Savoir plutôt que croire
Savoir plutôt que croire |
Comment fait un bouddhiste
pour être sûr de pratiquer ce que bouddha
Gautama enseignait ? Comment fait un chrétien pour être sûr de pratiquer
ce que Jésus
enseignait ? Et un taoïste, et
les autres ? Est-il suffisant de se référer à un livre dont les
interprétations sont légion ? Est-il suffisant de se baser sur une
tradition ? Est-il suffisant de croire ?
J’ai un
esprit un peu scientifique, je préfère savoir plutôt que croire. L’expérience
de la plus profonde paix intérieure, de la satisfaction parfaite, de
l’accomplissement de sa destinée ne peut venir de croyances aussi belles
soient-elles. Jésus disait : « Tu
reconnaîtras l’arbre à ses fruits. » (Matthieu 7:16) Mais de quels
fruits parlait-il ? Il parlait aussi de redevenir comme un petit enfant,
de mourir au vieil homme. (Jésus et Nicodème, Jean 3 : 1à21)
La connaissance intime de Dieu, par la pratique quotidienne d’une sadhana* qui me permet de rester en communion le plus
souvent et le plus longtemps possible est la réponse à toutes ces questions.
L'amour de Dieu est la réponse. Il ne laisse aucune interprétation possible, à
condition de se soumettre à la pratique d'une spiritualité joyeuse et
libératrice.
* Sadhana:
mot sanskrit signifiant "ce qu'il faut faire" et désignant l'ensemble
de ce qui fait une pratique spirituelle.
Les
difficultés de la vie ne sont pas là pour nous faire avancer ! On peut les
aplanir, ne pas se laisser envahir par les souffrances mentales. Il est moyen de ne
pas subir les réactions à nos pensées, nos paroles et nos actes. La vie
peut être simple, magique et le vrai bonheur est accessible. L’âme a besoin de
nourriture, la pratique de La Voie lui donne la nourriture dont elle a tant besoin.
Extrait d'un
texte sur les qualités se développant par une pratique authentique : « Absence de crainte, simplification,
constance, maîtrise de soi, dédication, sobriété, simplicité, non-violence,
vérité, maîtrise, détachement, sérénité, compassion, absence de convoitise,
douceur, modestie, détermination, vigueur, pardon, force morale, pureté, absence
d'envie des honneurs. » (Chant de l’éveillé 14.1-3 ou Bhagavad-Gîtâ 16.1
à 3).
Ces qualités,
ces vertus viennent quand on fréquente, en soi, régulièrement, l'énergie de Dieu
qu'il met en chaque chose, en chaque être vivant. Sur La Voie, on nomme cette
énergie le Saint-Nom ou Verbe, d'autres la nomment « vertu du
Tao », « Satnam ». On peut connaître ce « Saint-Nom »
par la méditation, assis sur son coussin, les yeux fermés,
uniquement attentif à lui (le Saint-Nom). On peut aussi se connecter à ce
Saint-Nom les yeux ouverts, tout en vaquant à ses occupations, c'est le service, deux des quatre piliers de La Voie, de sa
sadhana ou agya.
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