mercredi 31 octobre 2018

Ce qui donne des couleurs à la vie




C'est dans le silence que je peux me reposer dans le Saint-Nom, entendre sa Musique, voir sa Lumière, ressentir sa Douceur, dans le silence des pensées, dans le silence intérieur de la vacuité. Là rien de ce qu'on peut croire, penser, de ce qu'on peut imaginer n'a de place. Nos sentiments, nos sentiments ne font que nous éloigner de cette paix… de cette Béatitude.

Plus on est plein de soi, de vanité, de pensées, de concepts, d'opinions, d'avis, de croyances moins on peut s'abandonner à ce silence intérieur. 

Je vois bien la différence entre les premiers temps et aujourd'hui,  maintenant c'est beaucoup plus facile d'écarter mes pensées et de ne pas en avoir beaucoup quand je médite alors qu'au début, il y avait un sacré brouhaha dans ma tête. 

Mais à force de pratique, de détachement, de lâcher-prise, d'humilité, de simplicié toutes ses vertus qui viennent à force de pratiquer. Alors bien sûr dans la méditation, c'est plus facile, plus évident, plus claire. J'en ressors plein, satisfaite sans autres désire. Je n'ai pas de désir, c'est parfait. 

Quand je repars dans ma journée le lendemain, je suis rechargée comme une pile de Saint-Nom et je peux vaquer à mes occupations comme aujourd'hui, attendre dans une fil, le ciel était gris, triste, il faisait froid mais c'était beau, ça sentait la neige de mon enfance, attendre ou pas qu'importe le Saint-Nom est toujours là et me remplit de sa douceur. Bien sûr, j'aurais pu faire des choses plus agréable que d'attendre mais ce n'est pas grave, l'important j'étais dans cette conscience et j'en profite. Le soir, je sais que j'ai passé une journée riche parce que j'étais conscience du Saint-Nom et de la Béatitude, de la Paix intérieure. Je n'ai pas loupé le coche et que j'aie fait ceci ou cela n'est pas grave, c'est mon existence et comme tout le monde, il y a des choses plus agréables à faire et d'autres moins ou même embêtantes ou super. C'est normal mais quand on est dans la guidance, dans la Grâce et la simplicité, on se fond plus dans l'harmonie et c'est mieux évidemment. 

Le principal dans ma vie est d'être consciente du Saint-Nom et pour cela observer les 3 piliers. C'est devenu toute ma vie sans pour autant que le reste soit négliger. Ce n'est pas ou/ou fromage ou dessert, non on ajoute quelque chose en plus à notre existence : la conscience. C'est ce qui fait toute la différence et donne des couleurs à la vie. Est-ce qu'on peut aimer quelqu'un aussi et est-ce que cette personne doit aussi être conscience pour qu'on puisse l'aimer etc. j'avais eu une discussion à ce sujet sur FB mais la personne ne pouvait pas comprendre que ce n'est pas ou l'un ou l'autre, c'est les deux. On a la conscience en plus de tout le reste et c'est ça qui rend la vie merveilleuse. Si on met la conscience en premier, le reste vient en second mais ce n'est pas moins important, on doit simplement mettre le plan de la conscience en avant et on devient la créature de son créateur.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganan ji :

Se taire et changer son regard
Virus, lumières et vanité
Foi n'est pas croyance


samedi 27 octobre 2018

Le subtil devient évident



(Avant de donner satsang, nous chantons un chant dévotionnel «Twamewa» qui commence par ces paroles)

Tu es mon tout, mon Seigneur mon tout… on a tout dit et voilà.

Plus je suis consciente de Lui, plus il prend de place en moi et dans mon existence, plus je me rends compte qu'il est tout-puissant, qu'il est tout. Il est dedans et dehors, dans le petit et dans le grand.

 Infiniment grand et petit, il y a de L'Un en tout 
(Bhaktimàrga 1-1-2)

Pourtant je ne comprends pas grand-chose à Dieu mais c'est vrai qu'il est mon doudou, mon père, ma mère, mon frère, mon ami. C'est une relation différente à chaque fois, on n'a pas la même relation avec son père, sa mère, son frère… la relation est différente, l'amitié, l'amour est différent et c'est ce que je retrouve dans le Saint-Nom qui est tout à la fois. Cette relation intime que j'ai avec lui est encore autre chose, plus subtile et encore plus grande, plus globale. Cette «connexion», cette conscience ne s'explique pas et peu importe d'ailleurs car elle doit se vivre en premier. On ne peut comprendre intellectuellement ce qu'est la relation intime au Saint-Nom. 

