jeudi 28 décembre 2017

Pratiquer la Voie, c'est vivre la réponse

Quand un chercheur trouve, il est bouleversé par la Grâce.




J'aime marcher sur cette Voie, j'aime pratiquer. J'ai mis ma vie dedans et c'est devenu une habitude. C'est aussi important pour moi que de manger et dormir. Je ne peux pas imaginer ne plus pratiquer, ce n'est plus possible.


On pourrait me demander pourquoi c'est si important, pourquoi est-ce si fondamental, essentiel que j'y ai mis toute ma vie ? Dès que j'ouvre les yeux le matin jusqu'à ce que je m'endorme le soir. Toute la journée est dans la pratique parce que ma vie entière est devenue spirituelle.


Être dans la pratique est le but de ma journée.


J'y trouve mon compte comme on dit. Je trouve dans la pratique le bonheur que je cherchais et que j'ai vite compris que je ne pouvais pas trouver dans le monde. Je pouvais être heureuse un moment, mais toujours avec un arrière-goût de "il manque quelque chose".

J'y trouve aussi la Paix. C'est important cette Paix pour moi parce que je suis quelqu'un qui a tendance à vite s'éparpiller, à partir dans tous les sens et à me laisser emporter par ce que je suis en train de faire, à vouloir faire 4,5,6 choses en même temps et plus il y en a mieux c'est ! Evidemment, ce n'est pas très reposant et ce n'est pas de cette manière que je peux trouver le centre, la Paix qui est là quand on arrête de gesticuler, de bouger, de penser n'importe comment. 


J'ai trouvé cette Paix que je ne cherchais pas et je m'attelle à y rester parce que c'est quelque chose qui me plaît profondément. J'y suis bien et à ma place, c'est là où je me sens complète, entière. La pratique me donne cette sensation-là, vivre entièrement. Alors je continue, il n'y a aucune raison de ne pas continuer à aimer marcher sur cette Voie. 


J'y trouve tout ce que je cherchais sans savoir que je le cherchais. Je suis pleine, satisfaite, je n'ai pas de désir plus important que d'être dans cette pratique en premier et de ne plus avoir besoin de chercher, d'avoir des questions sans réponse, de ne voir aucun but, aucun sens véritable à la vie.


A force de pratiquer, je vois bien que cette Voie donne le but de la vie et un sens à tout ça. C'est en marchant sur cette Voie que j'ai pu l'expérimenter et ça aussi c'est rassurant. Je me sens accompagnée, avec la présence de cette force qui est partout et qui me donne la vie.


C'est une force aimante, bienveillante et tellement douce. Pourquoi est-ce que j'irais chercher ailleurs autre chose, me prendre la tête avec des questions sans réponse, des échafaudages de pensées, des supputation, ce n'est pas la peine, j'ai trouvé là sur la Voie, l'essentiel, le fondamental. C'est l'Essentiel et le Fondamental pour chacun et pas un truc personnel.

C'est ça la vie du disciple de La Voie : il ne s'intéresse plus aux questions tout occupé à vivre la réponse (La Voie des perdants)

Quand je suis dedans, je constate que c'est bien plus grand que moi, tellement plus grand que moi que ça englobe tous les être vivants. C'est le fondamental de tout. C'est ouverture des yeux, cette prise de conscience, ce réveil que cette Voie, cette Puissance est ce qui me porte me ramène là d'où je viens et tout est parfait.


Cette rassurance, cette connaissance du pourquoi je suis là participe aussi de la Paix. Je suis pleine et il n'y a plus rien à dire mais à vivre. 

Satsang sur le même thème écris par la maître de la Voie

La Satisfaction et les satisfactions
Choisissez la joie
L'âme orpheline


mardi 26 décembre 2017

Si vous aimez la simplicité

La voie est une pratique pour ceux qui aiment la simplicité et l'harmonie.



La pratique de la Voie est très simple.

