dimanche 18 février 2018

Restez unis

Il ne refuse pas, à ceux qui s'abandonnent,
Le secours de son nom et sa consolation.
Si vous le connaissez, sans arrêt il vous donne
L'oubli des vanités, de leur désolation.





Qu'est-ce que ça peut faire du bien de se donner, de tout donner, de remettre sa vie entre les mains du Saint-Nom, par l'observance de l'Agya, d'abandonner le contrôle, la maîtrise de son existence, arrêter de tout vouloir faire par soi-même. Qu'est-ce qu'on se sent libre, léger et par là-même heureux, tout simplement. On retrouve ces mêmes termes par exemple dans Arti, un chant dévotionnel ou dans le poème Le grand secret dont j'ai mis un extrait ci-dessus.

Le mien, le tien, les biens, la santé
Aux pieds de lotus de l'amour,
Donne-les aux pieds de lotus du Seigneur,
Donne-toi tout entier au Saint-Nom,
Par lui tu te retrouveras,
Uni à l'éternelle Vérité
(Arti, chant dévotionnel ancien)

Quand je me souviens de ma vie d'avant, enchaînée dans, les concepts, les doutes, les questions et surtout les peurs, ce n'était pas la joie, je préfère la vie d'aujourd'hui, évidemment car maintenant je suis libérée de tout ça. Si le prix à payer est d'observer l'Agya, si le prix de la liberté est d'ouvrir les poings, de lâcher-prise et de tout donner et bien tant mieux ! Ce sont des soucis en moins.


Rien ni personne ni Dieu ne nous oblige, c'est de notre propre volonté qu'on le fait, qu'on met un pied devant l'autre sur la Voie et qu'on lâche-prise. D'abord ce qui nous est plus facile puis à force de se rendre compte du bien qu'il y a à lâcher-prise, du bonheur, du mieux-être, de l'approfondissement de la relation qu'on a en soi avec Lui, on lâche aussi ce qui est plus difficile à lâcher. C'est en s'attachant de plus en plus à la pratique, au Saint-Nom que le reste tombe tout seul.

Parmi eux seuls ceux qui connaissent le but de la pratique sont libérés des chaînes des conséquences; ayant goûté au nectar ils atteignent les sphères suprêmes de l'éternité. Sans cette dédication à la pratique on ne peut vivre un véritable bonheur dans cette vie, en ce monde. Ces diverses ascèses sont prescrites par La Voie et conçues pour être possibles à travers toutes les actions quotidiennes, sachant cela, tu atteindras la Libération. 
(Chant du bienheureux, verset 3.10) 


Parfois ça coince un peu, mais quand on se souvient du bonheur qu'il y a dans le Saint-Nom, on y retourne avec bonheur et on lâche prise plus facilement.


Tout est là dans la pratique, revenir sans cesse dans le Saint-Nom, au centre, s'unir et ne pas se laisser encombrer par des attachements qui nous empêchent de profiter encore plus d'être avec sa Grâce et sa Guidance.


Pour qui adore le Saint-Nom, lui abandonne tous ses actes et se voue à Lui sans partage, absorbé dans le service dans l'Unité et méditant constamment sur Lui, pour celui-là il est le libérateur qui bientôt l'arrachera à l'océan des morts et des renaissances.

 (Chant du Bienheureux chap. 10.4)


C'est possible quand on lâche-prise sinon on est entraîné par nos croyances, nos pensées, nos désirs et cela ne nous mène pas dans la Paix intérieure, dans le repos qui est au centre. 

Quand on est dans cette Paix, on y trouve une satisfaction complète sans autre désir.

La satisfaction est l'insurpassable accomplissement du bonheur
 (yogasutra verset 2.42)

Et ce bonheur-là comme il est dit dans le yogasutra est en nous. Cela ne dépend que de nous et de rien d'autre.


C'est fabuleux de pouvoir être là et de laisser tourner autour ce qui change tout le temps et qui nous fait souffrir, ce qui ne nous satisfait jamais complètement. On laisse passer tout ça, on peut observer de loin. Avec la pratique, on a le recul nécessaire pour voir tout ça de loin et ne plus être happé.


La pure conscience observe comme le mental est affecté
Par l’énergie des pensées et des émotions
 (yogasutra verset 4.23)


On se rend compte aussi plus facilement qu'on est pris dans le malström de la confusion et on en ressort parce qu'on a plus envie de paix et la paix on peut la vivre en continu. Ce n'est qu'une question de soif.


Si on en a envie on peut être dedans c'est un acte qui dépend toujours de notre propre volonté. C'est ce qui est important de comprendre. 

Je vous l'annonce : restez unis en allant parmi la confusion. C'est de cette façon que vous vous placerez en vous. Ceci est la voie de la Paix, un point fixe, un centre dans le changement.
 (Évangile de Jésus 21-17 et 18)


Les gens me disent parfois que je suis sectaire parce que je ne vois que la Voie… oui bien sûr, je n'ai pas envie d'autre chose, elle me comble entièrement et parfaitement.

Mais c'est toujours à mois de décider si je veux le faire ou pas. Personne ne peut le faire à ma place, ni me l'imposer. La pratique est à l'intérieur et on ne peut pas tricher avec Dieu. On sait chacun pour soi si on est dans la pratique ou pas et on décide si on veut marcher sur cette voie et avec quelle intensité, si on veut puiser avec une petite cuillère de temps en temps ou de grandes brassées en continu. 

L'humain est libre d'aller, ou de ne pas aller, au Royaume. Cette liberté en est La Clé.
 (Bhaktimàrga verset 1-2-16)


Il s'agit de la Voie de la liberté, c'est notre liberté de décision de le faire ou pas. On nous donne les outils à la Révélation, après c'est à nous de le faire en toute liberté. Mais si on a soif de cet Amour, de cette Paix alors c'est le chemin à suivre, il englobe toute notre vie, toute notre journée et nous permet d'être rassemblé unit pour être dans l'instant où se trouve ce bonheur infini.


Le sage garde le Tao et les chercheurs viennent à lui. Il ne leur fait pas de mal ; il leur donne la véritable paix et la liberté. 
(Tao-Te-King chap. 35)
Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie
Mettre sur pause 
La solution est si simple
Choisir entre paix et confusion

jeudi 15 février 2018

La voie du milieu

D'un côté il y a Dieu, de l'autre les concepts à propos de Lui. Il n'est pas tenu de correspondre aux concepts. Ce n'est pas aux gens de décider qui est Dieu.
(José, maître de la Voie)






Sur la Voie, il n’y a pas d’obligation, d’interdiction, de manière de se vêtir, de se nourrir ou autre. Il n’y a que l’Agya qui regroupe trois piliers la méditation en action (le non-agir), le partage inspiré et la Méditation formelle ainsi que le maître mais c’est tout. Il n’y a pas d’autres instructions qui nous sont imposées. Jésus mettait déjà en garde en ces termes : 

Gardez-vous bien d'imposer des règles au-delà de celles dont je brandis le flambeau, faute de quoi, vous sombreriez plus encore en esclavage.

(Évangile de Jésus verset 22.2)

Cependant au fil du temps, j'ai eu envie de changer ma vie pour pouvoir mieux pratiquer parce que j’aime ça. Il fallait que je simplifie ma vie, mon existence.

Je pense par exemple aux repas, j’ai moins envie de me goinfrer… j’apprécie un bon repas mais pas un qui m’empêche de méditer, qui m’alourdit, qui me met dans état peu propice à la méditation, cela ne me plait plus autant qu’avant. J’apprécie quand il y a une occasion particulière, j’en profite mais cela doit rester sporadique. Cela est venu parce que j’ai besoin de cette union avec mon Père plus que des plaisirs du monde. J’ai besoin de la pratique au quotidien et de bonnes conditions pour le faire, un corps et un mental en bonne santé sont indispensables. Il est d'ailleurs mentionné dans un texte ancien que 


Nul ne peut devenir un sage réalisé s'il mange trop, mais aussi trop peu, s'il dort trop, mais aussi trop peu. Qui reste mesuré dans le manger et le dormir, dans le travail et la détente peut, par La Voie adoucir les souffrances de l'existence. 
(Chant du bienheureux verset 5.7) 





C’est une voie du milieu où les excès ne sont pas propices à la pratique. A un moment donné, ce changement se fait tout seul par la pratique assidue, ce qui est dit dans le Tao-Te-King à ce sujet correspond parfaitement à ce que j'expérimente :

Si l'homme pratique assidûment le tao, il s'identifie au Tao; s'il vit pour posséder il connaîtra les plaisirs; s'il se livre aux excès il sera en butte au malheur. Celui qui s'identifie au Tao gagne le Tao; celui qui s'identifie à ses possessions gagne ses possessions; celui qui s'identifie à ses excès gagne les fruits de ses fautes. C'est pourquoi l'action comme l'inaction traduisent l'invisible harmonie. La foi doit être totale ou ne pas être.
(Tao-Te-King chap. 23) 

Ce n’est pas en imposant des prescriptions que ça marche, c’est quelque chose qui vient de la Conscience par la pratique. C’est pourquoi rien n’est imposé sur la Voie.

C’est la pratique comme toujours qui compte, on a de plus en plus besoin d’intériorité, d’être au chaud à l’intérieur, c’est là qu’on veut être et on fait ce qu’il faut pour ça. On s’organise du mieux possible en fonction de son existence.

Le fait de vivre par exemple en ashram, en communauté, et de prononcer des vœux est une continuation de cette simplification de l’existence. Quand on donne tout, il n’y a plus grand-chose et ça devient très très simple ! Il est déjà fait mention dans la Baghavad-Gita dont je site un verset réécris ici de la raison de ses vœux et aussi que le non-agir n'est pas le rien faire :

Il est consacré celui qui s'acquitte de ses devoirs sans attachements aucun pour les fruits de ses actes et non celui qui ne fait rien. Le non-agir n'est pas le rien faire. On en peut être consacré (moine) si on n'abandonne pas tout désir de jouissance, c'est la raison des vœux. 
(Chant du bienheureux verset 5.1)

Cette simplicité est profitable à la pratique évidemment. Elle fait partie de ses vertus comme l’humilité, la constance, la confiance, la détermination, le détachement toutes ces choses là viennent à force de pratique. Plus on se donne, plus on s’engage sur cette voie, plus ces choses-là sont importantes et claires.

On comprend mieux et les changements se font par la pratique et pas par la réflexion, par la pensée en essayant de se tordre pour entrer dedans !

Cette Connaissance n'a rien à voir avec les connaissances issues d'apprentissage
 (Traité de la Voie verset 1.49)



Non, c’est seulement dans la pratique pure sans ajout ni retrait en faisant comme le maître nous dit de le faire. On a reçu la Révélation des techniques et pour arriver à cette simplicité, à contenir cette posture intérieure qui est nécessaire à une pratique plus profonde qui nous libère, on a aussi besoin du maître.

Pratique assidue, méditation du vrai soi, dédication à Dieu sont le prix de la liberté.
(Traité de le Voie, verset 2.1)

Cela me fait penser à quelqu’un à qui j’avais conseillé de lire le satsang «la boussole de l’âme». Il m'avait répondu après la lecture qu’il avait laissé s’envoler tous les grains de sable qui gênaient… il est fort celui-là ! S'il suffisait de lire un texte pour que tous les grains de sable gênant s'envolent : nos concepts, nos attachements, nos a-priori etc.  !! 
Voici l'enseignement de la liberté. La liberté est l'indifférence aux variations du mental. Par cela le pratiquant s'établit dans la paix de sa nature essentielle. Sans cela le pratiquant s'identifie au mental.
(Traité de la Voie verset 1.1 - 1.4) 


C’est un peu plus profond que ça et ce n’est pas ce qu’on croit… quand on est dans la pratique et qu’on voit ce qu’est le vrai détachement et à quel point cela demande de l’énergie, de l’effort, de la détermination pour lâcher-prise ! Cela demande une telle motivation que ce n’est pas en lisant un texte que c’est fait !


On se rend compte de cet effort nécessaire  quand on est sur le chemin, c’est un effort car il faut faire, mais ce n’est pas à prendre négativement parce qu'une fois détaché, on est libéré de la confusion, de nos chaînes et c’est tellement incroyable cette rupture des maillons, on se sent tellement léger qu’on est tout heureux de le faire ! Il n’empêche qu’il faut le vouloir et le faire et cela demande une certaine détermination, des actes concrets que la simple lecture d’un texte.

