mercredi 27 février 2019

Ce n'est pas grand-chose et pourtant



Comme le dit souvent le guide de la Voie, la posture qui convient pour méditer formellement, c'est de faire la plante verte ou le lézard au soleil.

Il a raison, évidemment et je me rends compte que j'avais compris mentalement, admis, accepter que c'est la bonne posture j'avais tenté de l'avoir aussi. Mais je me rends compte qu'il y a toujours de la marge et que je commence à le comprendre de l'intérieur et que ça fait toute la différence.

Quand je réalise comme une évidence… c'est une évidence, ça crève les yeux et parfois je me dis que ce n'est pas grand-chose mais pourtant c'est énorme. C'est la compréhension intérieur venant de l'âme par la méditation profonde qui est fondamentale. Peu importe que j'aie la sensation que ce n'est pas bien important, si peu, c'est comme être conscient ou pas conscient du Saint-Nom, ce n'est pas grand chose mais ça fait toute la différence.

Cette simplicité, faire ou ne pas faire, y être ou ne pas y être est simple mais parfois de faire demande un effort important car il s'agit de lâcher sa vanité, et ça demande une volonté, une détermination, une soif de paix importants, ça ça peut être difficile mais le fait de passer à l'acte de lâcher-prise, de se remettre dans le Saint-Nom, c'est simple, c'est évident, c'est facile… ce n'est pas grand-chose et pourtant c'est immense !

Cette dimension qui s'ajoute à notre vie, elle est fondamentale et c'est fou de réaliser que c'est aussi peu de chose et que cette petite chose au final, c'est tellement grand, tellement immense, ça laisse sans voix alors que ce n'était pas grand-chose.

Depuis le début, tant de choses sont passées de la compréhension mentale à celle de l'âme, c'est incroyable, c'est difficile à exprimer. C'est une évidence si claire, si limpide, si simple mais j'étais prise dans un truc faux et tout d'un coup c'est clair. Cette différence est si infime mais c'est ça l'essentiel. C'est d'être dans cette dimension, dans cette conscience.

Cette différence est magnifique, grandiose, c'est peut-être paradoxal, l'acte est minime et le résultat est infini ! Pour nous, il n'y a pas grand-chose à faire, sinon observer les 3 piliers de la Voie, s'effacer.

C'est ce qui est sans doute le plus compliqué, s'effacer quand on est perdu dans la confusion. Plus la vision s'éclaircit, plus on se rend compte que c'est simple, pas si compliqué qu'on le croyait.

Quand on marche sur cette Voie, on tend vers la simplicité…. son existence et aussi à l'intérieur, son mental et on se simplifie dans la pratique aussi. Finalement, on finit par marcher assez droit au milieu et ce fil qui pouvait sembler ténu et difficile à suivre, en marchant dessus, on s'aperçoit que c'est une autoroute.

Il s'agit d'avoir une bonne posture, et ça vient en pratiquant, en ayant soif de cette paix. C'est un peu magique.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :



samedi 23 février 2019

L'utilité d'un guide spirituel



J'ai déplacé le dictaphone et le micro sur cette table j'ai remis tout ça bien en place… ça me fait penser qu'effectivement c'est nécessaire de remettre de l'ordre dans notre mental, de remettre les bonnes choses au bons endroits et de savoir de quoi on parle et comment parler de l'expérience qu'on fait à l'intérieur avec quels mots pour se faire comprendre et surtout pour comprendre ce que dit le guide de la Voie. Pour mettre des mots sur la compréhension qui remonte à la conscience mais qu'il est difficile à exprimer. Quand on a les bons mots entendus dans le satsang, on sait que ce qu'on vit est juste et qu'on peut continuer dans cette direction. C'est important sur cette voie, d'avoir une validation de ce qu'on y vit et expérimente.


C'est aussi important d'avoir un guide … qui guide, qui nous dit que ce qu'on a compris, qu'on expérimente, qu'on fait est juste ou pas et il est inutile de se vexer si on est dans l'erreur. Ce n'est pas parce que c'est MON expérience, MES pensées qu'elle est forcément juste. Si on veut vraiment laisser mourir la vieille personne, il est important de mettre tout ça de côté et d'écouter ce que le guide nous dit. Il faut abandonner ces croyances, ses avis sur sa pratique et ses expériences.


Je sais bien que le guide est indispensable, ce regard indispensable qui connaît parfaitement bien le chemin, c'est l'idéal pour pouvoir avancer dans la conscience du Saint-Nom.


Combien de fois, je vois dans des échanges sur les réseaux sociaux que des personnes tout à fait sincères qui tentent tant bien que mal d'avancer sans savoir très bien dans quelle direction ni comment, elles se posent pleins de questions sur leur pratique mais n'ont personne sinon les autres aminautes à leur donner des conseils, mais sont-ils de bons conseils ?


Tant de gens se retrouvent tout seul avec leur pratique, mais on ne peut pas avancer de manière fiable et savoir ce qu'on fait quand on est tout seul. Un pratique claire, évidente, simple qui englobe toute notre existence avec des outils plus qu'efficace et quelqu'un qui est là pour nous aider à les utiliser, c'est l'idéal.


Il nous aide à rester debout car ce n'est pas si évident que ça d'avoir la bonne posture pour pratiquer le Service, le satsang et la méditation. Les techniques ne font pas tout. On ne sait pas à l'avance ce qu'est cette bonne posture dans laquelle on doit être pour que la pratique des techniques révélées portent les meilleures fruits. Si on croit savoir, c'est un concept qu'il vaut mieux éviter. C'est seulement quand on a pratiqué, qu'on s'est rendu compte en d'autres mots qu'on a réalisé qu'on sait ce qu'est cette posture… et elle s'affine avec le temps.


On a besoin de ce regard extérieur, de ce guide qui sait les pièges, les difficultés qu'on peut avoir. Il nous pousse un peu à gauche et à droite, nous titille pour pouvoir renaître à cette nouvelle personne afin d'être encore plus dans la communion avec le Saint-Nom, c'est tout. Ça dépend de notre soif, de la force de notre soif pour accepter cette main qui nous guide et nous permet d'aller de plus en plus profondément dans la conscience. C'est absolument indispensable.


Sans guide, comment faire pour savoir si ce qu'on vit est juste ou faux ? Ce n'est pas possible, il y a tellement de possibilités de se tromper !! On ne peut pas savoir si on est au bon endroit, dans la bonne posture, ce n'est pas possible. Je l'ai bien expérimenté tout au long de ces années. C'est merveilleux d'avoir ce guide vivant à qui on peut s'adresser, poser ses questions et qui nous répond avec discernement, une juste-vue.


C'est aussi au fil du temps qu'on peut se rendre compte que ce que dit le guide est vrai, juste à 100% sans aucun doute. C'est en mettant en pratique les conseils et on s'aperçoit que c'est juste, que c'est bon, que c'est pour notre bien et à force d'expérience positive, on a confiance et on applique toujours ce qu'il dit. Je suis ses conseils sans chercher à savoir si j'ai éventuellement raison ou une autre opinion. Pour ce qui est de la pratique, je n'ai pas d'avis à avoir, je fais comme il le dit. Cette posture d'humilité ne plaît pas à quelque chose en nous qui se rebiffe parfois.


Mais est-ce une bonne chose de l'écouter ou vaut-il mieux faire de la place pour notre âme qui a tant soif de cette paix, de béatitude, de Saint-Nom et à laquelle on doit s'identifier.


Ce changement de paragdigme entre croire être son mental ou être son âme ne se fait pas d'un coup, on a besoin d'un coup de pouce de celui qui l'a déjà complètement réaliser. Le guide est là aussi pour ça. C'est merveilleux d'avoir une pratique spirituelle dans de telles conditions, une telle vérité, une telle précision et une telle simplicité qui nous amène vraiment droit au but.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

Renaître au Royaume
Corriger les copies
De bons et de mauvais fruits






dimanche 17 février 2019

Un bonheur qui ne dépend de rien




Quand on prépare un plat et qu'on y ajoute des épices, cela lui donne du relief, du goût quelque chose en plus. Le même plat sans épice peut être bon mais il lui manque quelque chose. Dans la vie, c'est pareil quand on ajoute la conscience du Saint-Nom, cela lui donne du relief, du goût, un goût de béatitude ! Le goût du Saint-Nom.