Pourtant j'en fais toujours trop et quand je vois sur les réseaux sociaux tous ces gens qui veulent apprendre ! C'est trop...
On n'a pas besoin de savoir un tas de choses, ce n'est pas nécessaire. Il n'est pas nécessaire de croire à un tas de choses non plus. Il n'est pas nécessaire d'être fort. Il n'est pas nécessaire d'être le premier. Il n'est pas nécessaire d'être brillant, intelligent, riche. Toutes ces choses sont peut-être bonnes pour le monde de la société des hommes ou pas, chacun ses goûts et ses avis mais pour ce qui est de la pratique de la Voie, c'est du superflu et ce superflu est gênant. 
Encore si le superflu ne gênait pas alors qu'importe mais je me rends bien compte dans la méditation formelle et dans le Service et par conséquent aussi dans le satsang que c'est simple....simple de chez simple !

Cette simplicité est "difficile", il faut du temps pour réaliser qu'l y a tant de choses superflues et que c'est vers la simplicité qu'il faut tendre. Il n'y a pas de questions à se poser, de prises de tête à avoir avec quoi que ce soit. Si on veut vraiment faire quelque chose alors, c'est d'être simple. C'est simplifier sa vie, son esprit, sa pratique. 

Si on commence déjà par sa vie extérieure, ses habitudes, sa manière de vivre, son environnement, son espace de vie c'est déjà un départ. Ensuite, quand on pratique, on se rend compte qu'on est trop compliqué et que ce qui nous entoure est encore trop compliqué et on a envie de simplifier, d'élaguer, d'épurer, d'enlever....on enlève des bibelots, des tableaux.....ça fait du bien quand on a balayer ce qu'on estimait être en trop, on se sent plus léger, plus libre. On a fait un nettoyage et on continue noter pratique et plus tard on voit qu'on avait bien fait le ménage mais que ce n'était qu'une couche et qu'il y en a encore....alors on refais le ménage mais cela devient de plus en plus intérieur, plus subtile, c'est notre mental qui commence à se simplifier. 

Finalement l'Un, c'est la simplicité. Le un est ce qui il y de plus simple, dès qu'il y a deux, c'est compliqué....ça devient l'un ou l'autre, le haut et le bas, la gauche et la droite, l'intérieur et l'extérieur. 

Alors on lâche encore un peu plus et c'est en s'accrochant, en se rassemblant sur ce point unique, simple, essentiel et fondamental que finalement les feuilles tombent, les branches tombent, le superflu tombe et on n'a pas besoin de s'occuper de quoi arracher et enlever parce que ça aussi c'est compliqué et vain. Ce qui importe est de se rassembler le plus souvent et le plus profondément possible vers cette simplicité qui est présente en nous. On en est imprégné, imbibé, on en est tout mouille et on voit que c'est l'essentiel et qu'on n'a pas besoin de s'occuper d'autres choses dans la pratique que de se raccrocher à cette simplicité suprême et là on est au bon endroit à faire ce qu'il y a à faire.

On reçoit tous les bénéfices de cette simplicité : c'est l'harmonie, la perfection, la beauté, la clarté, la joie, le bonheur. Tout ça vient en plus, nous est donné en plus. On le reconnaît parce que ce sont les qualités de cette simplicité. On en est tout étonné, ébloui et heureux d'avoir trouvé ce trésor qui est là au fond de nous.

Satsang sur le même thème écris par la maître de la Voie


lundi 25 décembre 2017

À ceux qui ont soif



À ceux qui ont soif de l'amour de Dieu, de son regard posé sur eux.


À la lecture de la réinterprétation du Tao-Te-King (à lire ici), on voit que déjà à l’époque de Lao-Tse et ça fait un moment (500 av. J.-C.) très peu de gens avaient besoin, soif de suivre la Voie, de s’y abandonner et de s’y engager.
Mon enseignement est facile à comprendre et à pratiquer. Pourtant peu cherchent à le comprendre et à le pratiquer. Mon enseignement a de profondes racines, mes actes ont une règle ancienne161. Les hommes ne comprennent pas, c'est pourquoi ils ignorent mon enseignement162. Rares sont ceux qui m'entendent et privilégiés ceux qui me suivent. C'est pourquoi le Sage163, sous son apparence banale, cache un véritable trésor. Un trésor de jade. (chapitre 70 du Tao-Te-King)

Ce qu’il dit du monde des hommes de l’époque, c’est pareil qu’aujourd’hui : l’aveuglement, la confusion, l’illusion.
Que ce soit dans un monde tel qu’il était à l’époque ou aujourd’hui, s’il est dirigé par la confusion, il ne peut pas en sortir quelque chose de bon. Ce n’est pas grave, du moment qu’on est vivant, on arrivera de toutes manières à un moment ou à un autre à retrouver notre Père, notre Origine avec la Conscience en plus.

Tout l’univers est entre les mains de Dieu, il n’y a pas de soucis. Bien entendu, nous avons nos problèmes quotidiens mais ce n’est pas la peine de se focaliser dessus et d’en faire une montagne alors qu’il ne s’agit souvent de pas grand-chose et qu’on peut remettre à des proportions plus justes.


Quand on prend du recul et qu’on a la possibilité de rester centré comme nous le faisons par l’observance de l’Agya, on est dans l’harmonie, la Grâce et la Guidance. Les choses sont plus arrondies, plus faciles même si les soucis ne disparaissent pas complètement, ils ne prennent pas toute la place dans notre tête.


Notre existence n’est pas faite de soucis qui s’accumulent et se potentialisent nous rendant malheureux. On ne voit plus la Création, la main de Dieu dans sa vie te c’est tellement dommage.
Quand on est dans cette posture intérieure avec les yeux ouverts, c’est bien plus beau, parfait. On voit alors la Perfection suprême la tout de suite, maintenant, tous les jours, à chaque instant si on en a envie et besoin. C’est fabuleux ! Il n’y a pas de mot qui puisse dire la vie qu’on a quand on marche sur la Voie, c’est seulement quand on le fait avec constance qu’on peut s’en apercevoir.

Quand je pense à ma vie avant la Révélation, la confusion se cristallisait sur une chose ou une autre, je me souviens d’avoir été «malheureuse», je ressentais surtout une tension mentale très importante, comme un arc tendu prêt à casser à chaque instant mais qui ne cassait pas et j’avais mal.

Depuis que je marche sur la Voie, cette tension a disparu, je vis dans la paix de l’esprit, la paix intérieure et de manière durable et définitive tant que je pratique. Avec des hauts et des bas mais sur la durée, c’est la paix du mental qui n’est plus laissé à lui-même et quand il est bien cadré, on est libéré de ces crispations et de ces tensions.

Alors on est dans la Conscience du Saint-Nom et on trouve la réponse qui efface les questions. On se rend compte, que les questions sont vaines. La spiritualité est si simple et évident. On met sa vie dedans avec humilité et simplicité et alors on est au bon endroit.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie

dimanche 24 décembre 2017

Le paradoxe du non-agir

Le non-agir est le lâcher-prise, le détachement. Il y a un moyen pour ça, une pratique qui permet d'y être à coup sûr.




Le non-agir, c'est quelque chose de quand même très paradoxal.

Je me suis rendue compte que j'en faisais toujours trop que ce soit dans la méditation formelle ou dans le Service. Bien sûr, il faut être dans la technique de méditation qu'on nous a montrée, alors c'est faire mais en même temps c'est se soumettre à cette technique.

Tout est déjà là, il faut juste s'en rendre compte et pour cela il faut faire la plante verte et ressentir, regarder, entendre, écouter, contempler avec nos sens tournés vers l'intérieur.
On devient conscient, conscient du Saint-Nom, de la Musique et de la Lumière qui sont les manifestations de Dieu en nous.

Quand je fais la technique, je ressens plus ou moins bien le Saint-Nom par exemple ou j'entends plus ou moins bien ces sons harmonieux qui carillonnent en moi, je vois la Lumière briller plus ou moins intensément mais par contre quand je ne « fais » plus mais que je me soumets alors là j'entre vraiment dans la méditation, c'est tout autre chose.

Je me rends compte alors que le Saint-Nom soutient tout, qu'il est tout. C'est fabuleux ce que je peux comprendre quand je m'abandonne....que c'est Lui qui me respire. C'est bien
grâce au Saint-Nom que nos poumons se remplissent après chaque expiration, c'est bien grâce à Lui que notre cœur bat. Ce n'est pas de notre fait.

C'est Lui qui est en action et dans la méditation, on se rend compte de cela et de s'y abandonner. C'est très différent des jours où je « fais » la technique parce que ça passe plus par le mental alors que lorsque je me soumets, le mental est court-circuité.
C'est la contemplation qui commence et l'âme qui prend le relais. C'est une toute autre profondeur bien sûr...


Dans le Service, c'est pareil, le non-agir, quand je suis portée par la technique de méditation, que j'y suis soumise en contrôlant mon mental. Quand je suis
dans le Saint-Nom  je vois mon mental qui pense avec du recul, une certaine distance et je ne suis pas obligée d'écouter ce qu'il dit.

Je reste concentrée sur ce que je fais et la technique qui me porte. J'ai la même sensation que dans la méditation assise, je suis soumise au Saint-Nom et c'est fantastique d'être dans cet état de Conscience quand jel e peux.

J'en profite autant que je peux. Ce qui compte est d'y être, de se mettre dessous (sous-mettre).

Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie
Sri Hans Yoganand ji


samedi 23 décembre 2017

Pourquoi ?



Quand on regarde le monde sans savoir, on se demande pourquoi.
Pourquoi tant de guerres ?
Pourquoi cette vie ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi faire ?
Pourquoi est la question qui nous taraude parfois,
Qui nous entraîne d'autres fois dans le malheur et la souffrance. 
Pourquoi, n'a pas de réponse, un trou sans rien.

Mais enfin pourquoi, suis-je le seul à me poser tant de questions ?
Qui a une réponse ?
Mais ta réponse est-elle juste pour moi ? Pourquoi tans de doutes ?
Pourquoi chercher tant de réponses,
Y en a-t-il une seule qui répondra définitivement ?
Pourquoi avancer, pourquoi faire, pourquoi tout ça ?

Si la réponse est en moi, alors pourquoi
encore tant de questions sans réponse ?

Et pourtant, quand on a la réponse, elle est évidente.


Textes sur le même thème écris par le maître de la Voie
Sri Hans Yoganand ji




mercredi 20 décembre 2017

Noir et blanc

Ce texte inspiré par la méditation profonde m'a fait pensé au Tao-Te-King c'est pourquoi je vous mets un lien en bas de page pour aller lire sa réinterprétation par le maître de la voie Sri Hans Yoganand Ji.




Les uns disent blanc ou noir
Les autres disent que toutes les nuances de gris
sont aussi valables entre le blanc et le noir
Multitude
Le blanc et le noir, unis l'un dans l'autre en restant distincts
telle est l'unité; tout dans l'un


Telle la Vérité, elle comprend tout et pourtant elle est unique,
indissociable en elle est la multitude réunie.
Conscience rassemblée en un seul point : l'instant
Là le multiple est un
Un seul point est vrai : l'instant en lui est tout



yin et yang disaient les anciens chinois.
Mécanique quantique disent les scientifiques modernes.
Qu'importe, insondable, innommable, infini, éternel,
sans temps ni espace, sans nom ni forme
Il est.


Réinterprétation du Tao-Te-King par Sri Hans Yoganand ji à lire : ici

mardi 19 décembre 2017

S'ils savaient !



Tu as mis dans mon cœur tant d'Amour que je ne peux l'embrasser tout entier !
Ta douceur me berce au rythme de chacun de mes souffles et j'aime ressentir ta force qui me fait vivre.

Tu es ma raison d'être, tu es ma vie, je t'appartiens et je ne peux que me mettre à genoux devant toi sans rien demander avec le seul espoir de recevoir un peu de ta Grâce.

J'aime être assise au bord de l'infini et te contempler, ce grand vide si plein de toi. Ah s'ils savaient !

S'ils savaient comme tu es grand et que la fourmis sur son boulet de canon ne peut rien changer au cours de monde.

S'ils savaient que c'est ton Amour qui vaut la peine d'être recherché car alors il comble entièrement.

Tu es tout, tu est l'Un, je ne te connais pas, j'ai seulement que j'ai un peu de toi en moi et cela me suffit, cela me suffit pour être parfaitement satisfaite.

Le peu que je vois de toi, le peux que j'entends de toi est au-delà de toute imagination et tu as transformer ma vie.

Aujourd'hui je te suis, tu es la Lumière de ma vie. Elle brille en moi et j'aime tant la regarder.

S'ils savaient que c'est si simple d'être ton enfant et de se laisser aimer !

Mais tant pis, j'en profite autant que je peux, je prends, je prends et je prends ton Amour à grandes brassées.

Merci Seigneur


mercredi 13 décembre 2017

C'est si simple d'être aimé

La fréquentation de la Paix intérieure est inspirante, les mots en sont remplis et sortent sans y penser. Le scripteur est tout étonné des élans poétiques venus de la méditation profonde et remontant à la surface de la Conscience. Voici ce qu'il en est.



C'est si simple d'être heureux, d'un bonheur qui ne dépend pas des circonstances extérieures, mais qui est la pleine satisfaction sans plus de désirs ni d'attachements.

C'est tellement simple mais c'est tellement difficile de lâcher ses concepts, ses théories, ses croyances, ses idées pour simplement se laisser aller et s'abandonner au Saint-Nom, à la Béatitude, à la Paix intérieure.

C'est si simple d'être aimé… d'un amour toujours présent, égal, sans jugement, parfait. D'un amour qui ne tarit jamais et dont on ne se lasse pas. Simplement là en moi au fond, enfin pas tant que ça finalement parce que ce qui en bouche la vue n'est en fait que du vent, du rien.

C'est sur ce rien que j'ai basé toute ma vie jusqu'au jour où je t'ai rencontré, où je t'ai vu et ressenti. C'était le plus beau jour de ma vie et ce souvenir revit à chaque instant où je plonge en toi pour y être consciente de l'Amour que tu me donnes.

Le souvenir ne me suffit pas, j'ai besoin d'un Amour frais, d'une présence réelle et je la trouve à chaque fois que je vais te chercher, à chaque fois que je quitte un peu le centre de moi pour aller au centre de toi. Mais toi, tu es infini alors ton centre est partout.

Où que je sois, perdue dans la confusion où juste à glisser sur les vagues de mes pensées, dès que je me tourne vers toi, tu es là. Je me sens parfois comme une enfant capricieuse, à ne venir à toi que lorsque je suis en peine.

Mais toi, tu m'aimes toujours pareil, toujours bienveillant, tu es mon Seigneur, mon père, mon frère, mon ami.

À chaque instant, je peux me réfugier dans ton abri au fond de moi et regarder le monde depuis cet endroit si beau et si parfait alors je crois voir le monde avec des lunettes roses mais je me rends compte quand je ne suis plus en toi que c'est alors là que je vis endormie, comme dans un rêve.

C'est quand je suis en toi, consciente de ton Amour, consciente de ta présence que je vis, que je vois, que je respire, que je suis vivante et consciente ! C'est le seul endroit où tout devient parfait.

Seigneur, toi seul peut me rendre heureuse, satisfaite, sans peur ni doute. Toi seul peut effacer mes craintes d'un avenir incertain. Je suis en toi aujourd'hui et le serai demain et après-demain encore et y rester pour toujours.

C'est ta promesse et tu tiens parole si je me tiens à la tienne.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji



dimanche 10 décembre 2017

Vivre l'instant présent sans se couper de demain


Tout est dans l'instant et il n'y a pas de limite .... éternel et infini, il est toujours le même. 





Si vous avez envie de connaître l'instant présent, de profiter de sa Paix et d'y trouver tout l'Amour et la Douceur dont vous avez besoin tout en ne négligeant pas les responsabilités qui vous incombent à savoir vous occuper de demain sans vous en préoccuper. Alors, le yoga-originel vous offre une solution à ce dilemme.

Oui, il est possible de vivre en ayant une part de sa Conscience dans ce qui est éternel. L'instant présent est éternel,  il revient à chaque instant le même mais notre perception change et la profondeur aussi. On peut vivre l'instant présent avec de plus en plus de profondeur jusqu'à s'y fondre complètement.

On peut goûter à ce trésor de l'éternité, on même le voir et l'entendre en méditation formelle.
Mais pour ce qui est de vivre dans l'instant présent, nul n'est besoin de se couper du passé ou du futur. Ce n'est pas le problème.

Il y a un moyen pour être attentif à cet instant, pour découvrir ce qu'il est vraiment au-delà des croyances, des supputations, des idées plus ou moins philosophique. Il est un moyen concret qui permet de le faire, de le vivre et de savoir.

C'est tout le propos de la voie où je vais, montrer ce qu'est cet instant présent et comment y plonger sa Conscience pour y baigner et se gorger de sa Paix, se gorger de Béatitude en ressentir un Amour infini.

Alors, tout prend un sens, la vie, la mort, et la raison de tout ça.

C'est toujours pareil, l'instant-présent, en même temps que toujours différent. Il est possible d'être de plus en plus dans l'instant. Il est toujours le même mais la profondeur de notre immersion en lui est différente à chaque fois et il n'y a pas de limites.
(Sri Hans Yoganand ji)



Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji



samedi 9 décembre 2017

J'ai choisi la Paix

On a toujours le choix entre la Paix et la souffrance, dire oui à la Paix intérieure plutôt que de se laisser mener par son mental sans contrôle est plus simple.






C'est si simple d'être dans la Paix intérieure, de se gorger de cet Amour, de cette Douceur, de cette tendresse ! Et quand j'y suis, je n'ai aucune envie d'en ressortir. Pourtant je n'y passe pas tout mon temps. L'inertie de mon humanité fait que je suis happée souvent hors de moi par les stimuli du monde.

Mais qu'importe j'y retourne avec empressement dès que ma soif me fait souvenir de revenir dans ce cocon de bonheur intime avec ..... ce qu'on ne peut nommer.

On peut croire tant de choses, avoir des idées sur ce que d'autres croient mais au final, la seule chose qui compte sont les actes. 

Est-ce que je suis consciente de la Béatitude ou pas.

Est-ce que je reconnais la Grâce dans mon existence, est-ce que je marche dans son flot ?

Ce que je crois à son sujet n'a aucune importance. Elle est là toujours et tout le temps et quand on se met dessous, on peut la voir, mais quand est à côté, on ne la voit pas....alors on croit, on imagine, on en parle, on écrit...

Mais c'est de vivre pleinement dont il est question dans la vie ! C'est de vivre en toute conscience, c'est de vivre avec la Conscience placée au bon endroit.

Il y a un bon et un mauvais endroit ? Oui, celui de la Paix ou celui de la confusion.


le libre-arbitre n'est pas seulement la liberté de dire non,
c'est aussi celle de dire oui.

(Sri Hans Yoganand ji)


Je connais les deux, et j'ai fais mon choix. La Paix !

C'est si simple.

Satsang sur le même thème écris par le guide de la voie
Sri Hans Yoganand ji


jeudi 7 décembre 2017

L'âme insoumise








Âme insoumise, vagabonde tu erres dans le monde.
Tu laisses un peu de toi partout où tu passes.
On crie à la liberté mais on te laisse en peine

Soif d'Amour, soif du retour

Mais orpheline tu navigues sur un océan hostile
Au fond du trou, tu ne vois plus rien
Âme insoumise, ta voix est trop faible

Soif de Paix, soif pour toujours

Il te faudra passer par le chas de l'aiguille
te baisser et ramper pour aller
sur la voie, ce chemin étroit qui

mène au Paradis perdu.
Âme soumise à la Lumière
Qu'au fond du trou, tu priais

Ta liberté retrouvée, tu seras en Paix
Marche sur la voie, elle est faite pour toi
Toi qui cherches depuis toujours

Soif assouvie




mardi 5 décembre 2017

Le passage à l'acte

Un texte qui s'adresse à ceux qui ont soif de Paix, une vraie soif qui vient de l'âme, celle qui est plus forte que la peur.




Le titre de texte explique bien toute la problématique d'une vraie voie spirituelle. C'est pratique, c'est un engagement personnel, il faut se donner.

Tant qu'on ne lâche pas prise concrètement de ses concepts, il n'y a pas de profondeur possible.

Pour celui qui a soif de profondeur, soif de vraie Béatitude, soif de voir, de ressentir, d'entendre, de goûter à ce monde intérieur, à cette paix, à cette Béatitude qui surpasse tout ce qu'on peux imaginer alors, il faudra bien passer à l'acte et s'oublier, se donner, lâcher-prise.


L'harmonie existe

et si vous avez soif d'elle,

fondez-vous dans l'harmonie,
ne la dérangez pas.

(Sri Hans Yoganand ji)



Comment ? En préférant être dans le Saint-Nom, pratiquer la technique révélée plutôt que de rester accrocher à ce qu'on croit, ce qu'on pense sous prétexte que ce sont nos pensées, nos connaissances, nos avis.

Devant la Lumière intérieure il n'y a plus aucun avis qui compte mais seulement le lâcher-prise, le passage à l'acte.

C'est Lui qui doit passer avant nous, si notre nombril est plus important que sa présence, alors il ne faut pas s'étonner de ne pas la voir...

C'est seulement quand on se met en retrait, que jaillit sa Lumière, sa perfection et qu'elle nous éclabousse de son Amour. La condition est simple : le faire.....lui donner sa Conscience.

J'aime ce terme "passer à l'acte" car il dit tellement bien ce qui est fondamental dans la pratique du yoga-originel. Il s'agit toujours de pratiquer, de le faire et pas de penser à pratiquer ni de s'occuper de ses sentiments. C'est dans l'acte qu'on reconnaît l'amour qu'on Lui porte.

La soif ne se contente pas de connaissances mais elle a besoin d'un acte qui lui permet d'être étanchée :

Et qu'est-ce que ça fait du bien de boire à la source ! 


''Demandez, et l`on vous donnera; cherchez, et vous trouverez;

frappez, et l'on vous ouvrira.''





Satsang sur le même thème écris par le guide de la voie
Sri Hans Yoganand ji


vendredi 1 décembre 2017

L'Amour régit le monde

On parle d'amour dans ce texte mais de quel amour ? Celui d'un Dieu plein de bienveillance, de compassion et de douceur pour chacun d'entre nous. 





Si vous pensez que l’Amour régit le monde, vous avez raison. Si vous pensez pour cette raison devoir aimer le monde entier, c’est plus problématique.



Oui, je sais que Jésus aurait « Aimez-vous les uns les autres » mais il n’est plus là pour nous dire dans quelle circonstance, pourquoi et à qui il le disait.



Pourtant, l’Amour est bel et bien ce qui sous-tend toute chose dans ce monde. Ce qui est faux est de croire qu’on est nous-mêmes la source de cet Amour et que nous pouvons ainsi sauver le monde.



Dieu est l’Amour suprême, laissons-lui le soin de s’occuper de sa Création, qui peut le faire mieux que Lui, nous ?



Ce qui nous revient de faire, et qui nous emplit de joie et de bonheur est de reconnaître notre faiblesse, notre incapacité et de Lui demander du secours.  Confiance en Lui, c'est ce qu'il faut avoir. Il est tout-puissant, infiniment grand que croyons-nous être ? Des guerriers de lumière ? Quelle vanité !



La seule chose que nous soyons en mesure de faire est de Le reconnaître, de nous rendre compte de sa Présence, d'être attentif à Lui, en plongeant notre Conscience dans Son Amour le plus souvent possible, en nous soumettant à Son Amour alors nous en récoltons quelques bribes.



Il est tellement plus facile après de voir Son Amour en toute chose quand on le fréquente assiduement en soi. Aller à la source d'abord pour s'y abreuver, assouvir notre soif d'Amour et après on peut s'occuper d'aimer le monde selon notre envie. L'un n'empêche pas l'autre mais il faut faire les choses dans le bon ordre et les remettre à leur juste place.



Au moment fatidique, que direz-vous à votre Seigneur en voyant sa Lumière ? Vous savez bien que vous n'emporterez pas vos biens matériels, ni votre pouvoir, ni votre personnalité, ni vos souvenirs. Lui direz-vous « j'ai contribué à sauver le monde ? » ou pourrez-vous Lui dire « Je t'aime, je t'ai toujours aimé et quel bonheur de te retrouver ». 



Ce qui comptera à ce moment-là sera votre soif de Lui. Je sais que cette soif est déjà présente en moi et à chaque fois que je Le regarde en face, que je contemple sa Lumière en moi, je sens ma soif grandir.



Qui fait battre votre cœur, qui fait que vous respirez,
qui fait que vous avez conscience
de vous et du monde ? C'est Lui.
Aimez l'aimer, ensuite tout le reste sera l'écume des jours.

(Sri Hans Yoganand ji)


Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie
Sri Hans Yoganand ji

Tout sur Dieu est faux

mardi 28 novembre 2017

Une technique de méditation miraculeuse

La technique de méditation dont il est question ici est un des trois pieds de la pratique de la Voie. Elle est montrée au moment de la Révélation qui permet ensuite de marcher sur cette Voie comme la pratiquante qui a écrit ce texte.




S’il y a bien quelque chose qui ne sert à rien, c’est de cogiter, de psychoter sur des choses à venir qui nous angoissent car cela ne changera rien et on ne sait pas encore ce qui va arriver, les choses changent et se prendre la tête avec nos peurs n’est vraiment pas l’idéal pour être en paix. Et si on cogite sur le passé, les rancoeurs, les animosités ressassées ne nous font pas de bien non plus.
Alors, être dans l’instant présent est bien le meilleur moment, encore faut-il y arriver. Quand on est en pleine cogitation !
Je me souviens des ces états quand je ne pratiquais pas encore je n’étais pas en mesure de sortir de mes pensées obsessionnelles. Je ne savais même pas que c’était possible. Je subissais…et je souffrais.
Certains cherchent à se vider la tête par toutes sortes de moyens…. La défonce, l’alcool, le sexe, les plaisirs rapides et superficiels, la consommation, le sport, la détente d’une manière ou d’une autre comme de marcher en forêt par exemple ou d’écouter une bonne musique, de sortir avec des amis.
Bref, la liste est longue des moyens de sortir de sa tête.
Mais, ce n’est pas toujours très efficace et le cercle vicieux recommence dès qu’on se retrouve seul avec soi-même.
Depuis que je pratique le yoga-originel, je connais une technique de méditation miraculeuse qui me permet de couper court à ces cogitations, à ses psychotages avant même qu’ils ne m’entraînent trop loin et me fassent souffrir.
Mais, je dois les lâcher ces cogitations, ne pas les accepter et revenir à la technique que je peux pratiquer n’importe quand et n’importe où. Au contraire même, si je pratique assidûment, le plus souvent possible, à savoir tout au long de la journée, je remarque que je n’ai plus de cogitations malsaines, elles ont disparus.
C’est la force de la pratique, elle me garde au centre loin des brouhahas incessants d’un mental sans maître.


Le but de la voie, de la pratique de son Agya

est de rester centré et de ne pas être la victime du mental 

ceci afin d'accomplir ce que l'on doit accomplir

durant cette existence :

se préparer à revenir à notre origine en toute Conscience.


(Sri Hans Yoganand ji)

C’est ça le truc, il faut garder la main sur son mental, ne pas le laisser aller où il veut mais s’en servir comme d’un bon outil de travail, efficace et parfaitement adapté pour les tâches que nous devons accomplir.
Mais, dès qu’il court tout seul, il nous entraîne avec lui, loin de la Paix intérieure.
Et cette Paix, mon Dieu qu’elle est belle !
À échanger la cogitation contre la douceur de la Béatitude, je n’hésite pas un seul instant. Ce choix est à faire à chaque instant, être ou ne pas être dans la méditation qui me garde au centre, qui me garde au bon endroit pour vivre mon existence.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

Sri Hans Yoganand ji :



Se remettre à jour
Notre base référentielle
Les tigres de papier