Après avoir reçu la Connaissance non-apprise de la nature réelle de l'âme, le sage peut maîtriser le mental, ce qui lui permet de connaître le non-agir ; c'est-à-dire agir sans être lié à ses actes. Quand cette compréhension le guide, le sage ne goûte plus aux fruits de ses actes mais aux délices de l'harmonie, de sa Grâce. À qui marche sur La Voie, aucun effort n’est vain, nul bienfait acquis n’est jamais perdu ; le moindre pas le libère de la plus redoutable crainte. Qui marche sur la Voie, résolu dans son effort, poursuit un unique but, rester dans l'harmonie, par contre, la compréhension de celui à qui manque cette constance se perd en maints sentiers obliques.
(Chant du bienheureux verset 1.7)

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie



dimanche 11 février 2018

J'ai besoin de Son Amour

Ayant atteint la vacuité, ce vide de moi si plein du Tao, je me laisse porter par l'aile du silence (Lao-Tseu).





Il est vrai que pour pouvoir bénéficier des bienfaits de la pratique, il faut avoir envie, soif, besoin de cette Paix-là, de cet Amour, de cette Douceur, de cette Joie. 


Demandez, si votre intention est de recevoir.
Lorsque la terre a soif, c'est elle qui doit appeler la pluie. 


(Évangile de Jésus verset 21-4)


Dans la pratique, il faut se remettre en question, ne pas écouter sa vanité, lâcher-prise, se vider et tout ça va à l'encontre de nos habitudes, des nos comportements, de notre manière de fonctionner. Pour ne pas se laisser mener par notre faux-ego, il faut avoir plus envie de la Paix, que de soi.

C'est une voie qui demande beaucoup d'énergie pour être dans le vrai non-agir, lâcher-prise demande de l'énergie, s'accrocher au Saint-Nom demande de le faire. Et cette toute petite différence d'y être ou de ne pas y être qui semble ne pas être grand chose demande de la confiance, de l'humilité et surtout un grand besoin de Lui.


Ce besoin vient à force d'incarnation et c'est pourquoi on ne peut forcer personne, on ne peut convaincre personne, on peut tout au plus enlever quelques voiles recouvrant la Conscience si elle est déjà affleurante. Si ce n'est pas le moment, peu importe, on a tout le temps qu'il faut. Chacun  à son rythme, nous sommes vivants et nous arriverons tous un jour à retourner à Lui en toute Conscience. Il n'y a pas de soucis. 

Pour tous ceux qui la connaisse, c'est une merveille de pouvoir être conscient de la Béatitude, de la vacuité si pleine et d'être libéré de sa vanité, de la confusion. On s'y sent en repos.

Quand on est au centre sans plus de question, de concept, d'a-priori sur Dieu, la spiritualité, quand on s'est vidé de tout ça et qu'on accepte de ne plus rien savoir là on peut trouver le trésor qui est caché  au fond de nous et le voir resplendir.


Qui est-ce qui sait apaiser le trouble de son cœur en le laissant reposer ? Qui est-ce qui sait naître peu à peu à la paix par un calme prolongé ? Celui qui reste sur la voie du Tao aime la vacuité, ce vide si plein du Tout, il s'est vidé de ses attachements, de ses idées, de ses concepts, de son affect, de la vieille personne qu'il croyait être et ne désire pas être de nouveau plein*.
 (Tao-Te-King chap. 15)




Quand je dis voir, c'est à prendre au sens propre parce que quand je vois la Lumière briller en moi, elle est concrète. Ce n'est pas une image, une manière de parler, ni une représentation de l'esprit. C'est justement en se mettant loin des pensées en leur tournant le dos qu'on peut mieux la voir. Elle est étincelante.

L'un est Nectar, lumière et les deux sons
Il est aussi Musique et dans l'homme l'aptitude
(Bhaktimàrga verset 1.1.17)



La condition pour la voir est un désir profond. Ce n'est pas le désir d'un mental curieux qui veut accumuler des connaissances supplémentaires qui convient, ce désir-là ne va pas loin, il ne peut pas se plier à la Lumière. C'est celui, profond, de l'âme qui a besoin de retrouver sa source qu'il faut. Quand on ressent ce besoin-là, on n'a pas de doute, on sait intimement qu'il y a là quelque chose de fondamental, d'essentiel qui nous manquait. Et en mettant le doigt dessus, c'est le choc électrique.


Ce qui est incomplet deviendra entier. Ce qui est courbé se redressera. Ce qui est vide se remplira. Ce qui est vieux rajeunira. Avec peu de connaissances on gagne la paix du Tao ; avec beaucoup de savoirs on s'égare dans la confusion. C'est à cause de ça que le sage reste dans l'Unité et qu'il est un modèle. 

(Tao-Te-King chap. 22)



En se soumettant à la pratique, à la Lumière et au Saint-Nom, à force on se rend qu'il est tellement grand et que nous sommes si petits alors l'humilité vient. On comprend ce que ce mot signifie et on n'y met plus de fausses choses. On devient humble automatiquement quand on se met sous la Lumière, sous le Saint-Nom, on ne peut pas décréter être humble comme ça du jour au lendemain sans même savoir, comprendre ce que c'est.

Il est tellement grand et puissant et nous sommes si petits, si incapables, la seule chose que nous puissions faire est de lâcher-prise alors le détachement, la simplicité deviennent évidentes.


Savoir et se rendre compte que l'on ne sait pas grand chose, voilà l'humilité de celui qui sait. Ne pas savoir et croire que l'on sait, voilà une maladie commune chez les Hommes. Si vous ne vous ne vous rendez pas compte que vous souffrez de cette maladie, comment pourriez-vous en guérir ? Le Sage est conscient des difficultés et de ses erreurs. Ainsi il peut continuer de progresser, restant dans la sérénité. 

(Tao-Te-King chap. 71)
Tout se fait à notre insu par la pratique et avec le temps, on remarque que les choses deviennent claires et évidentes et on est bien obligé avec le temps et la pratique assidue de constater qu'on est plus simple, plus détaché, plus humble.

C'est notre vie qui change mais au départ, il faut accepter ce type de changements-là. Quand on marche sur la voie, c'est pour accepter cette vérité simple, ce trésor simple sans apparence clinquante. Aller sous la superficie, il faut en avoir besoin et alors oui, on est à la bonne place, à l'endroit le plus parfait.

On y trouve la Perfection, la satisfaction parfaite, l'harmonie, on est de nouveau entier et vivre quelque chose de fabuleux, la bonne manière de vivre et on est tout heureux de marcher sur cette voie.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie







samedi 10 février 2018

Confidences sur mon chemin spirituel

Mon chemin spirituel est la Voie et l'évolution dont je fais la confidence ici est le résultat d'une pratique constante et engagée. 




Il est mon Seigneur, mon Tout. Oui, il est mon Tout, je lui ai donné ma vie.…mais ma vie ne m’appartient pas alors qu’est ce que je fais ? Je me dévoue à Lui entièrement et je suis comblée par-dessus tout, je déborde de Saint-Nom ! C’est plus que ce qu’on peut imaginer, dire, expliquer, partager.

Les mots me semblent tellement plats, vides, peu vrais, peu proches de ce qu’il y a de vraiment essentiel en soi et qu’on peut fréquenter, qu’on peut voir, où on peut aller puiser à l’intérieur de soi sans limite.


Il n’y a pas d’autres moyens pour le connaître que d’y aller, chacun pour soi, et chacun y trouvera selon son engagement, sa conscience. Il percevra le monde subtile intérieur, un peu différemment mais au fond, l’essentiel, le fondamental est pareil pour tout le monde.

Il est le même toujours et partout, depuis toujours et pour toujours.

Mais nous le percevons différemment, nous les Marcheurs sur la Voie, nous avons ses techniques qui nous permettent de voir, d’entendre de ressentir sa manifestation en nous.
Même si c’est la même lumière, la même musique, le même feeling, sans doute que nous les percevons de manière différente. Peu importe, je le perçois aussi sinon à chaque instant, en tout cas à chaque jour, d’une autre manière parce que ma conscience évolue et que des facteurs extérieurs viennent s'y greffer aussi comme la fatigue, la maladie font que la perception de la musique, de la lumière est différente.
Mais peu importe, quand on aime, on s’en fiche un peu de voir la Lumière mieux ou moins bien, d’entendre la Musique mieux ou moins bien du moment qu’on est en sa présence. Le reste n’est pas grave.
Aimer l’aimer est ce qui compte le plus. Je suis tout amoureuse de Lui quand je suis dans la pratique. Il y a tellement de choses qui influencent alors je le fais avec la plus grande détermination possible à un moment donné.
Le désir pieu de l’ego spirituel qui n’est jamais satisfait, jamais content de vouloir y être toujours au maximum ne me mène pas au bon endroit. La culpabilité de ne pas y arriver laisse sous-entendre que je pourrais y arriver mais non, la seule chose que je peux faire est d’ouvrir les poings.
J’ai arrêté de vouloir la perfection, de culpabiliser et de douter… ces trois caractéristiques me correspondaient tellement bien ! C’est dingue quand j’ai relu ce texte sur les 7 cercles de l’âme dernièrement, j’y est vu maintenant ce que je n’avais pas vu à l’époque, ces trois caractéristiques c’est bien moi !!
Mais quand j’en ai pris conscience, le déclic s’est fait et j’ai pu lâcher-prise sur le perfectionnisme, la culpabilité et le doute sur la pratique. À chaque fois que cela me venait, je revenais plus profondément dans la pratique pour ne pas être prise dans ce filet tendu par un égo spirituel qui cherche à me séparer de Lui.
Depuis ce moment, je vois bien qu’il reste bhakti, la dévotion qui mène ma pratique.

De quatre sortes sont ceux qui servent Dieu: le malheureux, le curieux, celui qui veut s'enrichir et celui qui désire connaître l'Absolu. Supérieur à tous est le sage ayant la Connaissance*, que le service de dévotion garde dans L'Unité. Le Saint-Nom lui est très cher, comme il est très cher au Saint-Nom. (Le chant du bienheureux chap. 6 verset 12)

C’est un état que je connaissais dès que j’ai rencontré la Voie. Je suis tombée amoureuse du Saint-nom et cela a été tout au long de ces années. Je ne l’ai pas perdu en court de route mais il y a malgré tout, ces étapes à passer et c’est sans doute grâce à cette soif de Lui que j’ai eu la détermination suffisante pour marcher et ne pas arrêter dans les moments plus difficiles. Au contraire, je m’accrochais à Lui car j’avais connu ce bonheur de la dévotion.
À chaque fois que c’était possible, je retrouvais cet état puis ça disparaissait et revenait.
Petit à petit, j’ai pris du recul sur mon mental, c’est ça l’évolution qu’on fait, c’est de ne plus s’identifier au mental mais à l’âme, c’est prendre du recul et il faut du temps. Il faut laisser le temps au temps et maintenant je vois que je suis dans la bhakti « pure». C’est juste une question d’amour.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie

mercredi 7 février 2018

Le bonheur spirituel

La pratique de la Voie apporte cette satisfaction qui éteint tous les désirs.



Je marche sur la Voie, celle que l'on ne peut dire mais qui a une pratique ancestrale enseignée aujourd'hui encore. 

Elle apporte à l'âme que je suis un bonheur spirituel sans mesure que je qualifierais d'accomplissement, de satisfaction parfaite. 

Le ciel et la terre ne différencient pas les passions humaines. Ils regardent toutes les créatures comme importantes. Le sage considère chacun comme important. Le Tao, ce vide plein d'une inépuisable paix créatrice, ressemble à un soufflet de forge qui ne s'épuise point. Par une pratique assidue on se met dans son mouvement et on ne s'épuise point. Celui qui en parle beaucoup arrive souvent à l'épuisement. Quand c'est possible, mieux vaut se taire et rester dans le non-agir*. (Tao-Te-King chap. 5)

Rien d'autres de ce monde ne peut étancher la soif de l'âme pour cette Paix intérieure trouvée dans l'union avec son Créateur.

Même si je vis tout le bonheur du monde, sans la connaissance de l'essence de tout, sans la fréquentation quotidienne de la source je ne peux être entière.

La vie en union, consciente, retrouve sa troisième dimension et elle prend une autre couleur. 

Un dessin, une photo, une peinture n'est en rien comparable au même objet, paysage, personne en 3D. L'explication ne remplace pas l'expérience non plus.

L'âme ne peut se contenter de concepts, de mots, de paroles, elle a besoin de ce contact sensuel avec la force fondamentale de vie qui est en nous tous. 

La pratique de la Voie avec sa Révélation, ses techniques de méditation, son Agya, l'enseignement du maître me permet d'être dans la bonne posture intérieure pour aller goûter à ce bonheur spirituel autant que j'en ai envie. 

C'est mon choix de chaque instant d'y être ou de ne pas y être. C'est aussi simple que ça....mais encore faut-il savoir où aller et comment aller en soi au bon endroit. 

La pratique de la Voie est un moyen simple, clair, efficace, puissant pour satisfaire le besoin que l'âme ressent de se rassembler, de se centrer et de trouver là dans l'instant, l'éternité et la force qui s'y trouve. 

La Vie est éternelle.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie
Le bonheur libéré
La vraie satisfaction
La boussole de l'âme


mardi 6 février 2018

La Connaissance intime


La Connaissance dont il est question dans ce texte ne s'apprend pas dans les livres. 




Quand je ressens cette Douceur, cette bienveillance, cette paix, je n'ai plus peur, plus d'inquiétude, plus d'angoisse parce que je sais que je suis au meilleur endroit possible et qu'il y a là cette force qui mène tout, le chef d'orchestre. En sachant de manière intime qu'il existe, je suis rassurée que ce soit la peur du lendemain, la peur de plus tard, de mourir, de ce que pense ou croient les autres.

Tout s'envole en fumée quand je suis dans cette Douceur. J'aime utilisé ce mot car c'est là que je m'abandonne et je me rends bien compte alors que je suis son enfant, sa créature.

Je suis cette âme qui ne demande qu'à le retrouver et à être blottie dans ses bras. Le reste me paraît avec le recul utile bien sûr mais éphémère. 

Bien sûr, chaque partie de nous est importante, mais elle passera, c'est l'âme qui voyage de corps en corps et de vie en vie pour finalement se retrouver en Lui. Et quand je suis dans sa Douceur à Lui, je vois bien que c'est le bon endroit et que ce n'est pas une invention. C'est vrai, réel, la seule vraie réalité.

On peut me raconter n'importe quoi, cette vérité-là que je connais intimement en moi, je peux compter dessus, m'y fier. Je n'ai aucun doute, aucune question. C'est là, j'y suis et je sais comment y rester.

Il ne s'agit pas d'une conviction mais d'une connaissance, d'un savoir que rien ne peut ébranler, supprimer, effacer. Une fois que les yeux ont été ouverts sur cette connaissance, elle est là définitivement. 

Ce retour est la loi éternelle. Connaître la loi éternelle, c'est être éclairé. Celui qui ne s'y soumet pas se perd dans la confusion et la souffrance. Celui qui connaît la loi possède la Connaissance non apprise venue du Tao (Tao-Te-King chap. 16)

Ce roc sur lequel je peux bâtir mon existence est solide, en me raccrochant à lui, par la pratique, je peux non seulement profiter de ses bienfaits, de sa paix, de sa douceur, de sa sérénité, de sa joie mais surtout, je suis entre de bonnes mains, je peux me laisser aller et voir que mon existence est guidée sur des rails.

J'avance dans l'harmonie même si bien sûr il y a les aléas de la vie, en fin de compte, je reviens toujours à ce rocher et l'événement en question est terminé et je ne vais pas le traîner plus longtemps. 

Je reviens à ce centre et je suis à nouveau dans la Paix pour continuer ma journée. Cette possibilité de toujours revenir à la Paix, à l'unité fait qu'on reste «équanime», on ne passe pas par des hauts et des bas à se laisser tirer par des pensées qui nous font souffrir.

Je reviens sans cesse à cette Paix intérieure et c'est merveilleux. Ce n'est pas ennuyeux du tout ! Au contraire, on s'y sent accompli, pleinement satisfait, on ne désire rien d'autres. C'est la satisfaction parfaite.

Cette connaissance est fabuleuse ! Pouvoir avoir dans sa vie, savoir qu'il y a cette endroit où on est pleinement satisfait, heureux, parfaitement bien, c'est génial ! Juste en pratiquant, en observant l'Agya

Bon, c'est un engagement global mais les bénéfices sont tels que le fait de pratiquer toute la journée n'est pas une charge mais au contraire une libération.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie