mardi 28 novembre 2017

Une technique de méditation miraculeuse

La technique de méditation dont il est question ici est un des trois pieds de la pratique de la Voie. Elle est montrée au moment de la Révélation qui permet ensuite de marcher sur cette Voie comme la pratiquante qui a écrit ce texte.




S’il y a bien quelque chose qui ne sert à rien, c’est de cogiter, de psychoter sur des choses à venir qui nous angoissent car cela ne changera rien et on ne sait pas encore ce qui va arriver, les choses changent et se prendre la tête avec nos peurs n’est vraiment pas l’idéal pour être en paix. Et si on cogite sur le passé, les rancoeurs, les animosités ressassées ne nous font pas de bien non plus.
Alors, être dans l’instant présent est bien le meilleur moment, encore faut-il y arriver. Quand on est en pleine cogitation !
Je me souviens des ces états quand je ne pratiquais pas encore je n’étais pas en mesure de sortir de mes pensées obsessionnelles. Je ne savais même pas que c’était possible. Je subissais…et je souffrais.
Certains cherchent à se vider la tête par toutes sortes de moyens…. La défonce, l’alcool, le sexe, les plaisirs rapides et superficiels, la consommation, le sport, la détente d’une manière ou d’une autre comme de marcher en forêt par exemple ou d’écouter une bonne musique, de sortir avec des amis.
Bref, la liste est longue des moyens de sortir de sa tête.
Mais, ce n’est pas toujours très efficace et le cercle vicieux recommence dès qu’on se retrouve seul avec soi-même.
Depuis que je pratique le yoga-originel, je connais une technique de méditation miraculeuse qui me permet de couper court à ces cogitations, à ses psychotages avant même qu’ils ne m’entraînent trop loin et me fassent souffrir.
Mais, je dois les lâcher ces cogitations, ne pas les accepter et revenir à la technique que je peux pratiquer n’importe quand et n’importe où. Au contraire même, si je pratique assidûment, le plus souvent possible, à savoir tout au long de la journée, je remarque que je n’ai plus de cogitations malsaines, elles ont disparus.
C’est la force de la pratique, elle me garde au centre loin des brouhahas incessants d’un mental sans maître.


Le but de la voie, de la pratique de son Agya

est de rester centré et de ne pas être la victime du mental 

ceci afin d'accomplir ce que l'on doit accomplir

durant cette existence :

se préparer à revenir à notre origine en toute Conscience.


(Sri Hans Yoganand ji)

C’est ça le truc, il faut garder la main sur son mental, ne pas le laisser aller où il veut mais s’en servir comme d’un bon outil de travail, efficace et parfaitement adapté pour les tâches que nous devons accomplir.
Mais, dès qu’il court tout seul, il nous entraîne avec lui, loin de la Paix intérieure.
Et cette Paix, mon Dieu qu’elle est belle !
À échanger la cogitation contre la douceur de la Béatitude, je n’hésite pas un seul instant. Ce choix est à faire à chaque instant, être ou ne pas être dans la méditation qui me garde au centre, qui me garde au bon endroit pour vivre mon existence.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

Sri Hans Yoganand ji :



Se remettre à jour
Notre base référentielle
Les tigres de papier



samedi 25 novembre 2017

En face à face avec la vie

Quel est le but de la vie, qu'est-ce qui est essentiel dans la vie, qu'est-ce que la vie il y a une réponse simple qu'explique cette pratiquante du yoga-originel au vue de son expérience spirituelle.




Tant de gens se compliquent la vie....spirituelle

À vouloir trop en faire, à vouloir contrôler, à vouloir maîtriser, à vouloir partager sans savoir quoi. A croire sans savoir on se perd en chemin.

Pourtant, c'est simple

La vie est l'essentiel, et la vie est en tous les êtres vivants, elle est si forte et si ténue mais domine tout, sous-tend tout.

Quand on prend conscience que d'être en vie est un cadeau magnifique et qu'il n'est pas nécessaire de chercher autre chose que cette vérité-là. Alors on commence à se rendre  compte de la vanité de certaines choses.

Aujourd'hui, je suis en vie et c'est ce qui compte.


Le but de la vie ne dépend de rien d'autre que du fait d'être vivant
et vivant vous l'êtes tout au long de votre vie.
Être vivant sans faire ce pour quoi on est vivant, c'est dommage.
Ne trouvez-vous pas ?
(Sri Hans Yoganand ji)

Bien souvent, on considère que d'être en vie est une banalité ou même un droit mais quand la mort nous fait des clins d'œil, alors on s'aperçoit que ce qui compte le plus, c'est la vie.

La vie est là tout le temps et partout quelles que soient les circonstances extérieures et même intérieures.

On a un souci à régler, alors réglons-le mais sans oublier la vie qui coule en nous.

On cogite sur quelque chose, c'est inutile, il vaut mieux se laisser bercer par la douceur de la force de vie.

Cette force de vie est si belle, si parfaite, si harmonieuse quand on ouvre les yeux pour la contempler, quand on a les oreilles pour l'entendre.

Elle me fait tenir debout sur mes jambes, elle fait battre mon cœur, elle fait que mes poumons se remplissent après chaque expiration.

Elle n'a pas besoin de moi pour tout cela mais moi j'ai besoin d'elle pour être en vie.

Alors, je suis reconnaissante de pouvoir être consciente, d'avoir cette Conscience qui me permet de la voir, de la ressentir, de l'entendre, de la goûter par me sens retournés.

Moins je crois de choses à ce sujet, plus je peux simplement m'abandonner à elle, comme un petit enfant. C'est simple

C'est tellement simple mais c'est difficile de faire admettre à celui, en nous, qui n'aime pas la Paix que cette paix intérieure est simple.

Simplicité, humilité, constance, détachement ne sont pas des théories, il y a un moyen très pratique de cultiver ces vertus et je vous invite à le connaître.

Je lisais quelque part que la Vérité n'a qu'un visage, oui elle a le visage de la lumière intérieure.

Il n'est pas nécessaire d'attendre la mort pour se retrouver face à elle.




Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji :











mardi 21 novembre 2017

L'impatience

Combien de fois agissons-nous sous l'emprise de l'impatience dans une journée ?
En mangeant, en travaillant, en voiture, au magasin....




On veut vite finir de faire ce qu'on fait pour faire autre chose et quand on fait cet autre chose, on pense déjà à la chose suivante jusqu'à finalement sombrer dans le sommeil et on a passé la journée à courir après du vent.

C'est un état dans lequel on se retrouve facilement si on n'y prend pas garde.

L'autre jour, je travaillais sur mon autre blog "Vrai bonheur" et je devais remanier les catégories de chacun des textes. Je pratiquais la technique de méditation du Saint-Nom tout en faisant ce travail et je ressentais un grand sourire intérieur, le Saint-Nom me montait sur les lèvres, j'étais béate....tout allait bien.

Et puis après quelques heures, moins vigilante, j'ai commencé à m'impatienter. Je voulais finir encore rapidement ces 3 ou 4 dernières pages.

Le travail devenait alors pénible, j'en avais marre et je voulais faire autre chose ? Je n'étais plus consciente de la Béatitude. Quand j'ai remarqué cette tension qui commençait à monter en moi, j'ai vite lâcher cette impatience, je voulais faire quoi après de mieux que d'être dans la méditation, dans la Paix intérieure à faire un travail qui me le permettait de manière privilégiée ?

L'impatience n'est pas raisonnable et elle nous fait passer à côté du bonheur d'être dans l'instant présent.

L'impatience vient de l'insatisfaction:
vous n'êtes pas heureux d'être ici et maintenant
et voudriez être ailleurs et dans un autre temps.

(Sri Hans Yoganand ji)


C'est pareil pour tant de choses de la vie quotidienne. Pourtant, bien souvent, cette impatience n'a pas de raison d'être.

Elle engendre une frustration de ne pas pouvoir faire cet autre chose qu'il nous plairait tant de faire mais c'est un leurre, une illusion. L'impatience ne s'arrête jamais.

Il est un bon moyen de lui couper l'herbe sous les pieds et de lui tourner le dos. La méditation sur ce qui est constant, stable et paisible en soi.....Mais l'impatience n'aime pas la paix.....elle est trop paisible.

Je préfère la Paix intérieure, plutôt que de ma laisser mener par une impatience qui n'amène aucune satisfaction, bien au contraire, c'est toujours la frustration qui est au rendez-vous.


Garder le contrôle du mental,
ne pas se laisser dominer par ses pulsions.
C'est ce que permet l'Agya de la voie.
(Sri Hans Yoganand ji)


Quand je médite avec les techniques du yoga-originel, c'est pareil, si je suis impatiente, par exemple, de voir la Lumière briller en moi, je ne la verrai pas. L'impatience n'est pas bonne conseillère, ce qu'elle nous susurre à l'oreille apporte bien plus de tension que ses promesses illusoires.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji :

Ne soyez pas impatient
Équanimité
L'humilité du serpent


dimanche 19 novembre 2017

L'âme ne pense pas

Voici un texte un peu «énergique» de la part de cette pratiquante du yoga-originel. Une inspiration bien ressentie et claire. Le satsang n'est pas le fruit de la réflexion mais une inspiration venue des profondeurs de la méditation et de la pratique.







C’est vrai qu’on peut paraître un peu sectaire quand on parle de la Voie (de la liberté) parce que nous n’avons plus aucun intérêt pour les autres voies, religions, pensées philosophiques ou ésotériques, tout cela nous semble bien vain et bien peu réel, peu concret.
C’est tout le problème d’un chercheur… un vrai chercheur qui veut trouver ou un faux chercheur qui ne veut pas trouver mais chercher toute sa vie, c’est devenu sa marotte, son but… chercher sous le prétexte qu’on ne peut pas trouver et que chacun à sa propre voie, sa propre liberté.

Quand un chercheur trouve il est bouleversé par la Grâce
(Bhaktimàrga 1-3-22)
Pour qu'un chercheur trouve il lui faut accepter d'avoir trouvé, se détacher de sa recherche. Certains chercheurs sont des chercheurs professionnels, ils ne veulent pas trouver, au fond: ce qui les intéresse c'est de chercher, de collectionner les expériences, les concepts spirituels. Quand ils ne trouvent pas ils se fabriquent une mystique sur mesure, faite de morceaux venus d'ici et d'ailleurs. (commentaire de Sri Hans Yoganand Ji)
Mais en vérité, quand on a trouvé, quand on a fait l’expérience intime de cette Voie, on ne peut que s’y engager tout entier. Elle est exclusive car elle est auto-suffisante, elle n’a besoin de rien d’autre. Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu’on a tout à l’intérieur ?
Mais à l’intérieur, il faut savoir où et quoi chercher. La Révélation du yoga-originel … révèle justement ce quoi, où et comment. Alors après… on a tout ce qu’il faut pour entretenir une relation avec cette part de divin qui est en soi.
On peut le ressentir, l’entendre, le voir et chaque jour approfondir un peu plus cette expérience, ça prend tout mon temps et toute mon énergie.
Chaque jour, je peux profiter un peu plus de cet Amour infini qui est en moi, alors pourquoi aller chercher ailleurs alors que j’ai tout déjà en moi et que je sais comment y puiser.
Les mots, les idées, les croyances, les concepts à propos de Dieu, de la spiritualité semblent si inutiles quand on a l’expérience d’un vécu incomparable.
Avec le temps, la compréhension vient, remonte à la surface de la Conscience et je peux mettre des mots sur ce que je vis même si ces mots ne sont que des concepts pour ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce que contiennent ces mots.
Mais la chance… elle se prend à bras le corps quand elle se propose, quand elle s’offre sur un plateau…. Celui qui a très faim et très soif sait la reconnaître en mille entre dix milles pas de crainte.
Oui, je suis catégorique, il n’y a que «ma» pratique qui m’intéresse, non il n’y a que le Saint-Nom qui me passionne, dont je veux être conscience le plus souvent possible et le plus profondément possible.
Bien sûr, ce yoga-originel est «contraignant», il y a l’Agya a observer toute la journée, il y a à se remettre en question sans cesse, à accepter l’enseignement pratique d’un maître, je sais bien que tout cela est difficile à accepter mais pour celui qui dit « oui » alors les portes du Royaume, les portes de la Béatitude, les portes de l’Amour divin infini s’ouvrent et il peut tomber à genoux avec bonheur, reconnaissance et gratitude devant cette toute-puissance qui est si douce et si subtile.
Il est là, présent en chacun, en dehors et en dedans, offert à tous tout le temps, en fait, il s’agit seulement de s’en rendre compte… c’est si simple mais qu’est-ce que l’Homme n’aime pas la simplicité ! Il la mime parfois se berçant d’illusions, de mots spirituels «détachement», «lâcher-prise», «dévotion», «amour» mais il n’a aucune idée de ce que cela signifie concrètement.
C’est toute la différence, faire ou penser.
Je pense donc je suis … ne fonctionne pas sur le plan spirituel, sur le plan de l’âme.
L’âme ne pense pas, elle est Conscience. Conscience de la Béatitude, son origine, de la vacuité, ce rien pourtant si plein quand on la connaît… à condition de faire le vide… le vide de pensées.

Satsang sur le même thème écris par le guide de la voie

Sri Hans Yoganand ji



samedi 18 novembre 2017

Le chemin intérieur

Le chemin qui mène à plus de conscience est droit et parfait mais il y a une condition pour le voir...c'est l'histoire de la parabole du semeur vu par une pratiquante de la Voie.



La "Voie" est un chemin parfaitement droit, simple, beau, évident pour retrouver le lien avec l'Essence et où l'Harmonie est omniprésente mais le jour où on demande à recevoir la Révélation qui permet ensuite d'y marcher, on ne le voit pas de cette manière car notre esprit est encore pleins de ronces, de lianes, d’arbres géants et de brouillard qui nous bouchent la vue de ce chemin. Comme le disait le Christ dans la parabole du semeur, la graine qui tombe dans les ronces sera étouffée, celle qui tombe dans les pierres ne prendra pas, il faut une bonne terre pour qu'elle puisse germer et donner de bons fruits.
C’est pour cela qu’il nous faut un guide, quelqu’un d’extérieur qui connaît ce chemin pour l’avoir parcouru jusqu’au bout et qui peut nous dire où mettre les pieds pour ne pas tomber et qui nous aide à élaguer le superflu en coupant à grands coups d’épée dans notre vanité. C'est pour notre bien, pour qu'on puisse trouver ces fameux bons fruits et ils sont là !!
Plus on avance et plus le chemin apparaît évident à nos yeux désembués. Puis, finalement un jour, on se rend compte qu’il est telle une autoroute vers la Lumière, qu’il l’a toujours été mais que c’est nous avec nos attachements qui ne le voyions pas et qu’il nous semblait si difficile d’y marcher avec assurance.
Il faut avoir confiance et soif au départ pour oser faire le premier pas mais c’est si beau à chaque pas de voir que le chemin existe, qu’il est de plus en plus beau et qu’il mène en ligne directe à la maison !

Si vous voulez être rempli, videz-vous d'abord, rendez-vous disponible.
(Sri Hans Yoganand ji)




Satsang sur le même thème écris par le guide de la voie

Sri Hans Yoganand ji






La Lumière de Dieu


On entend beaucoup parler de la Lumière de Dieu mais cette pratiquante de la Voie nous dit qu'elle la voit vraiment. Une Lumière qui brille et qu'elle voit à chaque fois qu'elle médite dessus....c'est dingue, non ?





J’avais donné un texte en lecture à quelqu’un récemment, il s’agissait de « voir Dieu pour de vrai » et cette personne de me répondre qu’elle l’avait lu. C’est alors que je me suis rendue compte de la différence entre elle et moi….
Elle avait lu comme elle avait lu aussi beaucoup d’autres livres, beaucoup d’autres articles, beaucoup d’autres citations … mais elle était restée bloquée dans ses lectures. Elle avait bien sûr des connaissances approfondies à propos de Dieu…
Je n’étais pas à la hauteur de son argumentation théorique. Je ne connais pas si bien toutes les Écritures et je m’en fiche…. Je connais le Saint-Nom de Dieu en moi intimement et cela suffit à mon bonheur.
Je peux voir sa Lumière briller en moi comme il est dit dans ce fameux texte, je la vois tous les jours.
Il n’est pas nécessaire de croire qu’elle est la manifestation de Dieu en nous pour la voir, il n’est pas nécessaire de croire quoique ce soit sur la voie où je vais.
Mais quand on la voit pour la première fois au moment de la Révélation puis quand on la contemple tous le jours en observant les 3 piliers de la Voie avec constance alors, on doit se rendre à l’évidence, car l’Amour qui émane de cette Lumière, la compassion, la bienveillance ne trompent pas.
Un seul mot m’est venu alors à l’esprit : Dieu
Mais c’est uniquement parce que j’ai une tradition chrétienne, on peut l’appeler d’un autre mot de toute manière, il n’a pas de nom.
Mais si la lecture n’est pas suffisante, elle peut même être un frein à la relation avec Lui en nous, car ce sont bien nos pensées qui nous séparent de Lui.

Quand on se vide du superflu, on se remplit de l’essentiel
(Sri Hans Yoganand ji)
Dieu est infini et la relation qu’on peut avoir avec cette part de Lui en nous qui se manifeste sous forme d’un feeling d’amour (le Saint-Nom), d’une Musique et d’une Lumière est aussi infinie. On peut approfondir la conscience qu’on en a. Il ne s’agit de rien d’autre que de simplement en prendre conscience, y être attentif.
Le yoga-originel donne les outils pour savoir où poser notre attention et comment le faire. 


Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji