samedi 29 juin 2019

Le dedans et le dehors ne font qu'un



J'aime vraiment être dans la conscience du Saint-Nom, c'est tellement merveilleux. Quand je l'ai ressenti pour la première fois et que j'ai su que c'était le Saint-Nom, cet amour-là en moi, j'étais encore aspirante (à recevoir la Révélation) à ce moment-là j'ai été bouleversée de savoir que c'était le Saint-Nom et bouleversée de la puissance de son amour et bouleversée de pouvoir le ressentir en moi.

Quand un chercheur trouve il est bouleversé par la Grâce

(Bhaktimàrga 1-3-22) 


À cette époque, sans doute à cause de mon éducation chrétienne, Dieu, était extérieur, en dehors de moi, inaccessible. Je pouvais peut-être le trouver quelque part mais en dehors et je n'avais jamais pensé que je pouvais ressentir, entendre même voir en moi son Saint-Nom ! J'en ai été bouleversée et j'en suis tombée amoureuse tout de suite.


Je me suis sentie à la maison, je savais que c'était ce que je recherchais depuis si longtemps. À partir de ce moment-là, je n'étais plus chercheuse. J'avais trouvé et je n'avais plus qu'à garder la conscience de cet amour, de cette paix, de cette sérénité autant que possible et de m'y abandonner, d'approfondir cette communion, cette relation. Ce n'était pas plus compliqué que cela.


Pourtant, je me suis posé beaucoup de questions, j'ai douté de moi, je me suis pris la tête… Oh, ce n'était plus avec les choses extérieures mais avec la Voie, avec la pratique avec les techniques jusqu'au moment où j'ai quand même finalement lâché prise. Il y a juste à le faire, à pratiquer, il s'agit de se rendre compte qu'il est présent dehors et dedans qu'il n'y a pas de coupures entre les deux. 


Alors le Christ dit : commencez par vous placer en Lui.
N'allez pas dans la dualité car, en vérité,
il n'y a pas de frontière.
Seuls les yeux créent la frontière
parce qu'ils ne voient pas ce qui unit les choses
et qui est en elles.
Seulement en retournant le regard
on peut voir ce qui unit toutes choses
et on peut rester dedans.

(Évangile de Jésus chap. 21 versets 14 et 15) 




En plongeant ma conscience en Lui, le plus souvent possible, le plus longtemps possible tous les jours avec constance dans la pratique, l'observance des 3 piliers, je me suis rendue compte que je pouvais le reconnaître à l'extérieur… pas de manière conceptuel mais le ressentir, le voir en dehors et en dedans et me rendre compte qu'il est présent partout.


Je suis une femme de l'intérieur mais je peux aussi aller à l'extérieur sans me perdre car il est partout. Il suffit d'être attaché à Lui et je sais comment faire car j'ai les outils et je les utilise !


Je les utilise de mieux en mieux. Quand on reçoit la Révélation, on a les outils pour pouvoir être conscient du Saint-Nom sous toutes ses formes et on se retrouve dans la Grâce et la Guidance. Il s'agit d'accepter avec humilité de pratiquer ces trois piliers, observer l'agya et les conseils du maître. Alors on peut approfondir sa conscience, on réalise que c'est simple, qu'il est partout, qu'il n'y a pas de coupure que c'est un tout et qu'on est là pour le réaliser.


Au final, c'est simple et ça demande simplement de se soumettre à cette pratique qui nous met sur la Voie, qui est la Voie. 


Pour redevenir un petit enfant, pour entrer au Royaume pour lâcher-prise, pour se soumettre, pour devenir dévot quand on est amoureux et qu'on dédie chacun de ses gestes. Ça devient un tout évident et ce n'est plus un casse-tête de savoir quelle posture avoir, comment faire…. il n'y a rien à faire sinon observer les 3 piliers, l'agya avec constance et sans oublier le guide qui est là justement pour nous guider et nous permettre d'aller plus profondément dans cette communion.




Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :




















dimanche 23 juin 2019

La spiritualité, c'est simple en vérité.





En fait c'est très simple la spiritualité !

Quand je vois sur les réseaux sociaux, les chercheurs de vérité ou autres personnes se disant sur un chemin spirituel officiel ou non, je trouve qu'ils se compliquent bien la vie.

Ils compliquent tout, ils sont pleins de concepts qu'ils tentent d'emboîter les uns dans les autres et ça ne marche pas bien. Ils tentent de comprendre de textes et ça ne marche pas bien non plus. Ils tentent d'interpréter et même de mettre en pratique certains écrits et ça ne marche pas non plus si bien. Ils essaient un truc ou un autre et ça ne marche pas vraiment non plus.

Pourtant, c'est tellement simple !

C'est tellement évident quand on connaît cette Vérité (universelle), qu'on la connait intimement, qu'on la voit, qu'on l'entend, qu'on la ressent souvent, profondément. Ça semble tellement évident et que tous ces châteaux de cartes tombent facilement parce qu'ils tiennent sur rient.

On est tellement soulagé, fasciné, heureux d'avoir enfin trouvé et de ne plus avoir besoin de chercher, de fouiller partout ! 
Quand on la connaît, qu'on la reçue révélée, on est sans voix et on a qu'une envie, c'est d'y rester.

Je dit on mais je devrais plutôt dire « je ». Je suis bluffée et éperdument amoureuse de cette vérité, de cette béatitude, de cette amour, de cette paix qu'importe le mot, au final c'est toujours la même chose qu'on désigne par des mots différents.

C'est d'une simplicité !

On peut communier, s'y baigner quand on a la simplicité d'un petit enfant, cette spontanéité, cette insouciance et là on est ébahi par ce qu'on trouve dans cette béatitude, dans cette conscience et finalement dans cette vie enfin complète, pleine de conscience.

Là, c'est merveilleux ce qui s'ouvre à moi et que je vis tous les jours dans mon quotidien et dans ma pratique et que je vis dans mon quotidien grâce à la pratique qui prend toute ma vie. Ma vie est devenue spirituelle, elle est entrée dans la voie.

Il y a une réaction chimique qui se fait et c'est magique. C'est très simple mais quand on préfère les complications du mental sans contrôle, on ne peut même pas supposer que c'est là que se trouve ce qu'on cherche : la vérité, le Saint-Nom, la Paix, Dieu. 

C'est là qu'on trouve ce dont on a tellement besoin. Quand on l'a trouvé, on se sent plein, accompli et on comprend que tout ce chemin, cette existence, ces existences car on comprend aussi qu'il faut plusieurs vies pour accomplir ce destin humain

C'est rassurant de savoir qu'il y a un maître qui contrôle tout ça. Qu'il est tout puissant, il y a un dessein, quelque chose là dessous qui est réglé au millimètre. On peut lui faire totalement confiance. On ferme les yeux, et on se laisse tomber en arrière, il n'y a pas de souci.

Ce n'est pas si évident d'arriver à lâcher-prise et à cette simplicité mais c'est à quoi il faut tendre si on veut connaître cette union avec le divin, l'absolu… la Béatitude tout simplement.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji : 


mardi 11 juin 2019

Le chemin spirituel




Qu'est-ce que ça peut être beau de pratiquer cette Voie, d'être sous le regard du Seigneur et d'être reconnaissante de sa Grâce tout au long de ma vie. Que ce soit par la méditation, le Service ou le Satsang je suis reconnaissante d'être vivante, d'être en vie. Je suis pleine de cette vie qu'Il me donne.

Quand j'en suis consciente, ça me porte, me transporte. Je suis à genoux devant Lui, mais pas à genoux devant un concept, une idée, une croyance. Je suis à genoux parce que je ressens sa Présence en moi et que la gratitude monte à l'intérieur de moi quand je Le ressens, L'entends et Le vois. 

Ça me jette à genoux et en même temps, plus je suis dans cette béatitude, plus je suis en communion avec Lui, plus je comprends et me rends compte que c'est parce que je me soumets que ma relation est plus intime. Ça va ensemble même si le mot soumission est souvent mal vu. Pour moi, c'est normal, beau, c'est ce qui me permet d'être encore plus consciente de Lui, d'être dans la profondeur de cette pratique en me soumettant au trois piliers, à l'agya, en écoutant les conseils de mon maître. En me soumettant ainsi, je ne suis plus à la merci de mes pensées, de mes concepts, de mes émotions et de mes sentiments. C'est une liberté, une vrai liberté, une libération du mental. Je prends du recul et m'en libère. Pas tout le temps, quand je suis dans la pratique, je suis un peu un dehors du mental et par la soumission à cette pratique, au Saint-Nom, à cette force de vie, en préférant être consciente de lui plutôt que de plonger dans mes pensées. En préférant sa Musique, sa Lumière, sa Paix plutôt que mes opinions, mes avis, mes idées. Ce n'est pas les deux, on doit choisir ce qu'on préfère. On ne peut pas aller dans la Béatitude en emportant tous ses bagages. Ça ne marche pas.

On ne peut pas passer à travers le chas d'une aiguille en étant chargé comme un mulet. Il faut lâcher …. il y a plein de choses à lâcher mais si on commencer à se demander ce qu'il faut lâcher et ce qu'il faut garder, on n'est pas dans la bonne démarche. Pour nous, sur la voie, il suffit de pratiquer la technique du Saint-Nom, alors on est obligé de lâcher ses pensées … c'est le vrai lâcher-prise. On se rend compte qu'on lâche sa vanité et qu'on est de plus en plus dans la communion, dans la Béatitude, dans la soumission à la pratique. C'est notre choix, notre libre-arbitre d'être dans la confusion ou dans la Paix. Dans le ténèbres ou dans la Lumière. Dans la Vérité et dans la connaissance à chaque instant.

