vendredi 28 septembre 2018

Des outils pour connaître l'Essentiel



Ce n'est pas si facile de s'effacer, de se laisser faire, de lâcher prise, d'ouvrir les poings, de ne pas en mettre du sien dans la pratique, d'accepter que la pratique est suffisante et qu'on a besoin de rien d'autres que de pratiquer ces trois piliers. On n'a pas besoin de croire à autre chose, de s'accrocher à des idées, des choses qui ont pu éventuellement être utiles dans une certaine mesure avant d'avoir reçu la Révélation mais la Révélation nous révèle l'Essentiel et quand on a compris ce qu'est le Saint-Nom, qu'on a vu la Lumière intérieure et entendu la Musique, on est en plein dans l'essentiel, dans la Vérité universelle, dans la spiritualité ! En plein dans la mise en pratique de la Voie et de ce qu'il faut pour vivre sa vie en globalité, en entier. 

On a les outils qu'il faut pour maîtriser son mental et ne pas partir dans tous les sens, on a les outils qu'il faut pour être dans l'instant présent, on a les outils qu'il faut pour lâcher-prise concrètement, on a les outils qu'il faut pour être dans le non-agir, on a les outils qu'il faut pour être dans la Grâce et sa Guidance, on a les outils qu'il faut pour redevenir comme un petit enfant, on a les outils qu'il faut pour être conscient de la Béatitude, du Saint-Nom et que veut-on encore de plus ? 

On a tout !

C'est trop simple ? Être dans le Service, le satsang et la méditation tous les jours demandent pourtant un engagement important. La pratique englobe toute la journée, c'est simple mais notre vie entière se transforme et entre dans la Voie, ses 3 piliers et en nous il y a quelque chose en nous qui n'aime pas ça. C'est notre libre-arbitre d'écouter ou pas cette chose-là ou au contraire de suivre ce que profondément en soi on reconnaît comme étant essentiel et vrai.

Quand on a un peu entrevu cette Vérité, ressenti, vu, entendu avec nos sens retournés vers l'intérieur, la soif grandit et plus on pratique, plus la soif augmente, le discernement vient et prend du recul sur son mental quand on est bien identifié, ce mental, on le voit parfois partir n'importe où en tout cas on se rend compte qu'on n'est pas le mental même si on se fait parfois avoir ! Dans l'ensemble, je me rends bien compte que je ne suis pas le mental mais que je peux l'utiliser à bon escient pour pratiquer par exemple ou aussi pour assumer mes taches quotidienne dans le monde.

Cette Voie est complète, je ne vois pas ce qu'on pourrait encore y ajouter… elle est parfaite en soi. On peut en parler, ou discuter de concept mais c'est vain. C'est quand on est dedans qu'on le fait avec un certain engagement, alors on se rend compte qu'elle apporte tout se dont on a besoin.

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jeudi 27 septembre 2018

Dieu existe




C'est extraordinaire, c'est merveilleux, c'est fantastique de s'abandonner complètement au Saint-Nom par la pratique des 3 piliers de la Voie. Quand on lâche prise c'est là qu'on voit que la Voie nous porte, que la Grâce nous porte au bon endroit pour notre bonheur, notre bien et la confiance qu'on peut avoir en Lui se base alors sur quelque chose de concret et pas sur une croyance.


Quand on est dans l’observance constante et assidue des 3 piliers de la Voie, on a la preuve de l’existence du Saint-Nom, de Dieu et on s’y soumet avec reconnaissance et bonheur. Ce n'est pas pénible, tout au plus un peu difficile pour celui, en nous, qui on n'aime pas ça mais le Saint-Nom est tellement doux ! Quand on est dans la Paix, la sérénité on sent au fond de soi que c'est ce qu'il nous faut et on s'abandonne avec délectation et quand on en ressort, on a qu'une envie, c'est d'y retourner et d'y rester.


C'est ce qu'on voit à force de pratiquer, de marcher sur cette Voie. La constance est importante et la posture intérieure aussi. Elle vient par la pratique constante et par l'enseignement du guide. Par les conseils qu’il nous prodigue au jour le jour quand on est en contact avec lui. C'est ce qui forge notre posture intérieure qui nous permet de bénéficier des bienfaits de la Grâce et de la Guidance.


Pour ma part, je n'ai aucun regret, bien au contraire, je suis heureuse de mettre en pratique l'enseignement, la Voie et les préconisations du guide. Je ressens une grande satisfaction intérieure ca je peux vivre une existence complètement dans les rails de la Guidance. Je n'ai plus de peur, d'inquiétude car je peux me mettre à l'abri dans la pratique où je trouve le réconfort et la certitude. Le Seigneur ne veut que mon bien et c'est si rassurant !


Il y a un prix à payer, c'est sa vanité, sa soi-disant liberté ! Il faut se soumettre avec humilité et simplicité, détachement… on est toujours dans les mêmes vertus spirituelles… c'est ça la Voie, on peut y aller cahin-caha ou à toute vitesse, selon sa soif.


La motivation qui me pousse à pratiquer est parfois plus importante, parfois moins, ce sont les aléas qui jalonnent mon existence mais dans l'ensemble, c'est une pratique qui me donne une satisfaction totale et me fait connaître intimement le Saint-Nom.

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dimanche 23 septembre 2018

La simplicité dans ma vie



Le Saint-Nom est simple, il est la simplicité. C'est pour cela que quand on commence à simplifier sa vie et sa tête, quand on arrête de penser vainement, inutilement et compliqué, quand on arrête d'échaffauder, de supputer, d'imaginer, de croire, quand, par la pratique de la Voie, on finit par arriver à être plus simple alors on est en meilleure résonnance avec le Saint-Nom puisqu'il est la simplicité suprême

On y trouve une intimité plus dense, la connexion est plus profonde et ça conforte dans cette pratique parce qu'on s'aperçoit qu'elle apporte ce dont on a vraiment profondément besoin. Elle met en contact avec cette vérité universelle qui est là et dont il suffit d'avoir conscience.

La pratique donne les outils pour avoir cette conscience systématiquement et pas seulement au détour d'un événement. Être dans cette conscience met dans un état particulier … enfin c'est un état …. comment dire…. on est plein, satisfait, complet, accompli et surtout on ne cherche plus dans le monde le moyen de se remplir. On a ce qu'il faut à l'intérieur ce qui nous permet d'être pleinement satisfait.

On va y puiser, tout est là … le Saint-Nom est forcément là sinon nous ne serions pas vivants, cela dépend uniquement de nous d, aller vers Lui ou pas. On peut y aller de mieux en mieux, de manière plus ciblée et efficace, pour cela il y a la pratique des 3 piliers. C'est un moyen direct pour plonger dans la Béatitude, dans la conscience de cette paix intérieure qui est d'une profondeur infinie.

On peut aller dans cette Paix, dans cette instant présent, dans cette Vérité, dans cette simplicité….on peut y aller de plus en plus profondément, il n'y a pas de limite, c'est infini. On peut connaître cette paix intérieure mais on peut aussi l'approfondir toujours et encore. Avec les 3 piliers, cet approfondissement se fait de manière systématique. Le satsang, la méditation, le Service nous met dans une roue qui tourne dans le bon sens et nous amène au bon endroit.

Nous allons tous au même endroit mais avec la conscience de sa Grâce et de sa Guidance, alors le chemin est plus serein. On a trouvé le sens de la vie et on fait ce qu'il faut et c'est essentiel.

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vendredi 21 septembre 2018

Ne pas écouter sa tête




Le truc, c'est vraiment de ne pas se laisser embobiner par nos pensées, nos sentiments, nos émotions et tout ce qui vient du mental sans contrôle. C'est à nous d'être le maître chez soi et d'utiliser son mental pour faire ce qu'on a à faire. Quand on se laisse prendre par les pensées, on agit, on parle en fonction de ses pensées qui ne sont pas toujours bonnes. Ça ne nous met pas dans l'harmonie, de rester dans cette perfection que j'aime tant.

On ne peut pas s'empêcher d'avoir des pensées perturbatrices mais on peut avoir la détermination leur tourner le dos, ne pas les écouter, de ne pas agir en fonction de ce qu'elles nous disent. C'est essentiel si on veut être dans le non-agir, le Service, il ne faut pas s'écouter.

Inutile de culpabiliser non plus. Tourner le dos et rester dans le Saint-Nom, dans ce feeling si doux, harmonieux et parfait pour agir et non pas sous l'impulsion de nos pensées et émotions.