Si on veut d'abord essayer de comprendre en premier sur la Voie, on est mal parti, on pratique d'abord, on se met dans l'observance des 3 piliers et petit à petit, on réalise, on comprend et on est tout étonné de voir des «évidences» remonter à la surface de la conscience. Mais ces évidences, on le remarque après coup, n'étaient finalement pas si évidentes que ça, elles n'étaient pas le fruit d'une compréhension profonde de l'âme.

On continue la pratique sans s'attacher à ses compréhensions, elles ne sont pas définitives, chaque jour, chaque instant a une nouvelle réalisation.

Si on a besoin de quelque chose, on va le chercher dans le Cloud, on est un pion relié au tout et on ne peut que s'abreuver directement à Lui. Juste chercher à être conscient de cette plénitude.

Il est ce qui devrait venir en premier et au second plan, on met le reste de notre existence. 

Le Christ a dit Ne te soucie pas d'abord des vêtements que tu porteras Ni de ce que tu mangeras Soucie-toi en premier de L'Un et de Son Royaume

(Bhaktimàrga 2-3-14)


Le premier plan, c'est d'être conscient de Lui et en étant conscient de Lui, je me suis aperçue que beaucoup de choses ont disparus parce qu'inutiles et d'autres choses se sont mieux emboîtées comme les pièces d'un puzzle qui finalement forment une image claire. Tous ces petits morceaux éparses sont venus petit à petit à force de pratique se mettre ensemble au bon endroit pour former une image claire et me permettre d'avoir une vie beaucoup plus simple déjà, plus évidente tout simplement et c'est déjà beaucoup !! Quand on est moins influencé par des idées préconçues, des opinions auxquelles on tient absolument, des traumatismes du passé, des croyances et bien, on se sent beaucoup mieux, bien plus léger.


On est débarrassé de la poussière accumulée au fil des ans, on se retrouve un peu tout nu et c'est de cette manière qu'on est le mieux à même d'être conscient de ce qui est sous-jacent et semble si ténu. Mais quand on en a conscience, on s'aperçoit que c'est l'illusion qui est ténue, qui disparait vite quand on n'y prête plus attention. Quand on se plonge dans la Vérité universelle, dans le Saint-Nom, on voit que c'est vrai, durable, solide et que c'est tout ce qu'on croyait, pensait qui n'est que du vent, rien. Le subtil devient évident.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hang Yoganand ji







mardi 23 octobre 2018

Instant après instant



Quand je repense à ma vie avant d'avoir reçu la Révélation de la Voie, même longtemps avant quand je repense à ma maman. Elle était quelqu'un de très tendu, d'inquiète et qui ma sans doute transmis cette tension puisque moi aussi c'est l'état dans lequel je me trouve quand je n'y prends pas garde. Je suis très vite crispée et la vie devient difficile. Quand ma bloque, ce n'est pas fluide et harmonieux. Je me souviens qu'elle n'était pas très heureuse dans cet état. Elle ne vivait pas dans l'harmonie

Je sais aussi que c'est ce qui me pend au nez quand je sors de la pratique parce que je me laisse très vite prendre et je sens cette crispation se former et me bloquer dans mes actes qui sont alors guidés par ce nœud et ce n'est pas agréable du tout.

Heureusement que je connais la Voie et sa pratique parce que je peux m'en remettre au Saint-Nom par la méditation, je suis détendue et relaxe parce que j'ai remis ma vie entre ses mains et je n'ai pas de raison d'être tendue, prise dans un mental qui surchauffe. J'ai du recul et une profonde satisfaction et certitude d'être au bon endroit. La Grâce me porte et mon existence est plus simple, plus belle et harmonieuse.

C'est dans cet état-là que je suis mieux, il n'y a pas à discuter. Simplement le fait de vivre harmonieusement, simplement, tranquillement, calmement dans la Paix, c'est tellement mieux que de ne pas y être. Ça vaut la peine de pratiquer surtout que cette pratique n'est pas pénible !

C'est tellement mieux de ressentir cette Paix et un peu plus même, j'ai envie de pratiquer de plus en plus parce que je me sens accomplie. C'est suffisant, pourquoi chercher plus d'explications de mots. C'est simple, pas besoin de faire des phrases alambiquée ou tordues pour dire simplement, c'est beau, c'est parfait, c'est la simplicité, c'est l'harmonie. Si on en a envie, c'est là qu'on la trouve. 

Il y a toujours moyen d'approfondir, d'affiner cette conscience. Si on croit être arrivé, on se trompe, il y a toujours de la marge et encore, si c'est infini la marge est très grande !

Ce que je comprends et réalise est valable dans l'instant et dans l'instant suivant, il y a une autre compréhension, une autre réalisation, un autre instant dans lequel s'abandonner et plonger sa conscience. Après chaque instant, il y en a un autre et ainsi de suite jusqu'au bout.

Satsang sur le même sujet écrits par Sri Hans Yoganand ji





mardi 16 octobre 2018

Le jour et la nuit



J'aime me retrouver dans la douceur du Saint-Nom, dans cette Paix, cette sérénité. C'est un endroit-état que j'affectionne et où je peux être à volonté. En partant de là je peux faire ce que j'ai à faire et quand je suis vraiment dans le truc, je vois bien que ce que je fais passe au second plan. L'important est de quel point on part pour agir et quand je suis dans la conscience du Saint-Nom, tout ce que je fais à une autre couleur, une autre densité, c'est autre chose pourtant, quand je suis par exemple en train de travailler sur mon ordinateur si je suis dans mon mental, pas forcément à psychoter, mais dans le mental, je suis plus vite fatiguée, je suis «chargée» et je me sens au bout d'une journée à plat, j'ai l'impression d'avoir perdu ma journée, d'avoir perdu mon temps, c'était une journée inutile. 

Au contraire quand je suis dans la conscience du Saint-Nom, je pars du bon endroit et je peux faire exactement la même chose, travailler à mon ordinateur et pourtant quand j'arrive au bout de la journée, je suis pleine, pleine de cette douceur, de cette paix même s'il y a eu des difficultés, des tensions dans la journée à cause de circonstances extérieures. À la fin de la journée, je me sens accomplie, heureuse tout simplement d'être sous le regard de mon père et ce n'était pas une journée inutile, vide. 

C'est ce qui fait toute la différence. Les jours où je ne suis pas autant dans la conscience du Saint-Nom, je me sens vide quand j'arrive au bout de la journée. Le soir, je me dis «tu n'étais pas dans le flot aujourd'hui et je sens que je suis passée à côté de l'essentiel. Mais les jours dans la conscience, je vois bien que je suis dans quelque chose qui va au-delà et qui englobe toute mon existence et m'emmène je ne sais où mais c'est chez moi. Je sais que c'est bien et pour mon bonheur. 

C'est une dimension de plus que j'ai dans ma vie même si je fais exactement la même chose dans mes actes. Il y a une couleur, une densité différente simplement parce que je suis dans la bonne posture intérieure et en ayant la conscience au bon endroit. Ce n'est pas une question de ce que je fais mais le point de départ où je suis quand je fais les choses.

C'est en pratiquant les 3 piliers qu'on peut s'en rendre compte et qu'on peut prendre du recul sur notre mental et notre vanité. On voit alors l'effet que cette conscience a sur nos actes et nos paroles. C'est complètement différent, le jour et la nuit.

Je préfère de beaucoup le jour à la nuit et le Saint-Nom à la confusion. Cette force du Saint-Nom qui me porte dans ces journée où je suis particulièrement attentive à lui est fabuleuse. Je n'ai pas envie d'en sortir, c'est là que je suis le mieux et je sais que c'est en observant les 3 piliers de la Voie que je peux avoir cette conscience. 

C'est merveilleux de pouvoir le faire, être dans le jour plutôt que dans le nuit et ça n'a aucun prix. Le prix est notre vanité, accepter de lâcher-prise et pratiquer la technique du Saint-Nom, elle est fondamentale, essentielle et révélée sur la Voie. Elle ne s'apprend pas dans un livre et elle apparaît évidente quand on la connaît mais encore faut-il la pratiquer car il y a quelque chose en nous qui n'aime pas ça. Tout dépend alors de notre soif et je sais plus je suis dans cette Paix, plus je la fréquente plus n'en ai besoin et plus j'y suis.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji



jeudi 11 octobre 2018

La vie en trois dimensions




J'ai seulement envie de sourire, du sourire intérieur et du sourire qui se dessine sur mes lèvres. Quand le sourire intérieure est plus intense, il déborde à l'extérieur et je me sens pleine de joie, de félicité, de bonheur, d'allégresse.

C'est mon doudou quand les choses vont moins bien, c'est la couette sous laquelle je peux me mettre à l'abri pour profiter de l'instant présent dans la conscience du Saint-Nom et me laisser aller à sa Douceur, à sa Bonté, sa Compassion. Je ressors pleine d'énergie et de détermination à continuer à pratiquer tout en étant dans le monde et y faire ce que j'ai à faire en gardant ce doudou avec moi. Je n'oublie pas de le garder près de moi en pratiquant. 

La première chose est d'être consciente de Lui et après le reste est secondaire, que je doive travailler ou pas, faire le ménage, les courses ou autres choses, il est toujours en toile de fond de mes journées.

C'est lui qui donne un sens à ma vie qui met des couleurs sur mes journées. Le reste est aussi important comme de gagner des sous, de faire des courses avec une liste pour ne pas acheter n'importe quoi, de faire le ménage pour avoir une maison agréable à vivre mais ce qui doit venir en premier, c'est la conscience de Lui. 

Ce passage entre le fait que c'est lui qui passe en premier et non pas l'activité que je suis en train de faire, c'est un changement de regard qui change tout et qui fait de ma vie une vie spirituelle, une vie en trois dimensions puis qu'il est là, la troisième dimension. 

Je suis alors entière et je découvre quelque chose de plus dense, de plus complet. C'est comme quand on a un dessin en 2D ou une maquette en 3D. Le même bâtiment dessiné peut être magnifique mais en 3D, c'est n'est plus pareil, ce n'est pas la même chose.

C'est pareil quand on vit en 3D, on se rend compte que la vie en 2D, c'est un peu fade. Cette dimension que donne le Saint-Nom à ma vie me rend pleine. C'est la part qui manque quand on ne l'a pas. C'est une fois qu'on l'a trouvée, intégrée, quand on pratique, qu'on se rend compte qu'elle nous manquait, cette dimension. On savait peut-être avant qu'il nous manquait quelque chose mais sans savoir quoi précisément.

Quand on a trouvé, on a plus besoin de chercher, on a trouvé ! On est complet et il ne reste plus qu'à rester avec cette troisième dimension, la conscience du Saint-Nom. Ce n'est pas toujours évident, il y a les 3 piliers, la posture intérieure, l'agya, l'enseignement du guide pour nous permettre de toujours revenir en soi au bon endroit.

C'est ce qu'il faut faire mais ce n'est pas si grave ! Au contraire, c'est très agréable de vivre dans ces trois dimensions.

Satsang sur le même sujet écrits par Sri Hans Yoganand ji

mardi 9 octobre 2018

Tableau comparatif avant-après

Je me suis amusée ce matin à faire une liste des qualités/vertus/bienfaits que la pratique de La Voie m'apporte et de mettre en comparaison ce qui prévalait dans ma vie avant.


Simplicité
Vie compliquée, esprit compliqué, pensées compliquées
Humilité
Sur-évaluation et sous-évaluation de soi, manque d’objectivité, orgueil, vanité
Détachement (lâcher-prise, acceptation)
Attachement à soi, à ses pensées, à ses idées, à ses concepts, à ses croyances…
Besoin
Désirs
Sobriété
Excès en trop et en trop peu
Vie calme (routine)
Vie trépidante, découvertes, excitation
Devoirs, responsabilité
Fausse liberté
Paix intérieure
Souffrance
La connaissance révélée (non-apprise)
Les connaissances et les concepts
Maîtrise du mental
États d’âme (émotions, sentiments, pensées)
Conscience
inconscience
Harmonie
confusion
Simplicité
Vie compliquée, esprit compliqué, pensées compliquées
Humilité
Sur-évaluation et sous-évaluation de soi, manque d’objectivité, orgueil, vanité
Détachement (lâcher-prise, acceptation)
Attachement à soi, à ses pensées, à ses idées, à ses concepts, à ses croyances…
Besoin
Désirs
Sobriété
Excès en trop et en trop peu
Vie calme (routine)
Vie trépidante, découvertes, excitation
Devoirs, responsabilité
Fausse liberté
Paix intérieure
Souffrance
La connaissance révélée (non-apprise)
Les connaissances et les concepts
Maîtrise du mental
États d’âme (émotions, sentiments, pensées)
Conscience
Inconscience
Harmonie
Confusion
Grâce et guidance
Karma
Sens/but de la vie, retour « chez soi », accomplissement
Chercheur de vérité