mercredi 31 janvier 2018

Les 3 piliers de la Voie

La pratique de la Voie met de côté les concepts pour privilégier l'expérience directe.




La pratique de la Voie est basée sur trois pieds mais on ne peut pas dire qu'un des ces trois pieds est plus important que l'autre. Les trois sont importants et c'est l'ensemble qui fait la magie et la puissance des 3 piliers de la Voie avec le maître vivant bien sûr.

Quelque chose m'a frappée quand j'ai lu les deux textes réécris par le maître de la Voie : le Tao-Te-King et le Chant du bienheureux.

Le Service, un des trois pieds qui est le non-agir,  semble être mis en avant. Le maître actuel de la Voie le dit aussi, c'est dans le Service qu'on réalise et c'est le but en même temps, sans compter que le Service prend la plupart de notre temps puisqu'il se pratique tout au long de la journée.


Dans le Service, on peut se donner, se dédier, être dans la dévotion. Lâcher-prise dans le non-agir, c'est dans le Service que tout cela se fait. Dans la méditation formelle un des autres pieds de l'Agya, on prend…


C'est beau de pouvoir faire pour Lui, en Lui, par Lui ! Ce sont des moments privilégiés dans le Service, indépendament de ce qu'on fait. Ils viennent comme des bulles qui éclatent à la Conscience sans savoir pourquoi, c'est la communion intense avec la part de divin qui est en soi et je me sens transportée « au fin fond de la Béatitude ». C'est une dévotion intime qui me prend et j'ai envie de tout faire pour Lui, pourtant je sens que je ne fais rien, c'est par Lui que je fais et parce que je suis en Lui que ça se passe.


C'est un état de conscience très particulier et ces moments-là sont fabuleux. C'est ce qu'on peut vivre dans le Service, ce pied de l'Agya qui prend beaucoup de notre temps entre le matin et le soir, on ne peut pas s'en passer. C'est là qu'on peut mettre en pratique cette Voie, la rendre réelle dans notre existence avec la bonne posture intérieure.


À propos de cette bonne posture, le non-agir, il n'est pas recommandé du tout de commencer à réfléchir à ce que ça peut-être, ce serait un  concept de l'ordre du mental. Sur la Voie, nous pratiquons, nous laissons les concepts de côté quand il s'agit de s'unir en observant l'Agya avec constance, lâcher-prise.

Par la magie de la Grâce la posture intéreure s'affine, s'approfondit, se transforme et on s'aperçoit un jour que ce qui est dit sur le non-agir dans ces textes et les paroles du maître actuel de la Voie et bien on le vit, on est en plein dedans.


Et puis comme toujours, on s'aperçoit que cette compréhension s'approfondit au fil du temps. Ce qu'on croyait avoir compris à un moment donné devient obsolète et une nouvelle compréhension plus précise surgit.

Ce n'est pas bon de garder sa compréhension comme un trésor. Il faut la prendre et être tout ébahie d'avoir fait un pas, d'avoir pris conscience, compris mais repartir de nouveau humblement sur cette Voie et ne pas s'attacher à cette compréhension afin de permettre à une nouvelle compréhension de remonter à la surface.

Si on s'attache à ce qu'on a compris, on bloque l'entrée et on ne peut pas continuer à approfondir. Par contre, si on lâche-prise même de sa compréhension et qu'on continue en acceptant de ne rien savoir, là on laisse la place pour «de la marchandise toute fraîche» et cela permet de comprendre, de réaliser, de mettre en pratique, d'aller plus loin. On n'a jamais fini d'approfondir. C'est merveilleux !

C'est quelque chose à quoi il faut faire attention. Ne pas s'attacher à ce qu'on a compris ! 



Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie









dimanche 28 janvier 2018

La source qui étanche la soif

Il ne suffit pas d'avoir soif, encore faut-il boire.







Je me rends bien compte que la seule chose que je suis capable de faire est de me laisser déborder par le Saint-Nom, de me laisser faire, laisser aimer, prendre par cette force qui est tellement au-dessus de tout que moi, je ne peux rien faire. Je suis trop petite, trop faible pour croire que je suis capable de faire par moi-même ! 

Quand on comprend qu'il s'agit d'ouvrir les poings et d'appeler au secours, quel soulagement ! Evidemment sur la Voie, on a le moyen d'appeler au secours par l'Observance de l'Agya et en nous soumettant à cette pratique en remettant toujours notre Conscience en Lui, c'est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour lâcher-prise et s'en remettre à Lui. 

Ce n'est pas si évident à mettre en pratique même quand on est Marcheur sur la Voie, on a de vieilles habitudes comme de vouloir garder les rênes, de vouloir contrôler parce que c'est comme ça qu'on a vécu jusqu'alors, ce n'est pas aussi évident de lâcher le volant du jour au lendemain même en sachant comment faire. Pour certains ce sera plus rapide pour d'autres il faudra plus de temps. Chaque Marcheur est différent.

Cette prise de conscience qu'il s'agir en fin de compte de lâcher-prise, d'accepter et qu'en lâchant-prise en s'attachant au Saint-Nom, on se détache du reste et qu'il n'y a que ça qui est essentiel, le Saint-Nom tout le temps. C'est lui qui m'importe le plus dans mon existence et tant pis si d'autres peuvent penser que c'est un peu borné.

Tout le monde dit que grande est La Voie que j'enseigne mais que je ressemble à un homme borné. C'est justement parce que grande est La Voie que je suis borné. Quant à ceux qu'on appelle éclairés, leur médiocrité est connue depuis longtemps ! (Tao-Te-King verset 67)

C'est ainsi, quand on connaît le Saint-Nom et qu'on y plonge sa Conscience systématiquement tous les jours, on se rend bien compte que c'est le bon endroit et que c'est là qu'il faut être pour vivre pleinement et entièrement

Pourquoi chercher autre chose ? Perdre du temps et de l'énergie à s'intéresser à d'autres pratiques, à partager, à lire ? C'est vain. Ce qui compte pour moi est de rester le plus rassemblée possible, le plus unie possible à cette chose immuable qui est en moi. Quand on l'a trouvée, on n'a pas tellement envie de la lâcher et pourtant c'est tellement vite arrivé !

C'est tellement facile de sortir de soi, de s'éparpiller, de laisser un peu de sa conscience partout, de se retrouver écarteler et de ne plus savoir où on est. Quand on fait cette expérience d'être uni, rassemblé, juste droit au bon endroit, on  n'a pas envie d'en sortir.

L'âme doit commander au mental et le corps doit s'accorder à l'âme. Si l'homme reste centré, il pourra conserver la Conscience du Tao. S'il garde sa force vitale sous contrôle il pourra être comme un nouveau-né. (Tao-Te-King verset 10)

C'est tellement satisfaisant ! je suis pleine de cette Paix et de cet Amour. Je n'ai plus la place pour d'autres désirs, je n'ai pas besoin d'autre chose que d'être là dans la Béatitude et de goûter à ces fruits.

Et si ma fois, le moyen pour être dans cet état de conscience est de pratiquer, d'observer l'Agya qui englobe avec ses trois pieds l'ensemble de la journée et bien je m'y plie avec grand bonheur et une joie renouvelée à chaque jour.

Cela peut paraître un peu sectaire vu de l'extérieur quand on est chercheur et qu'on cherche et encore plus quand on est chercheur professionnel et qu'on n'a en fait pas envie de trouver, ça peut paraître bizarre.

Mais quand on a très envie de sortir de sa souffrance, de ses questionnements sans fin et sans réponse, de ses doutes, de ses peurs qu'on en a marre parce qu'on a passé des vies à tourner en rond, à un moment donné ça suffit  !

La Voie s'offre là comme depuis toujours, on s'aperçoit que ce n'est peut-être pas si faux que ça et on commence à s'y intéresser et finalement à y marcher, on est bouleversé par ce qu'on y trouve.


La Grâce, la Béatitude sont des choses qui se vivent, qui ne s'expliquent pas. Dire que c'est beau, magnifique ce n'est pas suffisant, sans doute que d'autres personnes peuvent dire la même chose de leur pratique. C'est quand on est plongé dedans jusqu'au cou qu'on s'aperçoit de la pureté, de la perfection, de l'harmonie que cette Voie apporte dans cette existence.

La remise en place, au bon endroit de notre Conscience, c'est fondamental. Que puis-je dire de plus ? Sinon, d'inviter ceux qui ont soif mais qui ne s'en rendent pas encore compte. Que leur soif est à fleur de conscience, cachée sous la brume et qu'elle ne demande qu'à s'ouvrir et s'épanouir.

Pouvoir retrouver enfin la source, le début et la fin.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

















vendredi 26 janvier 2018

La Paix intérieure protège de la souffrance

La Paix est à l'intérieur de nous et la pratique de la Voie permet d'y être à volonté quelque soient les conditions extérieures. 




Aujourd'hui, ma santé va mieux et les moments qui ont été difficiles en raison à cause de ça sont passés, ils étaient semblables à des nuages gris qui finalement ont disparu et le soleil brille à nouveau.

C'est pareil pour tant de choses dans l'existence même quand on est tout au fond d'un trou très noir, et cela m'est arrivé aussi, ça passe. Quand je repense à cette période, c'est tellement loin !! C'était une autre vie, c'était pas moi !! Tout passe et pourtant quand j'étais à cet époque dans cette situation, ce n'était pas drôle du tout. J'étais bien engluée dans les soucis et les problèmes et puis ils ont passés.

Maintenant, tout va bien alors j'en profite mais je ne dirais pas que je «touche du bois» parce que je sais qu'en étant dans la pratique de la Voie ce qui me met dans la Grâce et sa Guidance, en étant dans le non-agir qui me met hors du karma sinon tout le temps au moins bien souvent, ça facilite beaucoup la vie !

D'abord on se simplifie ce qui a un effet positif sur l'existence qui devient moins compliquée. On change son regard en remettant sa Conscience au bon endroit et du coup des problèmes qui semblaient énormes reprennent une juste mesure et peuvent être réglés sans en être affecté.

On est pas affecté dans notre Paix intérieure par les événements extérieurs. Je l'ai remarqué encore ces derniers jours où ma santé ne me permettait pas de pratiquer aussi assidûment que d'habitude. Je n'étais pas très contente mais je savais que ça passerait, que je faisais ce qu'il fallait pour que ça passe (me soigner), je lâchais prise sur cet état de fait, la pratique n'était au final pas si mal que ça. 

Quand on est pris dans ces problèmes, on ne voit plus que ça, on en souffre. Je me souviens de moments où j'ai bien cru devenir folle, c'était tellement lourd à porter, tellement tendu en moi et je n'avais aucune porte de sortie à l'époque, je n'avais aucun moyen de sortir, de me dégager de cette souffrance mentale et du coup les événements s'enchaînaient de manière chaotique, faisant écho à ma disharmonie intérieure. Tout semblait bloqué.

Aujourd'hui en ayant le recul et le moyen de sortir de cette tension mentale, c'est plus facile. Les problèmes peuvent toujours nous tomber dessus même si c'est beaucoup moins le cas quand on est dans l'harmonie de la Grâce, ça c'est vrai aussi ! 

Ma vie est plus simple et menée par l'harmonie suprême. Je vois à quel point c'est paisible et serein de sortir de ce marasme et à quel point cela me satisfait pleinement d'être dans cette Paix.

Mais c'est possible seulement parce que j'ai connu cette peine, cette souffrance que je peux comparer et me rendre compte que la Paix intérieure est bien meilleure, je l'apprécie et j'en ai besoin, j'aspire à y rester et à ne pas en sortir, ne pas m'éloigner de la Voie car je sais que tôt ou tard je retomberais sinon dans la confusion et sa souffrance, cette tension.

Quand on est dégagé, qu'on s'en est extrait, on est tout étonné de voir qu'il y a cette Paix, qu'on peut y aller quand on veut, n'importe quand, n'importe où et qu'elle est en soi. C'est juste une question de savoir où on veut placer sa Conscience, où on veut mettre son attention.

Cherchez cette paix, cette harmonie qui est en vous, cherchez-la aussi souvent que possible : elle vous protégera. Elle ne vous protégera pas contre la crue de la rivière mais contre la souffrance en excès. (extrait du satsang « la loupe de l'angoisse » écris par la maître de la Voie)


Cela me fait penser à tous ces posts que je lis sur les réseaux sociaux disant que la Paix est à l'intérieur.... ben oui, une part de Dieu est à l'intérieur… oui

Mais encore faut-il savoir où et comment y aller parce qu'il n'y a pas que ça en nous et c'est là le problème. Il faut accepter d'ouvrir les poings et de lâcher-prise  de dire « je ne sais pas trouver tout seul cette Paix en moi parce que je ne sais pas où elle est ni comment faire pour aller la chercher, y être et enfin connaître le repos, la Douceur, la Paix, la Béatitude ». Quand on accepte de ne pas savoir, de ne rien savoir, que ce qu'on sait ne nous aide pas à la trouver cette paix alors on est dans la bonne posture.

Bien sûr qu'on peut connaître cette Paix parfois, de temps en temps puisqu'elle est en nous, mais avec la pratique quotidienne de la voie, on peut y être toute le temps surtout dans les moments difficiles, on peut la connaître même en travaillant, en faisant ce qu'on a à faire et pas seulement au détour d'un coucher de soleil ou d'autres choses. On peut y être à volonté et plus on y est plus on approfondit cette relation, notre plongée dans l'océan de Béatitude. 

Au début, on n'y met juste le petit doigt et on l'enlève vite parce que ça fait un peu peur et puis après on y met la main et le bras et on s'habitue, on apprivoise cette Béatitude, on y va de plus en plus profondément avec soif et plaisir.

Là on commence à comprendre le sens de la vie. Au départ c'est une question d'avoir cette soif qui est plus forte que ce qu'on peut penser, croire, connaître. Si on reste attacher à ce qu'on croit être juste, on reste dedans et pourquoi pas. Mais quand la soif de cette Paix est plus forte et qu'on rencontre la Voie, on résonne à la même fréquence à l'intérieur et pour ma part, je n'ai pas eu beaucoup d'hésitation ni de doute à lâcher ce que je pouvais croire et j'ai plongé dans la pratique avec délice et ne le regrette pas du tout.

Satsang sur le même sujet écris par le maître de la Voie









mardi 23 janvier 2018

La porte de sortie de la souffrance

Toutes les souffrances de la confusion sont illusion. Réveillez-vous et elles disparaîtront.
(sic maître de la voie)




J'avais envie de me faire belle ce soir pour mon Seigneur ! J'ai aussi besoin de me faire belle à l'intérieur pour Lui. Qu'est-ce que ça veut dire au juste ?  C'est arrêter de me prendre la tête et sortir de la confusion....mais comment faire ? 
En étant dans la pratique, dans la dédication et la dévotion que je redécouvre un peu après ces quelques temps cahin-caha.

Quand on aime être dans la pratique et qu'on devient dévot un peu par la force des choses, on ne décide pas, ça nous tombe dessus, alors on aime être en Lui. La dévotion est aussi une porte d'entrée pour s'unir à Lui. Peu importe par quel bout on le prend tant qu'on est conscient de sa présence en nous. On peut passer par le satsang, le Service ou la méditation ou la dévotion quand on est plein de cet Amour qui déborde ! 

Quand on sent une sorte de va-et-vient d'énergie d'Amour qui passe entre Lui et soi, on se sent tout petit et Son serviteur. On a juste envie de faire les choses parfaitement bien pour Lui et par amour pour Lui peu importe ce qu'on fait du moment qu'on peut le faire en étant conscient de Lui et en Lui offrant  ses gestes, ses actes.

Ces perles qui viennent se poser là dans la journées et qui me donnent plein d'énergie et de motivation, pour franchir les moments plus gris sont merveilleuses. Quand le soleil est caché derrière les nuages et que je me souviens de ces moments d'intense union avec Lui alors je me rappelle que le soleil est toujours là, ce n'est pas parce qu'il est caché par des nuages gris qu'il a disparu.

Cela me permet de passer ce moment difficile plus sereinement ou même d'en sortir car je sais qu'il y a ces petits moments de bonheur, je devrais dire plutôt ces grands moments de relation intense avec Lui ce serait plus juste. C'est tellement fort et beau que de dire seulement "un petit moment de bonheur" n'est pas à la mesure de ce que je peux vivre.

C'est toujours pareil c'est en le vivant qu'on peut s'en rendre compte, les mots ne peuvent pas décrire ce qui se passe dans cette relation intime à l'intérieur quand on plonge sa Conscience dans cette Paix, dans la Béatitude. Il n'y a qu'en le faisant qu'on peut le savoir et tout le reste n'est que blabla vain et sans importance. 

Pour cela, il faut en avoir envie et le faire, savoir comment faire. Je me souviens d'un post sur Twitter qui disait " La paix est en nous, ce n'est pas la peine d'aller la chercher ailleurs", c'est vrai ! 

Mais encore faut-il savoir où et comment la trouver parce qu'en nous, il n'y a pas que la Paix, il y a aussi plein d'autres choses...

Quand on a le mode d'emploi et les outils pour y aller et s'y abreuver c'est merveilleux mais on ne peut pas trouver tout seul, on se perd.

C'est un chemin merveilleux, grand, large, clair, lumineux, évident et simple mais pas au départ....au début, il est plein de ronces et de confusion et on ne peut pas s'en sortir tout seul. C'est en ayant reçu la Révélation et avec la main du guide qui nous remet sur le chemin et nous renvoie au bon endroit à l'intérieur de nous, qu'on peut commencer à voir le chemin plus facilement et marcher bien droit sur cette voie.

C'est incroyable ce qui se transforme en soi simplement parce qu'on change notre point de vue, parce que notre Conscience est de mieux en mieux centrée, notre vision, notre perception change. Ce qu'on peut découvrir est non seulement merveilleux mais aussi impressionnant. 

Encore une fois, c'est à chacun d'avoir soif de trouver ce trésor et d'y aller. Ecouter ou lire ce que dit quelqu'un n'est pas suffisant, cela peut donner un petit coup de pouce mais 
il faut être suffisamment humble pour se dire qu'on y arrivera pas tout seul.

Il y a un secours possible, une porte de sortie de cette confusion, de cette souffrance de cet endroit où on se sent seul, avec tant de questions. 

Quand on pratique, on se sent plein, on sait où on va sans avoir plus aucune question parce qu'on a trouvé la réponse en soi et on se rend compte qu'effectivement là on a la réponse. Ce que d'autres peuvent en penser ne nous intéresse plus. Peu importe l'écho que cela peut avoir autour de soi quand on baigne dans la Béatitude.

Parce qu'ils n'ont pas de recul, qu'ils ne voient pas autre chose, qu'il leur manque une perspective, une porte de sortie, un endroit où aller, un refuge ils désespèrent. Mais ils, elles ont une porte de sortie, un refuge...encore faut-il le savoir, les connaître.
 (extrait du satsang "les tigres de papier" donné par le maître de la voie)



Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

vendredi 19 janvier 2018

Mental et vacuité ne font pas bon ménage

La beauté de ce vide est perceptible seulement à ceux qui ont l'esprit au bon endroit.




Le mental pense, c'est son job, il pense et s'il est laissé sans contrôle, il tourne et tourne et surchauffe. Mais si on le garde sous contrôle, qu'on est aux manettes on peut utiliser sa faculté de réfléchir comme un bon outil que ce soit dans notre travail ou notre vie quotidienne, pour une tâche simple de notre vie courante ou qu'il s'agisse de réfléchir à un problème de physique fondamentale. Le mental est une bonne chose.


Dieu nous a créé tel que nous sommes, tout ce qui nous fait est important et fait partie de sa lilà nous permettant de gagner la conscience et de retourner à Lui en en étant conscient. Tout ce qui nous fait est important. Le corps doit être protégé, soigné, entretenu pour être en bonne santé. Il faut bien se soigner quand on est malade pour pouvoir pratiquer dans les meilleures conditions possibles.


Si on veut plonger dans la Béatitude, dans la vacuité, dans cet espace où il n'y a plus de pensée, il est nécessaire de s'extraire du mental, d'en sortir, de se mettre à côté. Mais si on utilise le mental pour sortir du mental ça ne peut pas marcher !! 


Nous avons sur la Voie des techniques qui n'utilisent pas le mental justement et c'est pour cela que ce n'est pas si difficile d'en sortir...bien sûr il y a des conditions à remplir mais ce n'est pas si difficile d'en sortir un peu et de prendre du recul, d'arriver à avoir cette distance par rapport au mental.


Le mental fabrique des concepts avec ses pensées, ce mot est d'ailleurs souvent mal compris, comme souvent. Un concept, c'est quand on pense à propos de quelque chose, quand on est dans l'action, ce n'est plus un concept.


Par exemple quand on dit "je t'aime", on peut le répéter autant de fois qu'on veut, cela reste un concept tant qu'on le dit ou qu'on le pense mais quand on agit, qu'on fait quelque chose, qu'on prouve notre amour par un acte et bien c'est réel, ce n'est plus un concept.


C'est pareil pour Dieu. Tant qu'on pense à Lui, qu'on dit, qu'on réfléchit à son sujet, ça reste un concept mais quand on pratique comme nous le faisons, on est plus du tout dans l'ordre de la pensée, on s'en écarte justement, on s'extrait de nos pensées pour nous unir à cette part de divin qui est en nous. Ce n'est plus un concept mais un acte. 


C'est pour cette raison que la pratique de la Voie est ...pratique, il n'y a rien à apprendre, pas de dogme, pas de croyance, pas de connaissances, il s'agit de pratiquer, de faire. Il n'est plus question de pensées, de concepts. On pratique quelque chose qui n'est pas de l'ordre des pensées et là on se retrouve dans ce vide de pensées et ce vide c'est la vacuité.


En y étant, on se rend compte qu'elle n'est pas vide bien au contraire, elle est pleine....de quoi ? De Béatitude ? Là aussi tant que c'est un mot, ça ne dit rien alors je n'ai pas envie de dire de mot, pas envie de dire ce que je vis dans cette vacuité parce qu'y mettre un mot est déjà faux. 

Dans le non-être on se dilate pour occuper tout l'espace.
On est dans la perfection et on n'a plus besoin de rien.
La beauté de ce vide est perceptible seulement à ceux
qui ont l'esprit au bon endroit. 
(tiré du satsang écrit par le maître de la Voie La cathédrale intérieure)


Ce qui est vrai c'est quand on est dedans et là on peut se rendre compte de ce qu'il y a dans cette vacuité. Par contre ce que je peux dire c'est que j'en ressors pleinement satisfaite, pleine de gratitude et de reconnaissance. C'est encore autre chose quand on reconnaît dans cet état de conscience qu'il y a là la la force, la puissance qui a tout créé et que sa présence devient dense, intime.....ça devient de la dévotion....on ne peut que devenir adorateur de cette force.


Mais la aussi, si cette dévotion peut devenir un concept si elle reste dans la pensée "j'aime Dieu" et c'est tout. ça devient une réalité, ça devient vrai quand on a cet acte de dévotion en remettant sa Conscience dans la vacuité et qu'on est unit à Lui tout au long de la journée. 


Cela demande d'être actif parce que par défaut on y est pas. Il s'agit de faire...dans le non-agir, mais ça c'est encore un autre sujet.


Satsang sur le même thème écrits par le maître de ma Voie

Donner du grain à la pierre
Les bons concepts
Une si pleine vacuité

mardi 16 janvier 2018

Ça vaut le coup !

Cela vaut toujours la peine de s'attacher à l'Unité, de la mettre en premier dans notre vie.






Le sage pratique le non-agir* et savoure ce qui est sans saveur**. Il regarde toutes choses, grandes ou petites, nombreuses ou rares avec le même regard. Il répond aux injures par le détachement, la sérénité.
Il fait ce qui est difficile en commençant par le plus simple. Les choses les plus compliquées ont nécessairement commencé par être simples : toutes choses prennent leurs origines dans ce qui est simple***, le Tao. (chapitre 63 du Tao-Te-King)




* Pour La Voie d’aujourd’hui on aurait écrit : « Le sage pratique le Service », puisque le non-agir est le Service (un des trois piliers de la pratique), cette méditation dans l'action.
** Ce qui est sans saveurs, sans couleurs, sans formes est le Tao. Savourer le Tao se rapporte encore au non-agir, au lâcher-prise méditatif.
*** Simple signifie unique, dans le sens du contraire de pluriel. L'unité avant le compliqué, avant le pluriel. Le Tao est l'Unité, le simple. Beaucoup de traductions parlent de facile, aisé.




On peut lire dans le Tao-Te-King qu’il est plus simple de lâcher que de tenir… c’est bien vrai, tenir, s’accrocher demande plus d’énergie, est plus difficile que d’ouvrir les poings et de se laisser tomber dans le bonheur de la Béatitude !

Quand on le fait comme on l’a appris sur la Voie, on se rend compte que c’est facile de lâcher-prise, que c’est tout bête et que ça vaut toujours le coup de lâcher, que ça ne vaut pas la peine de rester accrocher à ses idées, à ses concepts, ses traumatismes, à ses peurs qui finissent par nous faire souffrir.


Lâcher-prise est ce qu’il y a de mieux qu’on puisse faire. Sur la voie, nous avons une technique infaillible pour lâcher-prise véritablement et de se fait le reste tombe tout seul. Ce n’est pas si évident à admettre que de pratiquer cette technique, de la faire, de ne pas en sortir permet de se détacher du reste et que finalement on s’en fiche un peu de quoi on se détache, ce n’est plus ce qui compte mais de rester dans la Paix intérieure.

Si on commence à ouvrir les poings en pratiquant la technique apprise et qu’en même temps on se demande pourquoi et comment et à penser qu’on était pas si attaché que ça, qu’on pourrait bien en garder un peu après tout etc. etc. ce n’est plus du détachement !

C’est quand on lâche «sérieusement» par la pratique de la technique et en restant dans le non-agir que l'on peut se détacher véritablement. Si par hasard, cet attachement revient, on recommence. Je me souviens au début de la pratique, avoir eu des va-et-vients très nombreux pour rester attachée mais avec le temps et l’expérience, c’est plus évident, c’est devenu un peu une manière de vivre de ne pas s’attacher à ses pensées mais de rester attachée à la Paix, à la Béatitude, au sourire-intérieur par la technique.

C’est ce qu’on peut ressentir quand on la fait bien et qu’on est centré, qu’on baigne dedans alors on a tous ces bénéfices de la Vertu du Tao qui sont la Paix, la sérénité, la joie, la douceur ! C’est fabuleux d’avoir la Conscience imprégnée de cette Vertu et de pouvoir vivre sa vie en même temps avec ces hauts et ces bas.

On prend les problèmes les uns après les autres comme on est en train de vivre en ce moment avec la voiture de l’ashram. On doit faire ce qu’il faut, aussi faire respecter ses droits mais cela n’empêche pas le faire dans le non-agir. Sans se prendre la tête, ni psychoter, on doit faire ce qu’on a à faire et la Grâce accomplit le reste. D’y penser n’apporte rien…. sinon de nous éloigner de l'endroit en soi ou on aime tant être.

Ce qui est le plus important est de rester conscient de  cette part de divin qui est en nous, c’est ça qui est le plus important, le faire passer Lui en premier doit toujours être notre principal souci ! Être en lui le plus possible et garder notre Conscience rassemblée sans la laisser partir dans tous les sens. Il est si facile dans une journée de s’éparpiller et le soir on rame, on est perdu, on ne sait plus où on en est. Il est important de se rassembler au cours de la journée.

Ce qui compte est d’y être et d’y rester quelque soient les événement de la journée qui peuvent nous sortir, nous happer dans leurs tourbillons. Ça ne vaut jamais la peine d’être pris hors de soi, c’est toujours en soi que ça vaut la peine d’être et de rester.

Nous avons une méthode pour ça.


Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie

vendredi 12 janvier 2018

La posture intérieure change tout

La pratique de la Voie donne la bonne posture intérieure, celle qui amène à la conscience de Dieu.




La posture intérieure, cet état d'esprit dans lequel on est pour pratiquer est essentielle mais elle ne s'invente pas. C'est en faisant, en pratiquant, en mettant en pratique les conseils du maître qu'on s'aperçoit petit à petit et parfois à grands coups de massue sur la tête qu'on évolue, qu'on avance, qu'on approfondit notre conscience et que cette posture intérieure vient d'elle-même. On change notre regard, notre conscience se place plus précisément au centre et à chaque fois, je me rends compte que je vois les choses différemment que ce soit l'extérieur dans la manière de voir  l'existence et les choses qui se passent autour de moi ou aussi dans la pratique quelque soit le pied de l'Agya concerné. Quand cette posture est plus précise, plus centrée alors la pratique est plus simple, plus facile, plus évidente, plus claire.

Quand je médite, je ressens, j'entends, je vois encore autrement et c'est merveilleux de découvrir sans cesse des choses fabuleuses à l'intérieur et la Béatitude de finit pas d'être différente et pourtant toujours la même, paisible, pleine d'amour, de sérénité mais chaque méditation est différente et c'est un plaisir de m'offrir simplement à elle et de la laisser faire, m'abandonner que ce soit dans le Saint-Nom, la Musique ou la Lumière, j'apprends à m'abandonner à elle plus précisément.

