mardi 29 janvier 2019

Hors du temps




Le Saint-Nom, c'est cette petite musique de fond bien agréable, et douce qui se joue tout au long de la journée en moi et que j'écoute attentivemente elle me met dans un état autre. Je passe mes journées en étant consciente de Lui en l'écoutant et je suis comme dans une bulle hors du temps. Je ne me rends même pas compte que la journée passe que la journée suivante passe… ce n'est pas important. Bien sûr, il y a des choses différentes à faire en fonction du jour de la semaine…. ne serait-ce que le satsang deux fois par semaine, les courses, le week-end qui rythment les semaines, et puis il y a les saisons…

Mais j'ai toujours l'impression d'être dans une bulle à l'écart, en recul de ce temps qui passe. Je suis là, présente, consciente du Saint-Nom et ça me suffit. Je n'ai pas besoin de courir après le temps ni d'attendre ceci ou cela.

Bien sûr, il a des échéances et je peux m'en réjouir à l'avance mais ce n'est pas essentiel du tout. Je ne suis pas entièrement dans cette attente ou dans cette course après le temps….. « je n'ai pas le temps, j'ai trop de choses à faire » …. et bien on peut déjà commencer par faire moins de choses quand c'est possible, simplifier sa vie. Si on y regarde bien, souvent il y a des choses superflues dans nos vies.

Cet état un peu hors du temps, ça fait partie de l'harmonie, de la paix, de ce goût de la vie qui est tellement subtil et fabuleux  quand on pratique l'ensemble de la Voie avec son satsang, sa méditation particulière avec les techniques de la voie et le Service avec ces techniques et la posture intérieure. Tout cela met au diapason de l'harmonie.

C'est ce qu'il me faut, c'est un besoin essentiel. Grâce à la Voie, j'ai pu identifier ce besoin, le combler, le satisfaire par la pratique et c'est magnifique. On a se besoin ancrer en nous de communion avec le Saint-Nom avec cette force pleine de paix et d'amour. Quand on en n'a pas conscience, qu'on ne sait pas ce dont on a vraiment besoin, on projette sur d'autres choses extérieures.

Mais quand on a trouvé ce qui peut combler ce besoin essentiel alors on est tourné vers Lui et on s'abreuve, on boit, on en prend a pleines brassées autant qu'on peut. On est arrivé et on a plus besoin de chercher, on a juste besoin de puiser à cette source qui nous comble.

Ce sont des mots qu'on voit beaucoup mais là ils prennent leurs sens, ils sont pleins. Je suis pleine de cette béatitude, du Saint-Nom, de la paix, de la conscince.

C'est merveilleux de pouvoir vivre sa vie quotidienne normale avec cette dimension supplémentaire c'est incroyable. La pratique des 3 piliers c'est magique, miraculeux. C'est simple mais fantastique d'avoir cet outil à disposition et de pouvoir être conscient, avoir les yeux ouverts, et du recul sur soi.

Satsang écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :

Un parfum d'éternité
Une histoire d'amour
L'axe universel

dimanche 27 janvier 2019

Il n'y a rien à dire sur Dieu



Je n'ai rien à dire parce qu'il n'y a rien à dire mais à vivre, à faire, à pratiquer et à puiser autant qu'on peut et qu'on en a envie dans la Paix et en profiter. Voilà, c'est tout. Il n'y a rien à dire, à expliquer. Parce que c'est personnel, chacun y marche à sa manière. Même si c'est le même Saint-Nom, la même béatitude, on en a chacun une perception différente.

Je me rends compte que je me suis bien souvent pris la tête avec cette pratique, mais c'est complètement vain. Du moment qu'on est constant, c'est bon, la soif augmente au fil du temps, elle fait qu'on pratique avec constance et qu'on prend une louche de plus en plus grosse pour puiser dans ce puits et remonter tout le bonheur, la paix et l'amour qu'on peut y trouver et en profiter à fond. 

C'est tout ce qui compte : être conscient, ouvrir les yeux, être attentif, ouvert à sa présence. Pas besoin de la fabriquer, elle est là, en soi c'est le plus près et avec les outils de la voie, c'est plus facile de s'en rendre compte.

On peut aller voir au bon endroit la manifestation de ce Saint-Nom, de la vie en soi. On la voit, on l'entend, on la ressent, on la goûte. Et qu'est-ce qu'on peut en dire ? Que c'est beau, fabuleux, magnifique.

Être dans la pratique de la Voie, c'est être porté par la Grâce et la Guidance dans son existence et il n'y a plus beaucoup de questions. Est-ce que je dois faire ceci ou cela, quel est mon but personnel dans la vie, quel est le but de la vie en général….. on s'en fout, on est tellement bien dans la paix du Seigneur, on se laisse mener là où il veut et on en est heureux et reconnaissant.

Il y a bien sûr des problèmes et des difficultés comme pour tout le monde dans la vie, mais on prend les choses les unes après les autres et on les traite et on remet entre les mains de la Grâce. Ce n'est pas grave tout ça, ce qui compte est d'être conscient de Lui, c'est l'essentiel et quand on est conscient de l'essentiel, le reste vient. C'est l'harmonie qui entraîne l'harmonie et qu'y a-t-il de mieux que l'harmonie suprême.

Il faut en avoir soif évidemment, mais alors on est récompenser de manière inimaginable qu'on ne peut concevoir avant de le recevoir. C'est tellement plus, mieux, autre que la vie sans la pratique.

Sans la conscience, je ne peux pas m'imaginer ne plus pratiquer ! Je ne peux plus me passer du Saint-Nom, de sa conscience et ça me rassure aussi par rapport à la pratique parce que je sais que j'y retourne dès que j'en ai envie. Si je ne peux pas pratiquer « comme j'en ai envie » par exemple pour des raisons de santé, je sais que ce n'est pas grave parce que j'y retourne dès que je peux.

Je fais toujours du mieux que je peux et peu importe mes critères de jugement sur ma pratique ! Ce qui compte est d'aimer son amour et de faire au mieux.

Il n'y a rien à dire, le mieux est de se taire, de fermer ses sens sur l'extérieur et de les ouvrir sur l'intérieur comme on nous l'a montré à la Révélation et de se baigner dans la Musique et la Lumière du Saint-Nom.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Hans Yoganand ji :



mercredi 23 janvier 2019

La retraite intérieure




Bien souvent, on a besoin de repos, physique bien sûr et si on arrive à bien dormir, on se repose physiquement. Et il y a le repos psychique, mental quand on passe son temps à être stressé, confus, embarqué dans des considérations impossibles. Quand je ne suis pas assez vigilante, je sens que petit à petit il y a une tension en moi et vivre continuellement avec cette tension, c'est épuisant, on a besoin de se repos-là.


On peut partir en vacances, se changer les idées, voir d'autres choses, et puis ça recommence dès qu'on revient quand on est pris dans ce malström de pensées, on est tout de suite happé, anxieux. Ce n'est pas un état agréable, satisfaisant, épanouissant plein de paix.


Le jour où j'ai reçu la Révélation et où j'ai pu observer les 3 piliers et en particulier le Service, ça a été une… révélation. C'était incroyable parce que j'avais le moyen d'être dans un endroit où je pouvais me reposer en moi, loin de ce brouhaha. Je pouvais me centrer dans cette paix, cette vacuité et laisser tourbillonner le monde ailleurs. Je pouvais me retirer dans ma retraite intérieure, me baigner dans cette paix-là. C'était inouï parce que je pouvais être à l'abri


C'est ça quand on dit que le Saint-Nom est notre planche de salut, c'est parce qu'on y est à l'abri et on n'a pas notre mental qui part dans tous les sens et ça c'est déjà fabuleux ! 


Savoir qu'on peut y être et y retourner dès qu'on en a besoin, c'est fabuleux et je ne parle même pas d'y être tout le temps !! On peut s'y plonger quand on en a envie et besoin, c'est miraculeux. 


Cet outil qu'est l'observance des 3 piliers que bien des gens cherchent permet d'être à l'abri de sa propre confusion, de sa propre «connerie», de ses pensées, de ses émotions, sentiments, impressions qui ne nous aident pas au final à être dans la paix.


Quand on maîtrise son mental, on se sent libre, d'une vraie liberté parce qu'on n'est plus sous l'emprise du mental mais on est au manette et on ne se laisse plus avoir. Ce renversement est possible avec les outils de la Voie et son guide vivant.


Merci d'être là, tu es important pour ma pratique aujourd'hui encore même après toutes ses années.

Satsang sur le même thème écrits par le guide de la Voie Sri Hans Yoganand ji :



dimanche 20 janvier 2019

J'ai trouvé l'essentiel



En pratiquant la Voie, j'ai remarqué que je pouvais mieux discerner ce qui est important de ce qu'il l'est moins. On remet les choses à leur place, on fait de l'ordre dans notre existence et dans nos têtes.


Il y a qu'une seule chose d'essentiel, c'est le Saint-Nom, le reste est moins essentiel, ce peut être important mais ce qui compte est de s'engager, de s'impliquer à mettre l'essentiel en premier.


Mettre en premier l'essentiel ne veut pas dire qu'il n'y a que l'essentiel dans sa vie ! Mettre en premier, c'est être dans la pratique du Saint-Nom en faisant ce qu'on fait car alors on le met lui en premier et soi après. ses pensées, ses sentiments, ses émotions, ses avis etc. viennent après.


On se rend compte en étant dans le Saint-Nom que ses pensées ne sont souvent pas si importantes, même vaines et on les laisse tomber. On lâche-prise parce qu'on s'est accroché au Saint-Nom.


Le lâcher-prise est un acte qui se fait quand on s'attache au Saint-Nom, quand on le met lui en premier, quand on a accepté de ne pas être si important, de ne pas être le centre de ses intérêts mais de le mettre lui d'abord.


Il s'agit d'être conscient de lui, de son regard posé sur nous par la pratique du Service et à ce moment-là le reste tombe. Ce qui compte est de s'accrocher à lui et en plus c'est très agréable !


On ne perd rien parce ce que ce qu'on lâche est inutile et même souvent une souffrance. On ne s'en rend pas toujours compte mais après avoir lâcher-prise, on se sent tellement plus léger, plus heureux de l'avoir mis Lui en premier.


On se sent libéré et cette liberté-là, elle est précieuse c'est ce qui donne envie de rester sous son regard, dans sa Guidance, dans sa Grâce parce que tout cela rend notre vie plus parfaite, plus belle, plus harmonieuse. On n'a pas envie d'en sortir de revenir à cette vie chaotique, bousculée, où on ne sait plus où aller, où tout s'embrouille. C'est fini, c'était la vie d'avant, aujourd'hui, c'est clair, évident, dans l'harmonie et la beauté.


C'est moins excitant qu'avant mais la paix actuelle de mon existence est tout ce dont j'ai besoin. Évidement, il faut en avoir envie de cette paix pour l'apprécier.


Quand je suis consciente du Saint-Nom, je ressens un feeling de paix mais c'est aussi ma vie dans sa globalité qui est paisible.


En me souvenant de ma vie passée et en voyant la vie d'autres personnes, je me rends bien compte que j'ai une vie paisible grâce à la pratique de la Voie, à la Grâce qui m'a amenée à vivre ici dans ces conditions.


Je vis dans l'ensemble dans une paix harmonieuse, belle, entre les mains du Saint-Nom et c'est fabuleux d'avoir sa vie réglée de cette manière et de se sentir portée, aimée par son Créateur. Il n'y a rien de plus beau !


Avec les années, je vois bien que c'est grâce à la pratique des 3 piliers. Quand je repense à ma vie d'avant, il n'y a pas photo ! C'est bien grâce à la pratique que je suis en accord avec l'harmonie intérieure, l'harmonie du Saint-Nom et que j'en faire partie.


L'ensemble de ma vie est devenue harmonieuse. Il ne s'agit pas seulement de voir les détails de chaque journée mais l'ensemble sur la longueur, dans le temps.

Satsang sur le même thème écrits par le maître de la voie Sri Hans Yoganand Ji :

Accorder votre vie
Lézarder à Sa Lumière
L'essentiel


samedi 5 janvier 2019

Le bon côté de la vie et plus encore



C'est bien de prendre la vie du bon côté, de prendre le positif plutôt que le négatif, de s'efforcer à être plutôt gaie que triste, de ne pas trop prendre tout au sérieux, de ne pas se prendre au sérieux. En fait de lâcher prise et de se laisser porter par la vie, par le Saint-Nom qu'on connaisse la technique ou pas, c'est mieux. Dans bien des situations, on peut se vexer, prendre les choses mal, se croire agresser, victime, mal traitée, mais en fin de compte si on prend un peu de recul et qu'on regarde les choses avec plus d'objectivité, on se rend compte que notre réaction n'était pas toujours bien adaptée, pas correcte et qu'on pouvait changer son regard et prendre les choses d'une autre manière. De manière plus détendue, harmonieuse, joyeuse, et plus simple.


Pourquoi se priver de cette simplicité et de cette harmonie même si on n'est pas sur la Voie mais si on y marche alors d'autant plus, on fréquente cette harmonie et cette simplicité toute la journée ! C'est le but d'avoir conscience de cette harmonie, de cette beauté, de cette vie qui porte le monde. de plus en plus profondément et de plus en plus souvent.


On la ressent, on en a le goût, la conscience concrète. Avec les outils de la voie, on a un regard plus affûté sur cette perfection, cette harmonie, ce Saint-Nom et évidemment, on le remarque plus facilement et on n'a pas besoin de s'obliger à penser positif ou à voir les choses du bon côté. 


On s'efforce en premier lieu d'être dans le saint-Nom, d'être conscient de sa paix et de son amour et du coup en conséquence, on voit les choses extérieures avec du recul et donc plus d'objectivité.

On voit les choses à leur juste mesure et du bon côté. Quand on fréquente ce Saint-Nom, qu'on en a conscience, qu'on en est imprégné, qu'on baigne dedans, on baigne aussi dans la simplicité, dans l'unité et tout s'en ressent dans notre vie, dans notre manière d'être, dans l'intérieur et dans l'extérieur par voie de conséquence. 


Quand on est dans cette pratique, on est portée par la Guidance, par la Grâce et on est beaucoup moins soumis aux effets du karma, aux effets de ce qu'on fait ou dit. Ça simplifie la vie. On est beaucoup plus sobre dans ses pensées, ses paroles et ses actes.


Tout cela fait partie d'une globalité qui tend vers la simplicité, la perfection du Saint-Nom et sa paix. C'est un état de conscience et une manière de vivre qui est fabuleux et qui permet d'être à l'abri, de vivre en étant entier et de ne pas se laisser berner et emporter par les événements extérieurs et intérieurs en se laissant emporter par ses pensées, ses sentiments, ses émotions.


On est toujours emporté par ces choses-là au lieu d'être en dehors, dans le recul et l'objectivité. Ça fait beaucoup de bien d'être dans cet endroit hors des pensées, on est le maître chez soi, et ça fait toute la différence. On se sent beaucoup plus léger, plus libre et même temps, le sujet, l'enfant, la créature de son père. 


Ce n'est pas rien non plus parce qu'on ne croit pas seulement que Dieu est la pour notre bien, plein d'amour mais on le sait intimement, dans notre intérieur, et ça nous donne une grande rassurance, un réconfort important pour traverser l'existence, c'est mieux.


Ça évite beaucoup de souffrance quand on sait qu'on n'est pas là pour rien et qu'il y a quelque chose de bien plus grand qui nous porte, qui nous soutient, c'est un grand soulagement.



Satsang sur le même thème écrits par Sri Hans Yoganand ji :


jeudi 3 janvier 2019

S'effacer devant Dieu



C'est vrai que ce n'est pas évident de s'effacer devant le Saint-Nom, de lui laisser le plus de place possible sinon toute la place… de fermer sa gueule en fait. D'arrêter de croire tout ce qu'on pense, ses émotions, ses sentiments, ses croyances, ses idées tant de choses ! J'ai pu constater au fil du temps que je devais lâcher-prise de tout ça et à chaque fois, sans cesse ce travail s'est fait.

Plus on avance, plus ça va profond forcément et plus c'est impressionnant de profondeur. Je m'aperçois à chaque fois à quel point c'est subtil et en même temps évident. Tellement plus grand que moi, tellement plus essentiel… je ne trouve pas les mots.

C'est vraiment quand je fais la plante verte, que je m'efface complètement, quand il n'y a plus rien de moi qui vient gêner la communion avec le Saint-Nom, que je peux prendre à pleines mains et profiter de ses bienfaits et me rendre compte, réaliser sa présence tout simplement, me réjouir d'être son enfant.

C'est vrai que de faire la plante verte c'est une belle image, mais c'est bien ça et on peut toujours aller plus loin dans l'effacement, le lâcher-prise, la compréhension, ça ne s'arrête jamais !

C'est tellement indescriptible de voir le chemin sur lequel on marche, cette voie, qui s'ouvre et où je découvre tant de choses, enfin surtout une chose essentielle : l'Unité, le Saint-Nom, la béatitude la vacuité….dans la vacuité il n'y a rien et il y a tout… il y a tellement de paradoxes sur cette voie et petit à petit ces paradoxes disparaissent et ce sont des évidences qui apparaissent. Je souris souvent en me disant que je croyais comprendre mais qu'en fait je ne comprenais pas et là c'est évident, simple, d'une unité qui prend toute la place.

Il n'y a rien à dire, juste à en profiter, s'effacer sans y mettre du sien. J'en ai mis du mien ! de volonté, de combattivité, de lutte et de je ne sais quoi mais ce n'est vraiment pas ça du tout, ce n'était pas la bonne manière… peu importe, on pratique aussi bien qu'on peut et petit à petit les choses s'éclaircissent et deviennent évidentes.

Satsang sur le même thème écrits par Sri Hang Yoganand ji :