C'est plus que simplement profiter de la vie, de voyager, de faire le tour du monde, de s'inscrire dans plein d'activités différentes, d'apprendre plein de choses, de faire des sports différentes, d'avoir plein d'amis, de sortir…ça, c'est aussi profiter de la vie pour certain mais ce n'est pas ça dont je parle.

Le Saint-Nom donne une dimension supplémentaire aux petites choses de la vie, au fait d'être là, à faire ce qu'on fait dans sa vie quotidienne sans en ajouter encore, il y a déjà tant de choses à faire, il n'est pas nécessaire de parcourir le monde même si on peut le faire aussi.

Ce n'est pas ça qui va remplir notre vie qui va nous faire prendre conscience de la vie qui nous anime. C'est en allant voir à l'intérieur en plongeant dans le Saint-Nom, dans la force de vie et quand on ressort de là, on a un regard différent sur l'existence et on se rend compte qu'il y a bien des choses qui sont vaines dans notre existence et qu'on ne fait plus une fois qu'on a trouvé à l'intérieur la source de la parfaite satisfaction….. parce qu'on est parfaitement satisfait.

Quand on est satisfait, on a pas envie d'autres choses, ça suffit. On simplifie sa vie du coup ! On est heureux d'être vivant, sans autre activité particulière sauf assumer ses responsabilités, faire ce qu'on a à faire. C'est aussi un bonheur de pouvoir être au service du Seigneur, de pouvoir assumer son dharma (ses responsabilités) dans la conscience du Saint-Nom, il y a quelque chose de merveilleux qui se passe à l'intérieur.

J'ai remarqué ces derniers jours où j'étais particulièrement bien dans la pratique que je faisais mon travail du mieux possible (il y avait encore de la marge !) et en étant consciente du Saint-Nom, quand j'ai eu fini, j'étais heureuse de l'avoir bien fait et en conscience, j'avais un sentiment d'accomplissement, de bonheur incroyable.

C'est pour tout ce qu'on fait dans la journée et pas seulement le travail, la cuisine, la vaisselle ou préparer un thé….. je peux le faire à la va-vite, de l'eau dans la tasse, une cuillère de thé et hop dans le micro-onde en claquant la porte ou je peux aussi le faire en conscience du Saint-Nom et alors chacun de mes gestes devient une offrande au Seigneur, une communion se crée alors entre lui et moi. C'est complètement différent et ce qui se passe en moi est fabuleux.

Quand on aime, il faut le montrer, le faire. J'aime mon Seigneur alors je fais, je pratique les 3 piliers et surtout le Saint-Nom dans mes actes quotidiens… cette dimension-là, je ne voudrais plus la manquer parce que c'est une dimension qui m'apporte le bonheur, la satisfaction mais surtout qui ne dépend de rien, ni personne.

Cela veut dire aussi qui ne dépend d'aucun endroit….. je voyais un poste sur FB où quelqu'un disait qu'on oublie souvent que le bonheur est juste en face de nous et on voyait un très beau paysage…. oui, mais la satisfaction, le bonheur qu'on trouve à l'intérieur est là devant un beau paysage et aussi devant un paysage moche, quand il fait beau et quand il pleut. Il est là tout le temps et partout.

Je le transporte avec moi, je n'ai pas besoin d'attendre dimanche, d'être en bonne santé, d'avoir des sous, d'être avec telle ou telle personne, à tel ou tel endroit.

Si j'en ai besoin, j'y vais je pratique et c'est fantastique dans l'instantané et ça dure le temps qu'on y reste. C'est une satisfaction longue durée ! Ce n'est pas ponctuelle et après on se retrouve dans la galère et la confusion. Non, on peut être tout le temps dans la paix, dans la béatitude à des degrés plus ou moins profond mais quand même y être ou ne pas y être, ça fait toute la différence !

