mercredi 26 décembre 2018

Le goût de la vie



Quand je suis consciente du Saint-Nom, c'est beau, c'est parfait, c'est harmonieux, c'est doux, c'est agréable, c'est plein de paix, d'amour, de joie. C'est merveilleux d'être consciente du Saint-Nom, c'est quelque chose qu'on ne peut pas vraiment imaginer tant qu'on ne l'a pas fait, qu'on n'est pas aller mettre sa conscience dans ce Saint-Nom.

Cette douceur qui m'envahit quand je suis en Lui me donne la pleine joie de vivre, m'ouvre les yeux, me permet de voir le monde avec plus d'objectivité, avec plus de recul. Les problèmes reprennent leur juste mesure.

Je fais ce qu'il y a à faire quand il le faut et comme il le faut et je me rends compte que cela me met dans cette harmonie et quand je suis dans cette harmonie, je fais les choses harmonieusement et automatiquement comme il le faut et quand il le faut.

La vie devient goûteuse et je me prends à avoir envie d'aimer le monde entier alors que ce n'est pas la première chose qui me viendrait à l'esprit quand je ne suis pas dans le Saint-Nom.

Quand je suis en Lui, c'est une autre existence, la vie est complètement différente. Il y a une autre dimension qui s'ajoute ce qui lui donne une couleur différente, je vois à l'extérieur la présence du Saint-Nom et je m'émerveille pour un oui et pour un non, une petite fleur, un rayon de soleil. Je vois sa Grâce, sa Guidance pour plein de choses qui m'arrivent. C'est la Grâce qui me fait un clin d'œil qui m'accompagne. J'en suis heureuse et reconnaissante.

Je me rends bien compte que c'est grâce à l'observance des 3 piliers de la Voie que cette vie d'aujourd'hui est possible. C'est simplement par cette pratique : satsang, service, méditation.

Il y a des jours où c'est plus compliqué et d'autres où ça va tout seul mais ce n'est pas grave, ce qui compte est la constance. Il faut aussi lâcher prise sur le fait de toujours vouloir le faire parfaitement bien, de ne pas être contente de ma pratique, je vois bien que je dois aussi lâcher prise la dessus.

Que puis-je faire ? Pas grand chose… il faut le laisser faire mais pour être dans cette posture intérieure optimale, cela demande de l'énergie. Ouvrir les poings demande un effort.

On peut lâcher prise aussi à propos de la pratique évidemment, il y a toujours de la marge. Je découvre sans cesse que je peux encore lâcher prise et m'en remettre à lui, être dans le Saint-Nom. C'est une vie merveilleuse.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji :


Ambassadeurs du bonheur

La vérité sur le Saint-Nom

samedi 22 décembre 2018

La Vérité existe, c'est un fait



En fait, c'est très simple de pratiquer, il suffit de le faire sans se prendre la tête, sans y mettre du sien. C'est moins évident… la posture intérieure, elle s'affine au fil du temps, elle devient de plus en plus évidente, claire, précise, on comprend alors seulement véritablement ce que signifie d'être humble, simple, détaché. C'est en passant d'abord par la pratique qu'on a cette compréhension vraie. 

Cette compréhension apparaît qu'on le veuille ou non comme une évidence à force de pratiquer, il y a des choses qui apparaissent comme évidentes et vraies. On ne peut pas avoir de doute sur cette vérité-là parce qu'on la fréquente. En pratiquant les 3 piliers de la Voie, on fréquente cette vérité et à un moment donné, on est obligé de mettre le mot « Vérité » sur cette chose-là, on a pas le choix, il n'y a que ce mot qui va. 


En vertu de la conscience acquise dans sa vie passée, il est tout naturellement porté vers La Voie, parfois même à son insu et transcende toutes les écritures. L'être, libéré des ténèbres, qui s'efforce de parfaire sa réalisation, atteindra après maintes vies d'intense
pratique, la Libération.
(Chant du Bienheureux chap. 5.15)




Ça peut déranger, choquer mais peu importe parce quand on a vraiment soif de cette Vérité, on passe par dessus ces idées, ses avis, ses opinions, ces croyances, ces connaissances et cette peur aussi qu'on peut avoir de s'engager. Quand la soif est plus forte on passe dessus à grandes enjambées et on plonge tête baissée dans la pratique. 




On s'aperçoit ensuite qu'effectivement les éventuelles promesses sont tenues parce qu'on y trouve la Vérité, l'Unité, le Créateur, la Conscience et c'est qu'en pratiquant qu'on peut le trouver. Ce n'est pas en y réfléchissant, en lisant. La spiritualité c'est pratique. C'est en faisant, en se donnant par nos actes qu'on peut communier avec cette force de vie. 

C'est en faisant qu'on peut être conscient, avec la Voie on a les outils très efficaces, très justes pour permettre d'être conscient le plus possible dans sa vie.


Après, tout se met en branle, on voit la Grâce s'occuper de nous, on est dans la guidance, dans l'harmonie, dans la Vérité justement et qu'elle sous-tend tout, elle est la base, l'essentiel. On en prend conscience, on réalise que c'est ainsi. 


On ne la détient pas cette Vérité au contraire, c'est elle qui nous maintient en vie et qu'on y croie ou pas, qu'on pense quelque chose à son sujet ou pas n'y change rien. Elle est là, par contre si on s'en rend compte, on en a tous les bénéfices, tous les bienfaits. 


Si on veut bien s'effacer un peu et lui laisser la place, la mettre en avant… autrement dit se soumettre, si on met la Vérité, le Saint-Nom, Dieu en premier et bien nous, on est en dessous, c'est ce que veut dire se soumettre.


Ce n'est pas compliqué, c'est très simple et cette pratique, elle englobe toute notre existence, c'est normal puisque tout est fait de et par le Saint-Nom. Tout n'est qu'unité en dedans et en dehors mais c'est plus près en dedans et c'est en la regardant, en la contemplant en le connaissant intimement à l'intérieur qu'on peut la reconnaître à l'extérieur. 



La vérité suprême est au-dedans comme au-dehors, dans le mobile comme dans l'immobile; elle dépasse le pouvoir de perception de l'entendement lié aux sens matériels. Infiniment lointaine, elle est aussi très proche. (Chant du Bienheureux chap. 11.9)




On le voit avec certitude. On le reconnait, on sait qu'il s'agit bien là de l'essentiel, on distingue plus facilement ce qui est juste ou faux. Il faut se lancer sur la Voie et pour cela, il faut en avoir soif. Est-ce qu'on écoute plus cette soif de l'âme ou plus la confusion, la vanité. C'est ça le point de départ. Qu'est-ce qu'on veut suivre, c'est toute la question.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji : 


mardi 11 décembre 2018

La soumission à Dieu




Il y a un mot qui fait peur, que bien des gens n'aiment pas c'est le mot « soumission ». Je voyais un post sur FB il y a quelques jours qui disait parmi d'autres choses très justes qu'il n'est pas nécessaire de se soumettre à Dieu ou autre mot utilisé pour parler de Lui.


Pourtant se soumettre, c'est justement ce qui libère, ce qui permet d'être en communion avec Lui, de pouvoir être conscient et de s'abandonner à Lui, encore faut-il savoir ce qu'on entend par soumission.


On est si petit, si faible, on a besoin de lui pour vivre. Il est infini ! Quelle idée de croire qu'on n'a pas besoin de se soumettre à Lui, quelle vanité ! C'est évident quand on a tellement soif de Lui que cela devient notre première préoccupation, il devient la chose la plus importante dans notre vie, il vient en premier, alors on se soumet avec bonheur et cette soumission ouvre une dimension incroyable dans la vie, c'est fabuleux !


C'est quand on se soumet aux trois piliers de la voie, au Saint-Nom en pratiquant la technique plutôt qu'en se laissant mener par sa vanité, c'est ça se soumettre à Lui. 


Quand on est amoureux de cette force qu'on a pu découvrir en soi et qu'on fréquente, on s'y soumet naturellement et ce mot n'est plus un « gros mot » bien au contraire. L'obéissance, la soumission est ce qu'il faut sur une vraie voie spirituelle pour pouvoir s'écarter de sa vanité, s'écarter du faux-égo, de la confusion et prendre ce recul nécessaire, lâcher-prise pour pouvoir redevenir cet enfant qui ne demande pas mieux que de se blottir dans ses bras, se réfugier en Lui. Si on ne se soumet pas, ce n'est pas possible.


La soumission va de paire avec l'humilité, c'est aussi un mot peu apprécié et c'est bien dommage parce qu'une fois qu'on a accepté c'est là qu'on peut commencer à marcher sérieusement sur la Voie et en retirer toute la substantifique moelle. On est alors en mesure de réaliser la puissance de cette Voie qui est si simple, simpliste pour certains mais qui amène vraiment au but final. Elle fait découvrir le sens de notre existence et est la manière parfaite et optimale de vivre. 


Elle nous ramène à Lui, déjà dans notre vie de tous les jours. La Voie nous ramène au centre là où on peut Le trouver dans l'instant et nous ramène à Lui après aussi par la libération finale. C'est en étant dans la soumission pratique à Lui, pas la soumission à un dogme, à une idée, un concept, un croyance, une tradition mais dans les actes

C'est dans les actes qu'on se soumet. Par la méditation, revenir au Saint-Nom quand on en est sorti, le mettre Lui en premier et pas soi sous forme de vanité et autre. C'est ça cette soumission qui finalement permet de goûter à cette liberté que tant de personnes cherchent et prônent, c'est la liberté de la confusion, de ses pensées et on la trouve en se soumettant au Saint-Nom.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji




mercredi 5 décembre 2018

Il n'y a plus qu'à…



Je me rends compte qu'à force de pratiquer, d'être dans l'observance des 3 piliers  de la Voie que ça marche vraiment. Finalement, c'est simple mais c'est surtout juste une question de prendre conscience de ce qui est déjà là. On n'a pas besoin de fabriquer quelque chose. Tout est là et il faut y être attentif. C'est simple ! 


À force de plonger dans le Saint-Nom, de lâcher-prise, on s'aperçoit que c'est tout bête, le Saint-Nom est toujours là, et heureusement ! Il n'y a plus qu'à être attentif… ce « il n'y a plus qu'à » est de plus en plus évident, naturel presque automatique. 


Je ne me pose plus de question, je ne me prends plus la tête avec la pratique comme au début ! Aujourd'hui, je suis plus détendue, détachée, heureuse de vivre sous le regard de Dieu et de profiter de Lui, de la vie avec Lui, de la vie en étant consciente.


Et ça change tout !


Je me sens tellement plus libre, libéré de la confusion en résumé, de la vanité. C'est quelque chose de difficile à expliquer mais c'est fabuleux. Je sens que c'est la manière correcte de vivre. Cette manière qui a été prévue pour nous de vivre, c'est certain. 


On est pleinement à ce qu'on fait, pleinement dans la conscience et il n'y a pas grand chose d'autre à dire. C'est fabuleux. À force de le faire, c'est une évidence même si je ne l'aurais pas cru il y a encore quelques années.


Tu me disais il y a longtemps que c'était simple, mais je ne le comprenais pas. Aujourd'hui je dis aussi que c'est simple, évident, c'est facile, naturel, clair.


La pratique assidue et constante et le résultat vient. Je suis obligée de constater que c'est le cas et je me réjouis de continuer à pratiquer et d'être dans la conscience du Saint-Nom.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji :


lundi 3 décembre 2018

La vie en conscience



J'aime écrire et partager le bonheur de ma vie présente. C'est tellement différent de ma vie d'avant ! Je ne suis plus embourbée dans la confusion pleine de souffrance.

Il fut un temps où j'avais parfois l'impression que ma tête allait exploser tant était forte la pression.  J'étais l'objet soumis à mes pensées qui m'emmenaient parfois très très loin de la paix.

Aujourd'hui, c'est le calme, le silence, la paix, la sérénité et plus encore qui prédominent. C'est l'harmonie qui guide ma vie et non plus les aléas plus ou moins bons des circonstances et du karma. 

La vie peut être si belle quand on la voit en étant au bon endroit ! Bien sûr que les souffrances des autres me touchent, ce n'est pas la question mais je ne suis plus emportée dans des états d'âme qui me bloquent, qui m'empêchent d'être dans la paix intérieure.

C'est seulement en étant dans cette paix intérieure que je peux aller dans le monde avec sérénité et sans débordement d'émotions vaines.

La porte vers l'intérieur ne referme pas vers l'extérieur au contraire, elle est grande ouverte dans les deux sens, la pratique de la Voie est un plus pas un moins dans l'existence.

Le plus de la conscience, de l'harmonie, de la paix, de la béatitude, du bonheur vrai, de la libération de ces attachements.

L'existence avec la conscience en plus de l'essentiel, de la présence bienveillante du Créateur à chaque instant, de sa rassurance, de sa compassion… c'est un cadeau inouï qu'il nous fait sans cesse, à nous de l'accepter, de le prendre et d'en être reconnaissant. 

C'est simple de se sentir aimer de Dieu, de se sentir entre ses mains et de lâcher-prise.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji :







samedi 1 décembre 2018

Se laisser faire



Je me laisse de plus en plus mener par le Saint-Nom parce que j'en ai assez de perdre mon temps dans la confusion. C'est tellement mieux d'être dans le Saint-Nom et de le laisser faire, le laisser prendre les rennes de ma vie. Je fais ce qu'il faut pour ça. L'observance des 3 piliers de la Voie cadre ma journée et conditionne mon temps. Je suis beaucoup plus tournée vers Lui dès que ça commence à «chauffer» dans ma tête, je reviens vite vers Lui car il est vraiment ma planche de salut ! Il est le seul moyen pour que je ne me perde pas parce qu'au bout du jour, d'être fatiguée, hors de moi ce n'est pas agréable. 

Bien sûr, je pratique avec des hauts et des bas depuis que j'ai reçu la Révélation mais j'ai sans cesse besoin d'être motivée, remise au centre que ce soit par un satsang, par un mot du guide, n'importe quoi qui me fait souvenir de revenir à Lui, de me dédier à Lui.

Faire ce que j'ai à faire au bon moment, avec rigueur, c'est une Grâce de pouvoir être consciente et de vivre dans les meilleures conditions possibles pour accomplir ma destinée. J'en suis reconnaissante ! C'est la Grâce qui m'a amenée ici et c'est merveilleux de pouvoir vivre cette existence en conscience de Lui.


C'est merveilleux de pouvoir vivre dans un endroit, bien cadré avec une routine qui me libère ! C'est ce qu'il me faut car si je n'ai pas ce cadre, je pars très vite dans la confusion. Les bénéfices que je trouve à l'intérieur sont si parfaits, c'est la vie que j'aime mener.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji :

Rigidité ou cohérence
La confusion n'aime pas la paix
Pratiquer le Saint-Nom