J'ai fait mon choix, je sais où je suis le mieux, ce qui est le mieux pour moi, ce qui m'amène dans l'harmonie qui fait que ma vie est plus belle, plus simple, qui fait que je me sens, que je suis libérée de tant de choses en moi. Je sais que c'est par la pratique que je me suis transformée de l'intérieur. Je suis sur la bonne voie pour cela. C'est en faisant, en pratiquant qu'on s'en rend compte. Il faut du temps pour réaliser, pour que ça fonctionne. C'est normal et quand on est impatient qu'on croit en ayant reçu la Révélation qu'on est arrivé au bout du chemin…. on se trompe.

Quand on arrive à la Voie et qu'on demande la Révélation, qu'on l'a reçue… c'est le début du chemin. Après il faut l'entretenir, la soigner, la bichonner pour qu'au final on récolte les bons fruits qu'elle promet et ces fruits sont merveilleux, c'est certain !

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :


mardi 4 juin 2019

En conscience



C'est un fait, quand on pratique avec constance, avec soif, détermination, engagement, c'est-à-dire qu'on le fait le plus possible, le mieux possible on entre dans un cercle vertueux car plus on pratique, plus on a d'expérience et plus on a envie de pratiquer (la Voie).

Quand je parle d'expérience, il ne s'agit pas de choses extraordinaires, excitantes, mais simplement déjà de la conscience de la présence du Saint-Nom tout au long de la journée. Cette espèce de bulle de douceur qui m'enveloppe est merveilleuse et de de passer sa journée dans cet état, franchement c'est fabuleux ! J'y suis à l'abri.

Dans la conscience du Saint-Nom, on se rend compte qu'on est vivant, on prend conscience de la vie qui nous anime et en être conscient le plus possible c'est fabuleux parce que ça remet tout place.


On vit notre vie au présent quand on est conscient du Saint-Nom.

On est là maintenant à faire ce qu'on fait et on n'est pas écartelé, éparpillé dans tant de choses, et dans l'attente, la peur, dans le bordel qu'il y a parfois dans sa tête. Plus c'est le bordel, moins on s'en sort et moins on est dans la Paix.


C'est beaucoup mieux d'être dans cette paix, cette sérénité, cette Harmonie, cette Beauté qu'en dehors.

Je fais ce qu'il faut pour y être à volonté parce que ça ne se décide pas comme ça. On a les outils sur la Voie pour être vraiment conscient de cette Paix le plus possible et pour approfondir cette conscience, cette communion. La profondeur est infinie alors il y a toujours de la marge ! 

Percevoir cette harmonie dans laquelle on vit, parce qu'on la ressent, qu'elle guide notre vie sans qu'on ait à se poser 50 questions. On fait les choses bien, en temps et en heure, avec la conscience du Saint-Nom, alors les choses s'emboîtent les unes dans les autres sans avoir à se prendre la tête. On doit parfois s'organiser, prévoir, c'est normal dans nos vies mais tout cela se passe dans une harmonie parfaite.

Oui bien sûr, on vit dans la société, et bien souvent, des choses viennent déranger cette belle harmonie, ce n'est pas grave. On prend les problèmes les uns après les autres tout en gardant un peu de notre conscience dans l'Harmonie suprême pour ne pas plonger dans la confusion, pour ne pas se perdre.


La Grâce fait le reste et tant qu'on est dans la pratique, dans l'Observance des trois piliers, ça fonctionne. On voit qu'on est au bon endroit à faire la bonne chose et je ne parle pas ici d'être dans un lieu particulier à faire quelque chose de particulier mais à être ici et maintenant dans la pratique d'un des trois piliers qui est le Service par exemple.


Le bon endroit est la conscience du Saint-Nom et le bon moment est maintenant.


Être dans le Service met dans l'instant. On lâche-prise de ses pensées vaines pour revenir au Saint-Nom. Tant de concepts qu'on peut lire sur les réseaux sociaux avec des définitions parfois très étranges deviennent une réalité évidente. Le lâcher-prise par exemple, c'est de lâcher ses pensées pour revenir à la pratique du Saint-Nom, ce n'est pas plus compliqué que ça… mais lâcher sa vanité, ses avis, ses opinions, ses concepts pour revenir dans la Paix, la douceur du Saint-Nom n'est pas toujours une mince affaire.


Quand on parle de Lumière, on la voit en soi quand on médite avec la technique appropriée, on sait ce que c'est, ce n'est pas une idée, une imagination, un concept. Elle est là, réelle, une expérience vivante de chaque instant.




Quand on est dans cette Paix profonde et qu'on sait comment faire pour y rester, il y a bien des choses qu'on trouve vain, inutile, qui ne nous intéresse plus du tout. Je ne suis plus une chercheuse de vérité, j'ai trouvé. Il s'agit maintenant pour moi de faire, de pratiquer et non plus de lire ou de discuter.


Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :