mercredi 25 avril 2018

Accepter, lâcher-prise, se détacher

L'acceptation est l'incontournable préalable au lâcher-prise, qui est lui-même le préalable requis du détachement qui est la posture intérieure correcte pour une vie spirituelle bien menée qui porte ses fruits.




Il a commencé à faire beau ces derniers jours, on se croirait déjà en été et du coup on se débarrasse des habits d'hiver, des gros pulls et autres écharpes et on se sent tout léger pour sortir au soleil et profiter de ses rayons et de la chaleur du vent sur notre peau.


C'est un peu la même chose quand on se met devant le Saint-Nom, il faut se déshabiller, se mettre à nu, enlever toutes les couches inutiles. Cela se fait par la pratique évidemment, mais il y a une posture d'acceptation importante, celle de se débarrasser de ces voiles qui nous cachent le Saint-Nom.


En font partie aussi toutes nos croyances....je croyais que j'étais déjà nue devant Lui, je croyais que je n'avais plus de voile, je pensais que… etc. mais on s'aperçoit qu'on peut encore en retirer un peu, on peut encore se simplifier, lâcher du lest, ouvrir les poings, on n'a jamais fini. A un moment donné, j'ai compris que toutes les croyances que j'avais à propos de moi dans la pratique ne valaient rien du tout et que c'est aussi à jeter par dessus bord, ou simplement à ne  pas écouter, à mépriser. 


A force de rester dans le Saint-Nom et de revenir à Lui en lâchant-prise, les morceaux s'en vont. On ne sait pas pourquoi ni comment mais on s'en fiche. On constate juste qu'on avance, qu'on évolue, qu'on approfondit et que les choses s'éclaircissent, qu'on a lâché et qu'on se sent plus léger, plus conscient qu'avant.


On continue à marcher avec notre nouvelle conscience dans notre existence et dans notre pratique, dans la méditation et le Service. Dans notre vie de premie ici à l'ashram, on est tout heureux et puis le cycle recommence et après un certain temps, on voit qu'il y a encore de quoi approfondir, encore de quoi s'émerveiller, plonger dans le Saint-Nom, qu'il est infini.


C'est dommage de s'agripper à un état de conscience dans lequel on se sent bien et où on croit être arrivé définitivement. La bonne posture est celle d'accepter un éventuel changement et de lâcher-prise. 


Plus on est ouvert et humble, plus on acceptera facilement ce qui arrive et notre évolution se fera sans douleur et plus rapidement. Quand on parle de la posture intérieure, elle est faite de simplicité et d'humilité surtout mais c'est seulement quand on l'est, humble, qu'on comprend ce que cela signifie et qu'on peut l'être de plus en plus.


Si on ne peut pas décider d'être humble, on peut avoir une posture d'acceptation. Accepter ce qui se passe sans s'accrocher à ce qu'on peut croire à propos de sa pratique, de son expérience parce que tout va éclater en mille morceaux pour laisser la place à une nouvelle fleur. Je l'ai vécu et le vis encore après toutes ces années de pratique avec grand bonheur.


J'ai toujours cette envie de lâcher-prise, ce besoin de me remettre en cause, d'aller plus profondément dans ma relation au Saint-Nom et de faire éclater ce qui me gêne dans cette relation. Je ne sais pas ce que c'est avant de l'avoir vécu mais je ressens ce besoin comme un brise-glace qui trace sa route sur la banquise, ces immenses bateaux du grand Nord qui se soulèvent et brisent la glace en retombant dessus. Ils vont tout droit en cassant la glace. La force qui me pousse à l'intérieur ressemble à ça. 


J'ai besoin plus que de m'abandonner à son Amour, de m'effacer, de Lui laisser le plus de place possible. 


Je m'aperçois que cet "effaçage" est de moins en moins ce que je croyais ou pouvais penser. L'autre jour quand j'ai pris conscience de ce qui me gênait dans la pratique, j'étais tout étonnée et aussi après coup, cela me paraissais si évident!


Une fois qu'on a pris conscience, c'est évident mais il faut prendre conscience d'abord et si on se braque, si on ne veut pas lâcher cet état où on est alors ça demande plus d'énergie, le processus est plus difficile que si on est complètement ouvert et prêt à accepter ou qu'on en a même besoin, profondément envie. 


Dès le début, j'étais avide de l'enseignement de mon maître, qu'il me remette en place, qu'il appuie sur les points qui font mal pour me dégager de ce carcan qui m'empêchait d'aller plus près du Saint-Nom. 

Aujourd'hui, c'est pareil même si c'est plus subtile, j'aime dans la pratique pouvoir être obligée de m'humilier devant le Seigneur pour pouvoir entrer dans son Royaume. 


Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie
Motivé par la soif
Accepter le bonheur
Accepter sans fatalisme



mercredi 18 avril 2018

Les valeurs de la Voie


Sur la Voie, nous avons des valeurs qu'il est bon d'observer en plus des 3 piliers que sont le satsang, la méditation et le service.





L'une de ses valeurs sont les devoirs envers soi qui incluent le fait de se soigner.

Je me rends compte que d'être en bonne santé me permet de pratiquer au mieux, de pouvoir m'abandonner au Saint-Nom. 


Et si déjà rien que de soigner ce corps a un impact aussi important sur la pratique, alors d'autant plus si on range son mental, on le nettoie, on abandonne ces concepts erronés, par exemple et quand on accepte de marcher sur cette voie, une des conditions est d'accepter aussi ce que dit le maître et de mettre les mots justes sur les choses justes.

Un mental qui est en mesure d'entrer dans la méditation plus facilement et de permettre à l'âme de prendre le relais et à la magie de la pratique de fonctionner. Tout est en harmonie, le corps, le mental et l'âme. Alors il faut s'occuper de ces trois composantes.


Les préconisations spirituelles que tu as mises par écrit maintenant, chacun de ses points a aussi un impact autant que celui de se soigner, j'en suis sûre !

L'autodiscipline, assumer ses devoirs envers autrui, envers soi-même…je ne les ai plus tous en tête.

Assumer ses devoirs, c'est faire les choses qu'on doit faire comme il faut et quand il faut met évidemment dans un état propice à la méditation, évite d'encombrer son esprit. Si on procrastine, qu'on fait les choses à moitié, n'importe comment ne nous met pas dans l'harmonie, tout simplement.

La tempérance et la sobriété est d'avoir une vie dans une belle harmonie, ne pas trop manger ni trop peu, ne pas s'éparpiller dans la parole mais rester maître de son mental, papoter et discuter dans tous les sens ne permet pas de garder son mental sous contrôle. Il y a un juste milieu à tout ça.


Être honnête, ne pas mentir… évidement, si on ment, on doit se souvenir de ce qu'on a dit ou pas et on crée des tensions inutiles en soi. 

Faire les choses avec désintéressement… c'est même dans le non-agir quand on est pratiquant met dans une bonne posture intérieure.

S'auto-discipliner à faire ce qu'on s'est engager de faire en recevant la Révélation. Pratiquer tous les jours avec constance pour permettre justement de voir l'harmonie s'installer dans notre vie.

Chacun de ces points ont une importance capitale si on veut marcher sur cette voie et même d'une manière générale. Ce sont des préconisations qui valent pour tout le monde.

Les 3 piliers de la voie que sont le satsang, la méditation et le Service ne peuvent pas marcher aussi bien sans ces valeurs. La posture intérieure se forme à partie de cet ensemble.

Ce n'est rien de nouveau, on retrouve ses valeurs dans les livres anciens comme le Chant du Bienheureux, le Yogasutra, la Tao-Te-King et le Bhaktimàrga. C'est enseigné depuis toujours et c'est une base sur laquelle on peut fonder son existence. C'est quelque chose qu'on peut atteindre !


 « Même apaisée, une grave querelle laisse une rancune. Que peut-on faire suivant les préceptes du tao ? Le Sage accepte ce qu'on lui donne et ne réclame rien
d'autre. Il honore ses engagements et n'en veut pas plus. L'homme qui ne connaît pas le tao veut s'approprier le maximum. La voie du ciel comble de biens l'homme de bien. » 

(Tao-Te-King 2.79)


 « Le corps de tout être subsiste grâce aux aliments dont les pluies permettent la croissance et les pluies coulent de la Grâce, la Grâce découle de la dédication, de l'Observance des hommes qui s'acquittent des devoirs qui leur sont prescrits.

Les devoirs prescrits sont donnés à travers la Connaissance et la Connaissance est directement issue de l'Un. C'est ainsi que la conscience de sa présence se trouve dans l'accomplissement de ses devoirs et l'Observance.

Celui qui n'accomplit pas son devoir et n'observe pas les prescriptions de La Voie, comme le demande la Connaissance, vit certes une faute, car il existe en vain, celui qui se complaît dans les seuls plaisirs des sens.

Cependant, pour le sage, le devoir assumé n'offre de satisfaction que s'il l'a été dans le non-agir. Celui qui a réalisé son identité spirituelle est désintéressé. Ce que l'on pense de ses actes ne lui importe pas. Ainsi, l'homme doit agir par sens du devoir, détaché du fruit de ses actes, car par l'acte libre d'attachement, il atteint l'Absolu. »
 


La non-violence, la véracité, l’intégrité, la tempérance, Le désintéressement sont les devoirs Que l'on doit respecter vis-à-vis d'autrui

Les devoirs vis-à-vis de soi sont La pureté, la propreté, l'honnêteté, La sobriété, le contentement, la sérénité, La détermination, l'ardeur dans la pratique, La Connaissance venue de l'intérieur, La foi éclairée, la dévotion et la dédication


(yogasutra 2.30 et 32) 

Ça me fait penser à tous ces gens qui veulent aimer le monde entier… ce n'est pas possible, il y a 7 milliards d'individus sur terre !

Mais travailler à respecter ces valeurs est du domaine du possible pour tout un chacun et ça change déjà beaucoup en permettant d'être dans une vie plus harmonieuse même sans être pratiquant de la Voie.

Alors pour nous, évidemment, c'est essentiel.

Ces préconisations sont bien ancrées dans les possibilités de chaque être humain. Quand on vit ses valeurs, on sait qu'on est juste, on sent qu'on peut aller de l'avant, qu'on approfondit sa conscience en pratiquant les 3 piliers.

Quand on est pratiquant de la Voie, cela permet de potentialiser la pratique des 3 piliers et c'est un peu ce qu'on recherche. 

Je tiens à ses valeurs et je vois que mon maître les vit également, elles me soutiennent et je vois bien que c'est fondamental.

Aujourd'hui, le fait d'aller chez le médecin et de me faire soigner m'a ouvert des yeux sur ces valeurs qui ne sont pas à négliger dans notre démarche spirituelle.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie




lundi 16 avril 2018

La perfection dans ma vie

Quand un chercheur trouve, il est bouleversé par la Grâce
(Bhaktimàrga 1-3-22)





On n'a rien à fabriquer, la Béatitude, le Saint-Nom, la Lumière, la Musique, c'est déjà là ! C'est juste une histoire de se rendre compte, de prendre conscience de ce qui est déjà là mais qui est un peu caché, subtile... je dis un peu parce que quand on en a pris l'habitude, qu'on y est souvent par la pratique de la voie, ce n'est plus si subtile, c'est dense et intense. Mais bon, quand on en est éloigné, ça paraît très subtile, ténu, fragile.


Pourtant c'est une force toute puissante qui régit le monde. Elle est là tout le temps. La lumière intérieure aussi, elle est là tout le temps et on peut la voir.


Tout le sujet de nos incarnations est de prendre conscience, pour cela il faut se mettre en retrait, s'effacer pour pouvoir avoir conscience de Lui, conscience de cette Paix, de cet Amour qui est là et qui ne veut que notre bien. Quand on est conscient, on se rend compte que tout ça est parfait, harmonieux et on a de plus en plus besoin de cette harmonie, de se calquer dessus, de s'en imprégner et de faire ce qu'il faut pour ne pas déranger cette perfection parce qu'on se rend compte que c'est essentiel.

Comme le pur cristal prend la couleur des objets placés près de lui

Le pratiquant, libre des fluctuations du mental, sort de la confusion

Et atteint la parfaite Conscience de la béatitude, absorbé dans L'Unité

(Yogasutra 1.41) 


Quand on gigote un peu trop qu'on se regarde un peu trop le nombril, on s'aperçoit qu'on n'est plus dans cette conscience de la perfection et c'est bien dommage.

On en a besoin, et en marchant sur cette voie, je m'en rends compte de plus en plus, plus profondément, plus précisément, souvent, partout. J'en ai besoin. C'est le seul moyen de vivre bien cette existence.

Si on a en plus la dévotion qui nous vient parce qu'on aime cette harmoine, cette perfection, ce Saint-Nom alors c'est la fusée ! C'est encore autre chose.

Déjà rien que de se rendre compte de ça et de s'apercevoir que c'est tout simplement le but est merveilleux.

Être conscient répond à toutes nos questions et nos peurs, nos inquiétudes et tant d'autres choses vaines disparaissent simplement parce qu'on a conscience de la Perfection

Du coup, on a compris qu'on est entre les mains de quelque chose de bien plus grand et que ce quelque chose est tellement grand qu'on peut vraiment lui faire confiance, il n'y a pas de soucis ! On peut s'y abandonner mais ce n'est pas forcément évident du jour au lendemain.

Mais quand on a reçu la Révélation, qu'on a vu, entendu, qu'on sait où le trouver, c'est le début d'un chemin merveilleux. 

Le chercheur à trouvé… 

On n'a plus à se demander où quoi quand comment, on sait où trouver, on a les moyens pour être conscience.

Pourquoi les anciens respectaient-ils autant le tao ? C'est parce qu'il est la réponse du chercheur et le rachat de celui qui a failli. C'est pour cela que le tao est le plus grand trésor du monde
(Tao-Te-King chap. 62) 

Cette conscience ce n'est pas automatique, il faut le faire, il faut y être de sa propre volonté. On a les 3 piliers et l'agya, c'est le mode d'emploi, le Créateur a fait les choses ainsi et cette Voie est parfaite.



Les 3 piliers se complètent de manière si évidente et parfaite. Non seulement c'est dommage de les séparer, de prendre une technique ou l'autre dénature la Voie et ça ne marche plus.

Ces 3 piliers, l'agya et le maître font qu'on peut avoir conscience de sa Présence tout le temps. On se libère de la confusion, c'est drôlement bien ! Quel soulagement, on se sent nettement plus léger, heureux, satisfait profondément, accompli. C'est ça la vie d'un marcheur, ce n'est pas un truc spécial qui viendrait déranger notre vie habituelle.

Au contraire, notre vie quotidienne prend une dimension supplémentaire et devient complète. C'est là qu'on s'en rend compte.

Ce qui importe est cette posture intérieure faite entre autres de simplicité et d'humilité ce qui n'est pas si évident dans l'être humain, il faut une grande soif de Vérité, en avoir marre de cette vanité et là on est au début du chemin.




Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie



vendredi 6 avril 2018

Aie confiance en Lui !

Si le chercheur veut vivre l’harmonie il doit adapter sa façon de vivre, son existence pour qu'elle puisse entrer en résonance avec l’harmonie fondamentale, essentielle. Il doit mettre son existence sur de bons rails. Ces rails c'est La Voie, sa pratique et ses valeurs. Les valeurs de La Voie, son agya permettent à l'esprit d'être dans une posture-intérieure favorable à l'harmonie. (Sri Hans Yoganand ji)





Ce n'est pas si évident de faire confiance à la Grâce totalement parce que cela implique aussi de lâcher-prise sur tout, d'être complètement détaché.

En ce qui me concerne, lâcher-prise sur mon travail à un moment donné était impossible, je ne pouvais pas ne pas m'inquiéter quand j'avais peu de contrat, même si cet état était légitime, il me gâchait la vie. Puis finalement à force de pratique et de constater que la Grâce est vraiment présente dans ma vie quotidienne, alors j'ai aussi lâché-prise à ce sujet, je lui ai fait confiance et j'ai arrêté de m'inquiéter. Attention, je fais ce que j'ai à faire pour prospecter et obtenir du travail mais sans plus m'inquiéter et si cela devait revenir à nouveau à la surface, alors je remets tout dans le Saint-Nom et j'ai pu lâcher-prise aussi de ce sujet un peu difficile en son temps.

Je me rends compte aujourd'hui que ce n'était pas la peine de m'inquiéter. Quand on est dans la pratique, dans l'harmonie, dans le flot de la Grâce comme on l'est par la pratique de cette Voie. Elle s'occupe de nous. 

Bien sûr, il faut faire les choses du mieux possible, quand il le faut et sans s'attacher aux résultats tout en pratiquant les techniques de méditation qu'on nous a montrées à la Révélation mais ça marche vraiment !! C'est exactement ce qu'on retrouve dans les livres saints

Supérieure aux connaissances est la méditation, et supérieur à la méditation est le Service, car ce renoncement aux fruits de ses actes peut conférer, pour le mental, toute paix.
(Chant du Bienheureux, chap. 10.9)


Après, savoir précisément ce que veut dire "au mieux" dans une situation donnée et quand est le bon moment, ce sont des questions qui viennent au début et que l'on doit poser à notre guise, il est là justement pour y répondre sans laisser de doute. On doit toujours avoir recours à lui en cas de doute dans une situation de notre vie quotidienne. Il aura toujours une réponse claire et précise. J'ai remarqué au cours de ces dernières années de pratique que de suivre ses conseils a toujours été bénéfique pour moi. 

De là vient que celui qui a réalisé l'Unité agit dans le non-agir, l'action faite dans le détachement de ses fruits et l'attachement constant à l'Unité. Le sage* enseigne même sans rien dire, alors ceux qui veulent bien le suivre se mettent à marcher sous sa guidance, que jamais il ne leur refuse. Mais s'il les guide, il ne se les approprie pas.
Il leur permet de se perfectionner sur la voie et n'attend rien de leur part. Ses mérites certains, le sage ne s'y attache pas , c'est ainsi qu'il les garde.


(Tao-Te-King chap.  2)



Cela nous permet d'avancer, de lâcher-prise et donc de faire confiance encore plus. Cet attachement au Saint-Nom nécessaire pour être dans le flot de la Grâce durablement n'est jamais gagné, il faut toujours le faire. 

Il y a tout le temps de nouvelles choses auxquelles on peut s'attacher et il faut continuellement se détacher en s'attachant à Lui. C'est un travail qui ne cesse pas tant qu'on est vivant mais avec l'habitude, on ne s'attache plus si fortement et on s'en rend compte plus facilement. 


Il y a tant de choses auxquelles on s'agrippe parfois de manière inconsciente, et puis tout d'un coup des circonstances, l'enseignement du guide font qu'on prend conscience de ce qui était caché, enfoui tout au fond de nous, on ne s'en était pas rendu compte mais la pratique assidue fait ressortir tout ça et on peut se détacher véritablement.

On est sur cette voie justement pour y marcher et on avance pas à pas. On a besoin du guide pour être bien dans les rails. Quand on est dans la confusion, on n'est pas capable de discerner, d'avoir du recul justement alors, c'est à ce moment-là qu'on a besoin de quelqu'un qui peut nous dire comment en sortir.

Le guide est indispensable si on veut vraiment approfondir notre conscience, il est fortement recommandé de s'ouvrir à toi de nos états d'âme, de nos états d'être pour avoir un conseil éclairé et pouvoir avancer sur cette voie. Sans cette perspective extérieure qui sait où on va, on ne peut pas avancer véritablement. 


Voici un texte que je recommande à propos du non-agir à lire ici

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie

Les fruits de vos actes

Les maîtres ascensionnés

La providence