C'est en étant bien toujours au milieu, dans la pratique, dans la conscience du Saint-Nom, on est bien gardé et qu'on peut agir de la Grâce, de l'harmonie qui est bon pour nous toujours et qui nous permet d'être bien droit dans nos bottes et de ne pas souffrir, d'être heureux aussi.

C'est si satisfaisant, accomplissant d'avoir la conscience au bon endroit qu'on en éprouve du bonheur. C'est merveilleux de ne plus se sentir balloter par nos pensées mais de maîtriser son mental. Ce n'est pas nous qui le maîtrisons mais nous nous mettons dans un état qui permet au Saint-Nom de garder le contrôle. 

C'est la pratique des 3 piliers qui nous libèrent des fluctuations du mental, c'est de passer tout le temps d'un état d'âme à l'autre et on se sent mener par le bout du nez. Mais quand on a un mental bien gardé, on se sent libre, d'une vraie liberté et heureux de marcher dans les traces que la Grâce dessinent pour nous.


Le yoga est l'indifférence aux fluctuations du mental
(Yogasutra, chap. 1.2)

On La voit, on La reconnaît et c'est merveilleux mais ça passe par la maîtres du mental, au «tournage de dos» à ce qui se dit dans nos têtes tout le temps, toujours. Ce n'est jamais définitivement acquis mais ça devient plus facile. On prend du recul sur ses pensées en étant à l'extérieur et on voit son mental délirer et c'est plus facile de lui tourner le dos. 

La force de notre soif de Vérité, notre pratique constante, et l'enseignement du guide, nous aident à sortir de la confusion.

Comme le pur cristal prend la couleur des objets placés près de lui
Le pratiquant, libre des fluctuations du mental, sort de la confusion
Et atteint la parfaite conscience de la béatitude, absorbé dans l'Unité.

(Yogasutra, chap. 1.41)

C'est notre vie de pratiquant que d'accepter de tourner le dos à ce qui se passe dans nos têtes. On n'y est pour pas grands choses à ce qui s'y passe mais on peut ne pas y prêter attention.


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lundi 17 septembre 2018

J'éclate de bonheur



Nous venons d'enlever un meuble au salon et ça fait de la place, on n'en avait pas forcément besoin mais quand on enlève quelque chose, ça fait de la place.

C'est pareil à l'intérieur, quand on enlève les concepts, les idées toutes faites, les attachements à son passé, à soi etc. quand on fait du vide, on se remplit de Saint-Nom. Il est toujours là mais il est enfoui sous cet amas de choses inutiles et quand on fait de la place il peut émerger et prendre toute la place.

C'est nettement plus beau, plus agréable, accomplissant et satisfaisant d'avoir conscience de ce Saint-Nom qui prend toute la place plutôt que d'être éparpillée dans des trucs vains qui ne font que nous tirailler vers l'extérieur et qui m'empêche d'être bien au chaud à l'abri dans la pratique du Saint-Nom.

J'aime être en Lui, c'est peut-être la première chose à dire, j'aime être dans sa conscience, dans l'observance des 3 piliers parce que c'est une vie pleine d'harmonie, de guidance, de Grâce, de beauté !

C'est tellement sublime de vivre dans cette conscience que je fais le maximum pour y être. Ce maximum n'est pas pénible du tout, c'est une pratique pleine de bonheur et de découvertes essentielles, de fréquentation de la Vérité et de la Paix intérieure.

Il me faut vivre avec cette dimensions-là parce que c'est vivre entièrement. On se sent au bon endroit à faire ce qu'il faut tourné entièrement entre les mains de ce quelque chose de plus grand que soi.

Je suis amoureuse de ce Saint-Nom et il n'y a rien d'autres à dire. C'est tellement simple et cette simplicité devient évidente. C'est tout et pourtant ce n'est pas si évident d'arriver à une certaine simplicité. On peut toujours s'affiner, se peaufiner. Quand on croit qu'on a déjà tout simplifier dans sa vie, il y a encore de la marge… c'est pareil pour l'humilité. 

Il y a toujours une marge de manœuvre motivante. Ça fait partie de l'observance, de la pratique et on ne s'ennuie pas, il n'y a pas de but avec un diplôme à la fin de chaque étape avec des ceintures de couleur …. on s'en fout, on y va on est amoureux mais on s'aperçoit qu'il y des compréhensions intérieures qui sont des déclics dans notre évolution et qu'on repart sur une autre marche. On continue toujours et c'est merveilleux.

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jeudi 13 septembre 2018

Comme un enfant hier et aujourd'hui



C'est vrai que dans un environnement favorable, c'est plus facile de pratiquer le Service, de se dédier, de faire de chacun de ses gestes une offrande au Seigneur, d'être conscience de Lui en ressentant ce sourire-intérieur, ce feeling de paix. Quand l'environnement est calme, silencieux où rien d'extérieur ne nous prendre la tête, noue perturber, nous gêner, nous sortir de cette harmonie parfaite où on aime rester, là je me sens en vacances comme cette petite fille qui se réjouissait de courir sur la plage dans le sable, et de marcher sur les aiguilles de pins maritimes qui sentaient si bon. C'était toujours une période comme j'aimais particulièrement, le camping au borde la mer. les jours ne passaient pas, je vivais complètement plongée dans l'instant à en profiter au maximum, les glaces, les boules de Berlin sucrées et autres choses encore.


Aujourd'hui je me sens dans cette même euphorie, insouciance, bonheur quand je me lève le matin je suis heureuse de vivre, de pouvoir être dans le Service pendant la journée. C'est un bonheur intérieur intense de pouvoir être dans cette conscience et l'étendre tout au long de la journée, je savoure tout particulièrement ce bonheur en ce moment.


Je me sens plus détendue, un poids est tombé de mes épaules récemment  et je me sens toute légère, je baigne dans le Saint-Nom et j'en prends à pleines brassées ! C'est merveilleux ! Je me retrouve en enfance….


Il y avait des circonstances difficiles qui même si je faisais de mon mieux ne me permettaient pas de profiter autant que maintenant. Je rends grâce à la Grâce de ce changement profitable à ma pratique. 


Je profite le temps que ça dure et je me réjouis de ce que la Grâce mettra encore sur mon chemin. J'ai juste envie de dire merci car je retrouve le bonheur de la pratique, du Service, de la méditation et du satsang.


Ma posture intérieure s'est affinée bien sûre à force de pratique, de dédication de don de soi et aujourd'hui j'en récolte les bons fruits. 

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lundi 10 septembre 2018

La posture intérieure



Tout ce que tu nous dis José (guide de La Voie) depuis le début, c'est juste et vrai. C'est précis comme un rayon laser mais tant qu'on ne le vit pas, ça reste des concepts, lettre morte. C'est quand on le vit, qu'on l'expérimente qu'on constate que ce que tu dis est vrai. Plus on pratique, plus on le fait et plus on expérimente cette voie, plus on y est engagé et plus on voit à quel point c'est précis, taillé au laser.

On peut relire tous tes satsang, c'est toujours aussi précis et à chaque fois je peux prendre par un bout ou un autre, c'est toujours pour arriver au même point : simplicité, humilité, détachement, foi, acceptation et le lâcher-prise qui va avec.

Tout tourne là autour, c'est la posture intérieure qui est indispensable si on veut profiter pleinement de la conscience de la béatitude et profiter de cette existence du mieux possible. Si on veut être de plus en plus intime avec le Saint-Nom, longtemps, souvent, réaliser tout simplement La Voie dans notre quotidien, alors cette posture intérieure est fondamentale, essentielle avec l'Agya, les techniques de méditation, les 3 piliers qui permettent justement d'acquérir cette posture intérieure.

Ça ne se fait pas toujours sans douleur, sans tiraillement, ça peut faire mal et on a pas toujours la force, le courage, l'envie d'y aller à fond. Ce n'est pas grave, les choses se font malgré tout et au goutte à goutte s'il le faut.

On a jamais fini de peaufiner, de polir notre âme et d'arriver à être de plus intimement mêlé au Saint-Nom. C'est ce que nous souhaitons, c'est notre destinée et c'est merveilleux. Alors les cailloux, les ronces et difficultés qui sont sur le chemin, on peut les prendre avec joie, avec bonheur… il faut passer par là si on veut avancer.

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