Même un tout petit peu de cette béatitude, de ce sourire-intérieur, de cette paix particulière, c'est merveilleux, bien plus que de ne pas y être. 

On continue notre chemin, notre périple à travers cette existence et le chemin est bordé de fleurs. On voit le Créateur dans sa Création. Il n'y a rien de mieux.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la Voie Sri Hans Yoganand ji :



samedi 9 février 2019

La Musique intérieure




(On entend jouer du piano au loin)

Cette musique qu'on entend juste un peu au loin me fait évidemment penser à la Musique intérieure qu'on entend seulement si on y prête attention, si on est attentif à elle et qu'on sait comment faire.

Il faut surtout tourner le dos au brouhaha qu'on a dans nos têtes et bien sûr se fermer aux bruits extérieurs. C'est en se focalisant sur cette musique qui peut être très faible, c'est en l'écoutant qu'elle devient plus forte. C'est n'est pas en bataillant qu'elle devient plus forte bien au contraire, il suffit de l'écouter dans la bonne posture intérieure, de la bonne manière et on l'entend. Alors elle nous embrasse, elle nous prend et nous donne plein de douceur. C'est merveilleux d'entendre cette musique, ces sons harmonieux résonner parfois fortement comme dans une cathédrale et c'est à l'intérieur de moi ! C'est incroyable ! Et elle n'est pas là seulement quand je l'écoute mais elle se joue tout le temps en moi, c'est comme pour la Lumière elle est toujours là et pas seulement quand je la regarde ou que je me mets en méditation comme si j'appuyais sur un bouton « là » « pas là », non, elle est là tout le temps.

Le Saint-Nom est toujours là, que j'en soit consciente ou pas et heureusement ? C'est rassurant aussi.

Je me rends compte que cela ne dépend que de moi si je me tourne vers lui ou pas,  je n'ai pas besoin de le fabriquer, il est là. C'est une question d'observance, de pratique, de posture intérieure et d'autres facteurs comme la santé, la fatigue. Ce qu'on peut faire, c'est faire au mieux et chaque jour est différent, chaque jour a sa météo, ses événements, ses circonstances, ses facteurs qui font qu'on est plus ou moins attentif, plus ou moins dedans.

Quand je peux être plus dedans, et bien j'en profite à fond, c'est tout et quand ça va moins bien, je fais le gros dos et j'attends que ça passe parce que ça passe toujours. Quand on reste dans l'observance des 3 piliers : le service, le satsang et la méditation régulièrement et du mieux qu'on peut, alors les nuages passent.

Ce n'est pas la peine de se prendre la tête. On prend conseil auprès du guide de la Voie pour rester le plus droit possible dans cette pratique et en tirer le plus de bénéfices possible, plus de conscience possible alors il y a plus de communion avec le Saint-Nom… et plus c'est merveilleux !

Ce que je vis est personnel, chaque pratiquant a autrement conscience du Saint-Nom et de la Béatitude… elle est infinie alors il y a une infinité de manières de la percevoir et même pour moi, elle est différente à chaque instant même si elle est toujours la même… c'est toujours neuf.

Ce n'est certainement pas évident à comprendre pour quelqu'un d'extérieur mais qu'importe de comprendre ce qu'est la pratique de l'intérieur, ce qu'on peut y vivre, de comprendre ce qu'on peut en retirer parce que la seule chose qui compte est de le faire, de s'y mettre, de recevoir la Révélation et de pratiquer ensuite les 3 piliers alors seulement on peut comprendre ce que cette Voie est et apporte, il n'y a plus de concepts, d'idées préconçues, d'a priori.

On peut alors comprendre ce qui est dit dans les satsangs, c'est en pratiquant qu'on peut retirer la substantifique moëlle de cette pratique ce n'est pas en restant à l'extérieur et en essayant de comprendre que notre soif pourra être étanchée.

On ne peut pas comprendre de quoi il s'agit en ayant des idées préconçues, des a priori, des cases remplies et en essayant d'avoir une compréhension mentale de la voie, ce n'est pas possible, ça doit venir de l'âme.

C'est quand il y a cette résonnance à l'intérieur plus forte que tout que ça marche et quand on commence à pratiquer avec assiduité, constance au fil du temps, on se sent à la bonne place à faire la bonne chose et cette bonne chose est de plonger sa conscience dedans du matin au soir grâce la pratique des 3 piliers.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :































samedi 2 février 2019

L'Amour de Dieu


J'avais des échanges sur facebook à propos de l'enfant intérieur et quelqu'un demandait une définition plus précise de l'enfant intérieur car elle craignait de le maltraiter.

Je me rends compte avec la pratique que je comprends mieux ce qui se passe en moi que je peux prendre du recul sur mon mental et mettre des mots  clairs sur ce que j'expérimente. L'âme, le mental, l'ego, l'enfant intérieur tout ça est assez simple au final mais je connais quelqu'un qui peut expliquer tout ça très bien (le guide de la Voie). Je ne suis pas entrée dans des explications qui vont au-delà de mes compétences mais j'ai simplement renvoyer à des textes sur les différents blogs de la voie.

Je me suis rendue compte pour moi-même que cette histoire d'âme, de mental, d'ego, de faux-ego… je m'en fiche complètement car ce qui compte pour moi le plus est d'être consciente du Saint-Nom, de profiter de sa douceur, du bonheur d'être en Lui, de L'aimer, de faire le mieux possible mon Service, d'agir sous son regard et c'est en pratiquant que je peux l'être. 

Quand je suis bien dans la pratique, je me sens sous son regard, accompagnée, c'est merveilleux….ce n'est pas une image et que ce soit mon âme, mon mental ou pas peu m'importe, ce n'est pas le problème. C'est merveilleux de finalement se retrouver dans cet espace vide de questions parce qu'elles ne sont pas très importantes réfléchir et articuler des choses, des pensées à propos de la spiritualité ne m'apporte pas la paix intérieure, le bonheur du Saint-Nom, je préfère de beaucoup être en Lui simplement et ne pas me triturer les méninges inutilement ce qui ne me sert à rien et qui va infailliblement m'amener dans la confusion. 

Cette confusion n'est pas agréable…je parlais aujourd'hui aussi sur FB avec quelqu'un d'autre et une personne est venue au milieu de ces échanges m'insulter…qu'importe ce qu'elle disait mais il y avait en elle une agressivité, une violence importante. Cette pauvre personne souffrait terriblement et n'en avait même pas conscience alors que la paix la plus merveilleuse est juste en dessous de cette surface qui nous éjecte, projette, disperse qui nous écartele et qui nous rend malheureux.

À un moment donné, certains cherchent à trouver cette paix de manière plus efficace et constante. Quand on la trouvée et qu'on sait baigner dedans tout le temps, c'est une vie tellement plus merveilleuse.

Après que cette vie apporte plus de discernement, qu'on voit les choses plus clairement, de manière plus évident et plus simple… oui, c'est bien mais ce n'est pas ce que je recherche. Ça vient en plus et tant mieux.

Je me souviens du jour où j'ai reçu la Révélation et où le guide de la Voie m'a demandé pourquoi je voulais la recevoir, j'ai répondu que je voulais ressentir à nouveau dans ma poitrine ce sourire intérieur, cet amour que j'avais ressenti une fois à l'improviste. J'étais tombée amoureuse de cet amour et je ne voulais plus rien d'autre que ça.

Aujourd'hui c'est encore et toujours ce qui m'intéresse en premier. C'est merveilleux de pouvoir ressentir l'amour de son père, de son créateur. On dit toujours que Dieu est amour… ben oui, mais de le ressentir dans sa chaire, je ne parle même pas d'entendre et de voir. C'est ça sur la Voie, on peut avoir cette intimité avec son créateur et ça remet quand même bien des choses en place.


Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

La vacuité
Peur du silence et de la solitude
La réponse du Saint-Nom