai fais. Ce n'était pas la peine de m'agripper à ce que je pensais.

Au fur et à mesure du temps dans cette pratique, on se rend compte plus facilement qu'il faut revenir au Saint-Nom et puis parfois, il y a une certaine routine qui s'installe dans la pratique et on se fait prendre de nouveau malgré tout, on relâche notre vigilance. C'est ainsi.

La pratique demande toujours une certaine vigilance, soif de Saint-Nom pour vraiment y rester le plus possible parce qu'on est facilement attiré à l'extérieur. Ce n'est pas si grave du moment qu'on aime être de sa présence et qu'on profite de toutes les occasions où on pense à le faire pour le faire. La Grâce nous aide à réaliser et à y arriver de mieux en mieux.

Il faut être vigilent d'un côté mais aussi en même temps ne pas se laisser prendre par l'ego spirituel qui pourrait nous emmener là où il veut et pas là où il faut.

C'est important aussi d'être en contact avec le guide car il peut justement nous mettre en garde, nous faire remarquer là où on est et ce qui se passe et que parfois on n'est pas tout-à-fait au bon endroit. Il joue un rôle important dans le contact personnel et pas seulement par un satsang donné d'une manière générale pour tout le monde mais dans le contact individuel personnalisé. C'est là qu'il peut nous enseigner pratiquement et c'est là qu'on peut en retirer le plus de bénéfice et de profit possible pour notre pratique si on a suffisamment soif pour accepter son enseignement et pour aller de plus en plus profondément et longtemps dans la relation avec le Saint-Nom, si on reste tout seul dans son coin, c'est plus difficile.

Satsang sur le même thème écrits par la maître de la Voie Sri Hang Yoganand ji : 

De mon temps
La coque et l'amande
La priorité de votre vie