Je vois à quel point ce que dit mon maître est juste et je peux découvrir sans cesse quelque chose d'encore plus juste et précis dans son enseignement. Pour cela, il faut vraiment garder cette humilité dont on parle si souvent pour ne pas rester prisonnier de ce qu'on a compris ou de l'état de conscience qu'on a atteint et croire qu'on a tout compris, que tout est fait et fini qu'on a éliminé tous nos concepts, nos attachements, qu'on a nettoyé tout ce qu'il y avait à nettoyer qu'on est là comme un sou neuf et qu'il n'y a plus rien à faire. Il faut garder de l'humilité pour pouvoir tirer profit de l'enseignement....c'est jamais fini et c'est beau !

Bien sûr il y a eu des moments difficiles quand on tape dans la vase, elle vient troubler notre esprit pour un moment, le nettoyage intérieur fait parfois un peu mal mais ce sont des moments à passer et ils deviennent de moins en moins difficiles, plus rares au fil du temps et puis il y a d'autres choses qui viennent. Cette marche se fait à notre rythme à notre besoin, on ne peut pas aller plus vite. On doit être actif car on va puiser nous-même dans le Saint-Nom et c'est ce "puisage" qui nous vide. Le fait de nous remplir de Saint-Nom nous vide du reste.

C'est en allant vers Lui que tout cela se fait et se peut autrement dit : just do it, observe l'Agya ! C'est vrai tout dépend de notre engagement à le faire, de notre motivation, de notre soif, de notre dédication et éventuellement de notre dévotion. Plus on est dedans et plus on marche vite sur cette Voie, c'est normal. On n'est pas obligé, on peut s'arrêter c'est notre libre-arbitre.

Il y a toujours un petit coup de pouce de la Grâce pour nous motiver, un petit cadeau de la Grâce dans les moments difficiles car c'est toujours difficile de lâcher-prise de son passé, de ses attachements, de ses concepts, de ses idées, ses convictions, de son faux soi mais on ne va pas commencer à trier, il est plus simple de s'attacher au Saint-Nom et le reste part en lambeaux sans qu'on sache pourquoi ni comment.

On ne peut pas décider de lâcher ceci ou cela, on n'en sait rien et ça se fait «tout seul» au fil de la pratique sans avoir à en comprendre le pourquoi ni le comment. En fait, dans la pratique il ne s'agit pas de se détacher mais de s'attacher au Saint-Nom, il faut prendre les choses dans le bon ordre et ça marche. Il n'empêche que quand on est confronté et qu'on doit lâcher-prise, ça passe parfois difficilement même si on sait que c'est pour notre bien mais après quand on a fait cet «acte» qui est de se remettre dans le Saint-Nom, on a compris que c'était juste et on se sent tellement plus léger et libre.

Même si on a passé à travers des moments difficiles ou bout de l'action quand on a ouvert les poings et lâcher, on se rend bien compte que c'était juste. Et après la pratique devient plus profonde, c'est plus facile, plus intense et la relation avec la part de divin qui est en nous est plus intime.

On est dans une enveloppe de douceur, de bonheur, le sourire-intérieur est là plus souvent et plus longtemps, on voit la Grâce et la Guidance un peu partout, l'harmonie qui vient dans notre vie, on marche sur une autoroute toute tracée ! 

Quand on lâche-prise dans le Service, par la pratique du Saint-Nom dans la posture du non-agir, tout ça nous met dans la bonne posture qui nous emmène dans un flot de Saint-nom et nous transporte vers Lui.

Satsang sur le même thème écris par le maître de la voie

La posture intérieure
Le vrai nom de Dieu
Être ou ne pas être









mardi 9 janvier 2018

Au bout, nous y allons tous

Nous allons tous arriver un jour au bout du voyage mais avoir un aperçu de ce qui nous y attend est rassurant et s'y préparer est une voie pleine de bonheur.





On peut tourner la spiritualité dans tous les sens, n’importe quelle voie, quel livre sacré, au final on va tous arriver au bout et « dans les bras de notre Seigneur », chacun mettra les mots qu’il veut là-dessus.

Je ne répète pas ce que j’ai entendu, c’est une expérience personnelle faite à force de fréquenter cette force, cette puissance qu'on peut appeler Dieu, le Tao, l'Un. À force d’être plongée dedans, ça laisse des traces ! Ces traces sont comme des petites bulles de compréhension que remontent à la surface et cette connaissance de l’âme est quelque chose de profond, de vrai. C’est Amour qui m’enveloppe, cette douceur, cette Lumière et cette Musique que je perçois en méditant, je sais que c’est là que je vais, que c’est ma destinée et pas seulement la mienne mais celle de tout le monde. Nous y allons indubitablement et qu’importe les chemins tortueux que nous empruntons.

Quand on est sur la Voie, le chemin est beau, large, facile, évident, droit, simple, clair, harmonieux. Pourquoi souffrir, se prendre la tête, passer son existence dans la confusion alors qu’elle peut être si belle et parfaite quand on la vit en conscience de cette force quand on s’y baigne ?


Plus on en est conscient, plus le chemin apparaît comme tout tracé bien qu’il faille toujours pratiquer pour rester sur cette Voie. Sans pratique, pas de voie, on est à côté. Être sur la voie demande de faire quelque chose et il s’agit d’observer son Agya. Ni plus ni moins.


Quand on a demandé à recevoir la Révélation et qu’on est prêt à observer cet Agya, il s’agit après d’accepter que c’est suffisant mais qu’on a toujours tendance à ajouter sa sauce personnelle. Le guide est important pour bien nous ramener dans la pure pratique simple et efficace. Il nous permet d’enlever ce qui n’en fait pas partie et qui nous gêne pour avancer. Il nous rappelle que c’est au centre qu’il faut être et que c’est là qu’on trouve notre salut.

On est alors libérer de cette confusion dans laquelle on est irrémédiablement attiré si on n'est pas attentif à être dans la pratique. Il n’est pas nécessaire de réussir pour entreprendre, le faire est suffisant, je me rends bien compte.

En même temps cet Agya englobe toute la journée ! Alors que faire d’autres encore. On pratique sans se prendre la tête, sans tergiverser… je me suis posée tant de questions au cours de ses années mais je vois bien aujourd’hui que c’est vain.

Je suis heureuse maintenant d’être où je suis, c’est le chemin, la Voie et je sais que je vais près de cette Paix, de cette Lumière celle que je vois tous les jours quand je médite et à laquelle je m’habitue déjà maintenant.

Si vous avez besoin de retrouver l'Amour de votre vrai parent,
du créateur de votre âme, sachez qu'il est là pour vous
et qu'il n'attend que votre besoin de Lui.
Vous avez le moyen de le faire,
consacrez-vous à lui. Cet Amour véritable,
nourriture de l'âme, est pour toutes les âmes

mais il ne les nourrira pas de force.
C'est à vous d'aller vous tourner vers Lui,
souvent, régulièrement. Si vous avez été initié,
utilisez les outils qui vous ont été donnés

et si vous n'avez pas été initié, demandez à l'être.



(extrait du satsang « l'âme orpheline » donné par le maître de la voie)





Satsang sur le même thème écris par le maître de la Voie







samedi 6 janvier 2018

Focus sur la méditation

La méditation formelle est une des trois parties de la pratique de la voie. Elle a des techniques particulières permettant entre autres de voir briller la Lumière intérieure.





J'ai toujours bien aimé méditer, avoir ce moment privilégié avec la Paix, de l'Amour, du bonheur, de la joie, de la douceur, de la tendresse, de la compassion, de la bienveillance que je ressentais dans la vacuité.

Cela me gratifiait et me motivait à continuer l'observance l'Agya. J'aimais être dans ses bras et m'abandonner à Lui. 

Aujourd'hui, je m'installe juste avec le désire de m'abandonner, de Le laisser faire avec le plaisir de pratiquer, de lâcher-prise à chaque fois que me vient une pensée, un doute, une croyance. Ce lâcher-prise systématique fait que je m'abandonne plus à Lui et j'aime ça.

Je le pratique aujourd'hui plus intensément et avec plus de détachement. C'est mon moteur en ce moment, que je ressente de la joie, de l'Amour, du bonheur n'a plus d'importance, c'est en plus.

J'aime lâcher-prise et me focaliser, écarter les mots et les non-dits présents dans la tête. Il y avait tant de choses dont je n'étais pas consciente et qui par un déclic sont apparues. J'étais bernée et ne le savais pas. 


Je pars maintenant en méditation dans un autre niveau de conscience et c'est fabuleux. J'aime cet abandon non pas un abandon dans les sentiments que je peux avoir pour Lui mais un abandon de mes pensées....du mental. J'ai conscience de sa présence manifestée par le feeling, la Musique et la Lumière intérieurs sans passer par le filtre du mental.


Le propos de la Voie est d'approfondir votre Conscience, de la rendre compatible avec la dimension divine qui est en vous, afin d'être capable, un jour, de vous y fondre, d'y revenir en toute Conscience accomplissant ainsi le propos de vitre vie.
Le bonheur, l'amour son des options. Bien sûr qu'il est plus agréable d'être heureux que malheureux ! 
(satsang du maître de la voie : ce qu'est la méditation)


Je suis focalisée en pratiquant le non-agir qui me semblait être si paradoxal pendant toutes ces dernières années. Pourtant, c'est tellement facile et simple ! Je me montais une barrière moi-même par rapport à cette posture intérieure et grâce aux échanges par écrit avec mon maître.

J'ai pu prendre conscience de ces doutes qui ne me mettaient pas dans la bonne posture. C'est toujours grâce à l'enseignement vivant que les déclics se font et que je peux être propulsée pour approfondir encore plus ma Conscience. Le guide est essentiel dans la pratique. 

Je ne peux pas savoir où je suis en train de patauger et c'est par l'écoute des conseils prodigués par mon maître que je peux sortir de la confusion. Je ne sais pas à l'avance ce qui va se passer mais je suis toujours à l'affût de ses paroles.

C'est la marche sur cette Voie, des prises de conscience qui me permettent de réaliser de plus en plus.

satsang écris par le maître de la Voie